Abidjan - La Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA, réunie lundi à Lomé (Togo) a pris acte du Rapport soumis par le Conseil des Ministres sur l’évaluation des mesures prises dans le cadre de la crise en Côte d’Ivoire.
Elle a félicité les Instances de l’Union pour les actions menées pour juguler les conséquences de la crise sur la situation sociale, économique, monétaire et financière dans l’UEMOA.
Le sommet de lundi avait été précédé samedi de la session extraordinaire du Conseil des Ministres statutaire de l’UEMOA. Examinant ce Rapport, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont noté que la normalisation de la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire offre l’opportunité à l’Union de mettre en œuvre les actions prioritaires identifiées pour relever le défi du développement économique.
A cet effet, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont instruit le Conseil des Ministres et les Organes et Institutions communautaires, d’accélérer les travaux en cours pour la relance de la croissance économique, le développement des infrastructures de base ainsi que l’approfondissement de l’intégration économique et du système financier régional.
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement, préoccupés par la hausse des prix des produits alimentaires dans l’Union, se sont félicités des efforts faits dans les différents pays pour la maîtrise des prix des produits de première nécessité.
Ils ont instruit les Organes et Institutions communautaires de poursuivre la mise en œuvre des mesures arrêtées dans le cadre du Programme de maîtrise de l’inflation et de relance de la production agricole dans l’Union.
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement se sont félicités des avancées réalisées dans le cadre de l’Initiative Régionale pour l’Energie Durable (IRED), qui se sont traduites par l’octroi de financements aux Etats Membres, d’un montant global de 130 milliards, mobilisés sur des ressources internes.
Examinant en outre la situation politique et sécuritaire au sein de la sous-région, les Chefs d’Etat et de Gouvernement se sont préoccupés de la prolifération des armes, de la multiplication des bandes armées, du trafic de drogue ainsi que du phénomène du terrorisme aux frontières de l’Union et décidé de faire de cette question un chantier majeur de l’Union.
La Conférence a invité les membres entrants de la Commission à préserver les acquis du processus d’intégration et à inscrire leurs actions dans le cadre de la Vision UEMOA 2020, notamment dans les domaines de la sécurité alimentaire, de l`énergie, de l’environnement et du climat. Ces défis doivent également tendre au renforcement des ressources de l’Union et à l’avènement d’une nouvelle ère de croissance dans l’espace UEMOA.
Succédant à l'Union monétaire ouest africaine (UMOA) créée en 1963, l’UEMOA, mise en place le 10 janvier 1994 à Dakar (Sénégal) où se trouve son siège, regroupe huit pays (Bénin, Burkina Faso, Mali, Niger, Togo, Sénégal Guinée-Bissau et Côte d’Ivoire) ayant en partage le franc CFA. Son siège est à Ouagadougou (Burkina Faso).
(AIP)
Elle a félicité les Instances de l’Union pour les actions menées pour juguler les conséquences de la crise sur la situation sociale, économique, monétaire et financière dans l’UEMOA.
Le sommet de lundi avait été précédé samedi de la session extraordinaire du Conseil des Ministres statutaire de l’UEMOA. Examinant ce Rapport, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont noté que la normalisation de la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire offre l’opportunité à l’Union de mettre en œuvre les actions prioritaires identifiées pour relever le défi du développement économique.
A cet effet, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont instruit le Conseil des Ministres et les Organes et Institutions communautaires, d’accélérer les travaux en cours pour la relance de la croissance économique, le développement des infrastructures de base ainsi que l’approfondissement de l’intégration économique et du système financier régional.
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement, préoccupés par la hausse des prix des produits alimentaires dans l’Union, se sont félicités des efforts faits dans les différents pays pour la maîtrise des prix des produits de première nécessité.
Ils ont instruit les Organes et Institutions communautaires de poursuivre la mise en œuvre des mesures arrêtées dans le cadre du Programme de maîtrise de l’inflation et de relance de la production agricole dans l’Union.
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement se sont félicités des avancées réalisées dans le cadre de l’Initiative Régionale pour l’Energie Durable (IRED), qui se sont traduites par l’octroi de financements aux Etats Membres, d’un montant global de 130 milliards, mobilisés sur des ressources internes.
Examinant en outre la situation politique et sécuritaire au sein de la sous-région, les Chefs d’Etat et de Gouvernement se sont préoccupés de la prolifération des armes, de la multiplication des bandes armées, du trafic de drogue ainsi que du phénomène du terrorisme aux frontières de l’Union et décidé de faire de cette question un chantier majeur de l’Union.
La Conférence a invité les membres entrants de la Commission à préserver les acquis du processus d’intégration et à inscrire leurs actions dans le cadre de la Vision UEMOA 2020, notamment dans les domaines de la sécurité alimentaire, de l`énergie, de l’environnement et du climat. Ces défis doivent également tendre au renforcement des ressources de l’Union et à l’avènement d’une nouvelle ère de croissance dans l’espace UEMOA.
Succédant à l'Union monétaire ouest africaine (UMOA) créée en 1963, l’UEMOA, mise en place le 10 janvier 1994 à Dakar (Sénégal) où se trouve son siège, regroupe huit pays (Bénin, Burkina Faso, Mali, Niger, Togo, Sénégal Guinée-Bissau et Côte d’Ivoire) ayant en partage le franc CFA. Son siège est à Ouagadougou (Burkina Faso).
(AIP)