Le président ivoirien Alassane Ouattara a indiqué vendredi 27 juin 2011 que le gouvernement d`union serait formé "au plus tard" à la mi-juin, réaffirmant qu`il était ouvert à « toutes les forces politiques significatives » y compris le parti de son prédécesseur Laurent Gbagbo. Interrogé sur la radio française Europe 1 sur la date à laquelle serait formé ce gouvernement, M. Ouattara a répondu: « Je pense au plus tard à mi-juin ». Le Premier ministre Guillaume Soro doit diriger ce gouvernement de transition avant des élections législatives prévues « avant la fin de l`année, probablement en novembre-décembre », a ajouté le président ivoirien.
« Toutes les forces politiques significatives seront représentées y compris le Front populaire ivoirien de Laurent Gbagbo, si évidemment il le souhaite », a ajouté M. Ouattara, investi président le 21 mai après des mois d`une sanglante crise post-électorale.
Le Fpi de Laurent Gbagbo a posé mercredi 25 mai dernier ses conditions pour une entrée au gouvernement, notamment la libération de l`ex-président ivoirien et de ses autres responsables détenus. Laurent Gbagbo a été placé en résidence surveillée à Korhogo peu après son arrestation le 11 avril à Abidjan.
Sa chute est intervenue après plusieurs mois de crise, née de son refus de céder le pouvoir après le scrutin de novembre 2010, et dix jours de guerre dans Abidjan. Près de 3.000 personnes ont trouvé la mort durant la crise, selon le régime du nouveau président Alassane Ouattara.
AFP
« Toutes les forces politiques significatives seront représentées y compris le Front populaire ivoirien de Laurent Gbagbo, si évidemment il le souhaite », a ajouté M. Ouattara, investi président le 21 mai après des mois d`une sanglante crise post-électorale.
Le Fpi de Laurent Gbagbo a posé mercredi 25 mai dernier ses conditions pour une entrée au gouvernement, notamment la libération de l`ex-président ivoirien et de ses autres responsables détenus. Laurent Gbagbo a été placé en résidence surveillée à Korhogo peu après son arrestation le 11 avril à Abidjan.
Sa chute est intervenue après plusieurs mois de crise, née de son refus de céder le pouvoir après le scrutin de novembre 2010, et dix jours de guerre dans Abidjan. Près de 3.000 personnes ont trouvé la mort durant la crise, selon le régime du nouveau président Alassane Ouattara.
AFP