En visite en France, le chef d’Etat Ivoirien, Alassane Ouattara a rencontré ses compatriotes.
Moins d’une semaine après son investiture à Yamoussoukro, le président Alassane Ouattara a réservé sa première rencontre publique aux Ivoiriens de Paris. Il leur a promis de changer la Côte d’Ivoire de manière tangible.
Dans une salle de conférence archi-comble et surchauffée de l’hôtel Pullman Tour Eiffel, le numéro Un ivoirien a littéralement séduit son auditoire. Paroles rassurantes, vision prométhéenne pour la Côte d’Ivoire, exhortation à la réussite en France…Ado n’a pas lésiné sur les propos pour prouver à ses compatriotes de France qu’il est réellement l’homme de la situation. Et qu’il comptait sérieusement sur leur apport à la reconstruction économique de la Côte d’Ivoire. « Croyez-en l’avenir, je ne vous décevrai pas », leur a-t-il lancé arrachant des cris et des hourras interminables. Quelle Côte d’Ivoire va-t-il offrir à sa population? Y aura-t-il réellement le changement tant attendu? En venant à sa rencontre programmée seulement la veille, les Ivoiriens s’attendaient à obtenir des réponses concrètes à leurs préoccupations. Sans tergiverser, tranquille comme Baptiste, Alassane Ouattara a été très incisif, sous les yeux de ses proches collaborateurs, Jean-Marie Kacou Gervais (Affaires étrangères), Amadou Gon Coulibaly (Secrétaire à la Présidence), Charles Diby Koffi (Economie et Finances) et Ally Coulibaly (Ambassadeur à Paris). « Il faut, et je vous le prouverai, un exercice du pouvoir démocratique. Les droits humains seront respectés. Nul ne sera au-dessus de la loi, gouvernant comme gouverné, riche comme pauvre. Tout le monde sera traité de manière égale devant la loi », a promis M. Ouattara.
L’invitation-surprise de la Côte d’Ivoire à Deauville est, pour lui, le signe de la volonté de la communauté internationale d’aider aussi à la reconstruction du pays. Galvanisé par les soutiens affirmé ou à venir, Ado indique qu’il va même « brûler les étapes ». De sorte à permettre à son pays de retrouver le podium des pays d’Afrique noire en bonne santé économique.
Toutefois, les Ivoiriens de la diaspora ne seront pas en reste dans cette reconstruction. Le nouveau président leur demande, une fois la situation stabilisée, de rentrer massivement apporter leur expertise et leur expérience.
Sur le chapitre de la réconciliation, Alassane Ouattara a indiqué vouloir s’inspirer des expériences des pays marqués par la guerre, tels l’Afrique du Sud, le Rwanda, le Libéria pour ne citer que ceux-là. « Ces dix dernières années, il y a une détérioration du tissu social et administratif, dans l’armée, la police, la gendarmerie », déplore-t-il. Il promet solennellement de corriger ces graves lacunes qui ont fait du tort au pays en instaurant une Commission « dialogue, vérité et réconciliation » version ivoirienne. Il a séance tenante enjoint son ambassadeur à Paris, d’œuvrer également dans ce registre, l’ambiance au sein de la communauté ivoirienne dans l’Hexagone étant délétère.
Au total, Ado promet à ses compatriotes une nouvelle Côte d’Ivoire.
Le millier d’Ivoiriens qui ont suivi son intervention sont repartis visiblement satisfaits. Au successeur de Laurent Gbagbo (et à ses collaborateurs) de ne pas décevoir les attentes.
Karim Wally à Paris
Moins d’une semaine après son investiture à Yamoussoukro, le président Alassane Ouattara a réservé sa première rencontre publique aux Ivoiriens de Paris. Il leur a promis de changer la Côte d’Ivoire de manière tangible.
Dans une salle de conférence archi-comble et surchauffée de l’hôtel Pullman Tour Eiffel, le numéro Un ivoirien a littéralement séduit son auditoire. Paroles rassurantes, vision prométhéenne pour la Côte d’Ivoire, exhortation à la réussite en France…Ado n’a pas lésiné sur les propos pour prouver à ses compatriotes de France qu’il est réellement l’homme de la situation. Et qu’il comptait sérieusement sur leur apport à la reconstruction économique de la Côte d’Ivoire. « Croyez-en l’avenir, je ne vous décevrai pas », leur a-t-il lancé arrachant des cris et des hourras interminables. Quelle Côte d’Ivoire va-t-il offrir à sa population? Y aura-t-il réellement le changement tant attendu? En venant à sa rencontre programmée seulement la veille, les Ivoiriens s’attendaient à obtenir des réponses concrètes à leurs préoccupations. Sans tergiverser, tranquille comme Baptiste, Alassane Ouattara a été très incisif, sous les yeux de ses proches collaborateurs, Jean-Marie Kacou Gervais (Affaires étrangères), Amadou Gon Coulibaly (Secrétaire à la Présidence), Charles Diby Koffi (Economie et Finances) et Ally Coulibaly (Ambassadeur à Paris). « Il faut, et je vous le prouverai, un exercice du pouvoir démocratique. Les droits humains seront respectés. Nul ne sera au-dessus de la loi, gouvernant comme gouverné, riche comme pauvre. Tout le monde sera traité de manière égale devant la loi », a promis M. Ouattara.
L’invitation-surprise de la Côte d’Ivoire à Deauville est, pour lui, le signe de la volonté de la communauté internationale d’aider aussi à la reconstruction du pays. Galvanisé par les soutiens affirmé ou à venir, Ado indique qu’il va même « brûler les étapes ». De sorte à permettre à son pays de retrouver le podium des pays d’Afrique noire en bonne santé économique.
Toutefois, les Ivoiriens de la diaspora ne seront pas en reste dans cette reconstruction. Le nouveau président leur demande, une fois la situation stabilisée, de rentrer massivement apporter leur expertise et leur expérience.
Sur le chapitre de la réconciliation, Alassane Ouattara a indiqué vouloir s’inspirer des expériences des pays marqués par la guerre, tels l’Afrique du Sud, le Rwanda, le Libéria pour ne citer que ceux-là. « Ces dix dernières années, il y a une détérioration du tissu social et administratif, dans l’armée, la police, la gendarmerie », déplore-t-il. Il promet solennellement de corriger ces graves lacunes qui ont fait du tort au pays en instaurant une Commission « dialogue, vérité et réconciliation » version ivoirienne. Il a séance tenante enjoint son ambassadeur à Paris, d’œuvrer également dans ce registre, l’ambiance au sein de la communauté ivoirienne dans l’Hexagone étant délétère.
Au total, Ado promet à ses compatriotes une nouvelle Côte d’Ivoire.
Le millier d’Ivoiriens qui ont suivi son intervention sont repartis visiblement satisfaits. Au successeur de Laurent Gbagbo (et à ses collaborateurs) de ne pas décevoir les attentes.
Karim Wally à Paris
