Le Président ivoirien était le dimanche 29 mai 2011 l’invité de Rfi, Tv 5 monde et le journal Le Monde. Alassane Ouattara a évoqué, au cours de cet entretien, plusieurs questions dont l’avenir de l’ex-chef de l’Etat Laurent Gbagbo.
Alassane Ouattara a indiqué que toutes les personnes ayant commisdes crimes en Côte d’Ivoire pendant la période postélectorale passeront devant les tribunaux pour répondre de leurs actes. Selon lui, l’ex-chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, ne peut échapper à cette mesure contrairement à ce que pensent ses avocats. « Ses avocats peuvent dire ce qu’ils veulent. Nous, nous connaissons la loi en Côte d’Ivoire. Nous appliquons la loi à Laurent Gbagbo comme à tous les citoyens. Laurent Gbagbo a commis des crimes. Il sera jugé pour ces crimes (…) Depuis le 4 décembre, il n’est plus président. Il a usurpé cette fonction. Il a confisqué le pouvoir. Il a commis beaucoup de crimes pendant cette période. Et la loi dit que tout manquement à la loi par rapport à la période électorale est la même pour tous les citoyens. Donc pendant cette période, Laurent Gbagbo a commis des crimes. C’est un citoyen ordinaire au regard de la loi. Et il sera jugé en fonction de la loi », a laissé entendre le président de la République. Qui a également rassuré que la lumière sera faite sur les exactions commises sur les populations à Duékoué. Et de clarifier : « Nous ferons ces procès. Si nous découvrons que ces personnes sont des Frci, ils seront sanctionnés ». Autre sujet évoqué au cours de cet entretien, la coopération entre la France et la Côte d’Ivoire. A ce sujet, le chef de l’Etat a fait remarquer que le maintien du 43ème Bima est loin de constituer une atteinte à la souveraineté de la Côte d’Ivoire. D’ailleurs, cela avait été demandé aux autorités françaises par lui et le président Bédié en 2004 à travers un courrier. « Le 43ème Bima est utile pour la sous-région. La Côte d’Ivoire est un pays important de la sous-région. Nous avons des indices sérieux concernant les drogues, le terrorisme. Et nous voulons nous assurer que nous avons une force française qui peut nous aider à surveiller l’ensemble de la sous-région. Vous devez comprendre que la Côte d’Ivoire est en relation étroite avec le Mali, le Burkina, le Niger qui sont des pays menacés par le terrorisme », a-t-il expliqué. Avant d’indiquer que l’accord de défense entre la Côte d’Ivoire et la France sera revu. « Nous voulons que ce soit un accord transparent. Il n’y aura pas de clause secrète (…) La Côte d’Ivoire tient à sa souveraineté », a-t-il précisé. La formation du gouvernement d’union sera-t-elle possible sans la participation du parti politique de Laurent Gbagbo ? Le président de la République a répondu « qu’il n’y a pas que le Fpi en Côte d’Ivoire’’. Ajoutant que le gouvernement d’union qu’il compte former comprendra également des membres de la société civile. D’autre part, le n°1 ivoirien a invité les opérateurs économiques à venir investir en Côte d’Ivoire. Il les a rassurés que des mesures sécuritaires seront prises afin de leur permettre de mener leurs activités dans la quiétude. « Mon objectif c’est de faire en sorte que dans les semaines qui viennent tous les militaires soient en caserne. La difficulté que nous avons c’est parce que des militaires sont chargés du travail de police. Ce n’est pas normal. Nous allons régler ce problème dans les semaines à venir», a martelé Alassane Ouattara. Il a précisé qu’il ne mettra pas en place une nouvelle armée. D’autant plus que celle-ci « est déjà recréée avec l’ordonnance qui met en place les Forces républicaines».
Touré Abdoulaye
Alassane Ouattara a indiqué que toutes les personnes ayant commisdes crimes en Côte d’Ivoire pendant la période postélectorale passeront devant les tribunaux pour répondre de leurs actes. Selon lui, l’ex-chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, ne peut échapper à cette mesure contrairement à ce que pensent ses avocats. « Ses avocats peuvent dire ce qu’ils veulent. Nous, nous connaissons la loi en Côte d’Ivoire. Nous appliquons la loi à Laurent Gbagbo comme à tous les citoyens. Laurent Gbagbo a commis des crimes. Il sera jugé pour ces crimes (…) Depuis le 4 décembre, il n’est plus président. Il a usurpé cette fonction. Il a confisqué le pouvoir. Il a commis beaucoup de crimes pendant cette période. Et la loi dit que tout manquement à la loi par rapport à la période électorale est la même pour tous les citoyens. Donc pendant cette période, Laurent Gbagbo a commis des crimes. C’est un citoyen ordinaire au regard de la loi. Et il sera jugé en fonction de la loi », a laissé entendre le président de la République. Qui a également rassuré que la lumière sera faite sur les exactions commises sur les populations à Duékoué. Et de clarifier : « Nous ferons ces procès. Si nous découvrons que ces personnes sont des Frci, ils seront sanctionnés ». Autre sujet évoqué au cours de cet entretien, la coopération entre la France et la Côte d’Ivoire. A ce sujet, le chef de l’Etat a fait remarquer que le maintien du 43ème Bima est loin de constituer une atteinte à la souveraineté de la Côte d’Ivoire. D’ailleurs, cela avait été demandé aux autorités françaises par lui et le président Bédié en 2004 à travers un courrier. « Le 43ème Bima est utile pour la sous-région. La Côte d’Ivoire est un pays important de la sous-région. Nous avons des indices sérieux concernant les drogues, le terrorisme. Et nous voulons nous assurer que nous avons une force française qui peut nous aider à surveiller l’ensemble de la sous-région. Vous devez comprendre que la Côte d’Ivoire est en relation étroite avec le Mali, le Burkina, le Niger qui sont des pays menacés par le terrorisme », a-t-il expliqué. Avant d’indiquer que l’accord de défense entre la Côte d’Ivoire et la France sera revu. « Nous voulons que ce soit un accord transparent. Il n’y aura pas de clause secrète (…) La Côte d’Ivoire tient à sa souveraineté », a-t-il précisé. La formation du gouvernement d’union sera-t-elle possible sans la participation du parti politique de Laurent Gbagbo ? Le président de la République a répondu « qu’il n’y a pas que le Fpi en Côte d’Ivoire’’. Ajoutant que le gouvernement d’union qu’il compte former comprendra également des membres de la société civile. D’autre part, le n°1 ivoirien a invité les opérateurs économiques à venir investir en Côte d’Ivoire. Il les a rassurés que des mesures sécuritaires seront prises afin de leur permettre de mener leurs activités dans la quiétude. « Mon objectif c’est de faire en sorte que dans les semaines qui viennent tous les militaires soient en caserne. La difficulté que nous avons c’est parce que des militaires sont chargés du travail de police. Ce n’est pas normal. Nous allons régler ce problème dans les semaines à venir», a martelé Alassane Ouattara. Il a précisé qu’il ne mettra pas en place une nouvelle armée. D’autant plus que celle-ci « est déjà recréée avec l’ordonnance qui met en place les Forces républicaines».
Touré Abdoulaye