PARIS - Le président ivoirien Alassane Ouattara, selon qui la Côte d`Ivoire a besoin de 15 à 20 milliards d`euros sur cinq ans, a
affirmé vendredi avoir obtenu des "garanties" lors du sommet du G8 à Deauville, auquel il avait été convié, répétant que la démocratie avait "un coût".
Interrogé par l`AFP quant à savoir s`il avait obtenu des "garanties" auprès des dirigeants du G8 sur une aide financière à son pays, M. Ouattara a répondu par l`affirmative, sans entrer dans les détails.
"Oui, bien entendu. La France a déjà fait une annonce. J`étais le voisin du président (américain Barack) Obama au déjeuner, je lui en ai parlé également", a déclaré le président ivoirien, qui sortait d`un entretien de près d`une heure avec le Premier ministre François Fillon à l`Hôtel de Matignon.
Alassane Ouattara, investi samedi dernier à Yamoussoukro après des mois d`une sanglante crise post-électorale, a ajouté avoir évoqué le sujet avec "tous les responsables des pays du G8 pour qu`ils nous apportent rapidement leur soutien".
Concernant la France, Matignon a confirmé dans un communiqué l`engagement pris par Nicolas Sarkozy à Yamoussoukro samedi. Un contrat de désendettement et de développement particulièrement ambitieux, portant sur au moins deux milliards d`euros, sera préparé", est-il écrit.
D`ores et déjà, Paris a décidé d`octroyer une "aide exceptionnelle (...) par la mise à disposition de prêts de l`Agence française de développement (AFD) pour 400 millions d`euros", ajoute le texte.
"La démocratie a un coût. Pour que nous puissions renforcer la démocratie en Côte d`Ivoire, il faut faire baisser la misère et la pauvreté", a pour sa part à nouveau plaidé M. Ouattara.
"Nous avons la détermination, non pas seulement d`avoir réussi des élections démocratiques mais d`exercer le pouvoir de manière démocratique, et cela a un coût, c`est de faire en sorte que les populations puissent bénéficier d`un mieux-être", a-t-il poursuivi.
Vendredi matin, avant de se rendre à Deauville, le président ivoirien avait évalué sur Europe 1 les besoins de son pays à "15 à 20 milliards d`euros pour les cinq prochaines années". "C`est l`évaluation de mon programme", avait-il précisé.
A Matignon, il a dit avoir fait part de l`amélioration de "la situation politique et sécuritaire" en Côte d`Ivoire, "même si nous avons beaucoup à faire encore".
La prochaine visite de François Fillon à Abidjan a été confirmée, "à la mi-juillet" selon le communiqué de Matignon, et M. Fillon a noté "le souhait de la France de redémarrer l`ensemble de notre coopération".
Samedi, Nicolas Sarkozy s`était notamment engagé à maintenir, à moyen terme, une présence militaire française en Côte d`Ivoire.
M. Ouattara s`est montré optimiste sur l`avenir des relations entre Paris et son ancienne colonie, devenues délicates sous la présidence de Laurent Gbagbo.
"Vous savez qu`il y a 15.000 ressortissants français en Côte d`Ivoire, qui sont restés malgré la crise, et nous avons souffert ensemble. Je pense que l`avenir sera meilleur pour tous", a-t-il avancé.
affirmé vendredi avoir obtenu des "garanties" lors du sommet du G8 à Deauville, auquel il avait été convié, répétant que la démocratie avait "un coût".
Interrogé par l`AFP quant à savoir s`il avait obtenu des "garanties" auprès des dirigeants du G8 sur une aide financière à son pays, M. Ouattara a répondu par l`affirmative, sans entrer dans les détails.
"Oui, bien entendu. La France a déjà fait une annonce. J`étais le voisin du président (américain Barack) Obama au déjeuner, je lui en ai parlé également", a déclaré le président ivoirien, qui sortait d`un entretien de près d`une heure avec le Premier ministre François Fillon à l`Hôtel de Matignon.
Alassane Ouattara, investi samedi dernier à Yamoussoukro après des mois d`une sanglante crise post-électorale, a ajouté avoir évoqué le sujet avec "tous les responsables des pays du G8 pour qu`ils nous apportent rapidement leur soutien".
Concernant la France, Matignon a confirmé dans un communiqué l`engagement pris par Nicolas Sarkozy à Yamoussoukro samedi. Un contrat de désendettement et de développement particulièrement ambitieux, portant sur au moins deux milliards d`euros, sera préparé", est-il écrit.
D`ores et déjà, Paris a décidé d`octroyer une "aide exceptionnelle (...) par la mise à disposition de prêts de l`Agence française de développement (AFD) pour 400 millions d`euros", ajoute le texte.
"La démocratie a un coût. Pour que nous puissions renforcer la démocratie en Côte d`Ivoire, il faut faire baisser la misère et la pauvreté", a pour sa part à nouveau plaidé M. Ouattara.
"Nous avons la détermination, non pas seulement d`avoir réussi des élections démocratiques mais d`exercer le pouvoir de manière démocratique, et cela a un coût, c`est de faire en sorte que les populations puissent bénéficier d`un mieux-être", a-t-il poursuivi.
Vendredi matin, avant de se rendre à Deauville, le président ivoirien avait évalué sur Europe 1 les besoins de son pays à "15 à 20 milliards d`euros pour les cinq prochaines années". "C`est l`évaluation de mon programme", avait-il précisé.
A Matignon, il a dit avoir fait part de l`amélioration de "la situation politique et sécuritaire" en Côte d`Ivoire, "même si nous avons beaucoup à faire encore".
La prochaine visite de François Fillon à Abidjan a été confirmée, "à la mi-juillet" selon le communiqué de Matignon, et M. Fillon a noté "le souhait de la France de redémarrer l`ensemble de notre coopération".
Samedi, Nicolas Sarkozy s`était notamment engagé à maintenir, à moyen terme, une présence militaire française en Côte d`Ivoire.
M. Ouattara s`est montré optimiste sur l`avenir des relations entre Paris et son ancienne colonie, devenues délicates sous la présidence de Laurent Gbagbo.
"Vous savez qu`il y a 15.000 ressortissants français en Côte d`Ivoire, qui sont restés malgré la crise, et nous avons souffert ensemble. Je pense que l`avenir sera meilleur pour tous", a-t-il avancé.
