Il faut bien en faire le constat ! L’avènement du Président Alassane Ouattara a constitué à booster notre pays, à le réinscrire dans le concert des nations. Depuis son investiture du 21 mai dernier, qui a vu la participation d’un parterre de personnalités, avec au premier plan, le Chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy, la Côte d’Ivoire a quitté les sentiers battus de l’autarcie diplomatique et politique pour prendre toute sa place sur l’Olympe des relations internationales. Le premier signal est venu de la participation effective du Président Ouattara au sommet du G8 de Deauville en France, du 26 au 28 mai. A cette tribune, Alassane Ouattara a porté la voix de notre pays, parlé de nos attentes et de notre priorité à promouvoir la paix et à vivre sur une terre réconciliée, où force sera à la liberté, à la démocratie et à la prospérité. C’est peu de dire que la moisson est prometteuse de belles fleurs qui commencent à éclore. Devant les grands du monde, il a exprimé les préoccupations de son peuple. C’est un programme de 10.000 milliards que le Président de la République attend pour ouvrir les vastes chantiers promis lors de la campagne présidentielle et pour donner du travail à ses compatriotes. Dès le lendemain de cette rencontre, Alassane Ouattara est arrivé à Abuja au Nigeria, où il a représenté dignement notre pays au « Presidential inauguration », la cérémonie d’investiture de son homologue Jonathan Goodluck. A Abuja, ADO a été accueilli avec ferveur par ses concitoyens qui y vivent et qui lui dit ouvertement et fermement qu’il est « l’homme de la situation » pour redorer le blason de la Côte d’Ivoire largement terni cette dernière décennie. Dans la capitale nigériane, le huitième étage du Transcorp Hilton ne désemplissait pas de visiteurs et de personnalités. En ce lieu huppé, Alassane Ouattara n’a jamais perdu de vue ses ambitions pour sa patrie. Pour le retour des anciens dirigeants et pour la sécurisation des frontières Ouest et Est de la Côte d’Ivoire, il a parlé avec Atta Mills du Ghana et Sirleaf Johnson du Liberia. Concrètement, il a été question de la mise en place d’un plan de sécurisation sous la direction de la CEDEAO. L’image était saisissante le dimanche dernier, après midi, après la rencontre entre le Président et ses compatriotes au Nigeria. Des dirigeants ont fait le pied de grue dans les couloirs du premier étage où se tenait la rencontre pour juste saluer Alassane Ouattara et échanger avec lui. Le phénomène Ouattara dépasse les frontières de la Côte d’Ivoire. Le dimanche dernier à Lomé, ses concitoyens ont attendu plus de six heures durant, son arrivée. Qu’importait la fatigue, la faim et la soif, ils sont restés et ont réservé un accueil triomphal au premier citoyen de leur pays. Avant-hier, au sommet de l’UEMOA dans la capitale togolaise, Ouattara était la vedette. Il a eu droit à des applaudissements nourris à l’évocation de son nom. C’est à juste titre que le Président Faure Gnassingbé a salué sa présence à ses assises et s’est réjoui du dénouement de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire, avec le triomphe du candidat de choix des Ivoiriens. Il a dit sans ambages que « la crise ivoirienne a bouleversé l’Union Monétaire et c’est pourquoi nous avons accueilli le rétablissement de l’ordre constitutionnel. Je voudrais saluer le retour de la paix et souhaiter que le processus de réconciliation puisse être couronné de succès ». C’est fort de cela que l’UEMOA a accordé la somme de deux milliards pour la commission « dialogue, vérité et réconciliation » dirigée par le Premier ministre Charles Konan Banny. Autre signal fort, le retour d’un Ivoirien, en la personne de Tiémoko Koné au poste de Gouverneur de la BCEAO. Autant le dire tout net. Ces trois rendez- vous ont rehaussé l’image de marque et la prestance de la Côte d’Ivoire. Si Gbagbo a fait plonger le pays durant cette dernière décennie, Alassane Ouattara s’emploie merveilleusement à le remettre sur les rails de la paix, de la prospérité et du développement. La marche vers la renaissance est amorcée.
BN
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