Guillaume Soro, Premier ministre
Il n’est plus à présenter. Secrétaire général des Forces nouvelles, il a, dans
le cadre du partage du pouvoir, été pour la première fois, ministre de la
communication, dans le gouvernement de réconciliation nationale du Premier
ministre Seydou Diarra, en 2003, à l’issue des accords inter-ivoiriens de Linas
Marcoussis. Lorsque, en 2005, Charles Konan Banny est nommé Premier
ministre, Guillaume Soro est le numéro deux du gouvernement, avec le poste de
ministre d’Etat, en charge de la reconstruction. Avant d’être Premier ministre
après la signature de l’Accord politique de Ouagadougou le 4 mars 2007 dans la
capitale burkinabé.
Ministres RDR, Hamed BAKAYOK (Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur)
L’homme de confiance. C’est un homme de communication qui garde
l’Intérieur. Militant de première heure du RDR, Hamed Bakayoko a fait preuve
d’une grande loyauté envers son parti et son Président, Alassane Ouattara.
Disponible et grand travailleur, son maintien à l’Intérieur avec un statut de
ministre d’Etat est la reconnaissance du mérite d’un ministre qui a su relever les
défis qui se sont toujours présentés à lui. Cet homme de confiance du Président
Ouattara a su régulièrement transformer le sable en or. On ne donne pas
l’Intérieur à n’importe qui…
Gilbert Kafana KONE (Ministre d’Etat, Ministre de l`Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité)
L’homme de devoir. Ingénieur des Travaux publics de formation, il aurait pu
être ministre, depuis longtemps. Mais il ne voulait l’être que lorsque Ouattara
serait élu. Dans son parti, le RDR, il s’est attelé à cela. Travailleur zélé,
ce cadre de banque se caractérise par sa rigueur et son intégrité. Directeur
opérationnel de la campagne du candidat Ouattara au premier tour de l’élection
présidentielle, la promotion du « général » Kafana en tant que ministre d’Etat,
ministre de l’emploi, n’est que justice.
Adama TOUNGARA (Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie)
Il est à sa place. Expert en mines et énergies, il est quasiment le père des
reformes dans le secteur. Il est l’un des fondateurs de la Petroci qui fait,
aujourd’hui, la fierté de l’industrie pétrolière ivoirienne. S’il a pu être, souvent,
contesté à la mairie d’Abobo, aux Mines Toungara, déjà membre de la
l’ancienne équipe, repart avec la faveur des jugements. C’est son truc, comme
on dit. Le Président Ouattara n’aurait pu trouver mieux dans son entourage pour
remettre de l’ordre dans ce secteur vampirisé par Laurent Gbagbo.
Kandia Kamissoko CAMARA (Ministre de l’Education Nationale)
Le défi. Elle a attendu longtemps. Aujourd’hui c’est son heure. L’enseignante de
formation et syndicaliste, n’est pas étrangère dans le domaine de l’Education.
Elle aussi, a été ministre dans le gouvernement de crise. Elle a réussi à relancer
les activités scolaires en évitant, pour l’instant, l’année blanche. Ce sera un défi.
Entrée en politique jeune, on lui reconnaît une intelligence politique dans son
parti. Il lui faudra néanmoins mériter la confiance du Président.
CISSE Ibrahima (Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique)
La reconnaissance. Celle du travail bien accompli. Cissé Bacongo, comme on
l’appelle, avait déjà ce portefeuille dans le difficile Gouvernement Gbagbo.
Enseignant lui-même, bien que ministre de l’opposant il a réussi à être en phase
avec tous. Ses performances dans le milieu parlaient en sa faveur.
Mamadou Sangafowa COULIBALY (Ministre de l’Agriculture)
Discret et travailleur. Il a longtemps œuvré dans l’ombre de Amadou Gon. A
l’Identification au parti, il a fait un formidable travail qui a porté ses fruits aux
élections. Ses 4 mois au Gouvernement d’avant élections lui ont permis de
montrer à tous qu’il avait le profil de l’emploi. Il lui revient de confirmer sinon
de faire mieux.
Maurice Kouakou BANDAMAN (Ministre de la Culture et de la Francophonie)
Il est à son poste. Ouattara n’aurait pas pu trouver mieux pour lui. Homme de
culture, enseignant et écrivain, Grand prix littéraire d’Afrique noire, il a été un
militant modèle. L’auteur du livre « Le fils de la femme mâle a travaillé », est un
homme de culture sans bruit et presque sans rien réclamer. Un trait de caractère
qui sied au président et à son ministère.
Souleymane Coty DIAKITE (Ministre de la Communication)
Effacé, mais travailleur. C’est un homme peu disert qui arrive à la
communication. Le maire d’Odienné n’aime pas beaucoup les cameras. Il
préfère travailler avec humilité et discrétion. A la communication, il lui faudra
forcer son caractère. De toute façon, de la médecine aux Ntic, où il a été des
années durant le PCA de la Poste et de l’ATCI, il a prouvé qu’il sait s’adapter.
Mamadou SANOGO (Ministre de la Construction, de l`Assainissement et de l`Urbanisme)
Ce n’est que justice. On pourrait dire que ce n’est pas tôt. Tellement il est
ministrable. Le ‘‘monsieur élections du RDR’’ a remarquablement travaillé
toutes ses années souvent à ses frais afin que Ouattara soit élu. Il se trouve à
un ministère qui sied à son tempérament d’homme intransigeant et rigoureux
dans le travail. Fondateur d’une des plus grandes Ecoles supérieures privées de
l’Afrique de l’Ouest, Sanogo est un bâtisseur.
Gaoussou TOURE (Ministre des Transports)
Le grand. Aussi bien par la taille que par son acharnement au travail. Il est
surnommé ‘’Multiproduit’’. Diplômé en Sciences Economiques, Gaoussou
Touré a été cadre à la Société générale de banque en Côte d’Ivoire (SGBCI).
Membre de l’Association pour le développement de l’anacarde en Afrique,
il a été récemment conseiller technique, puis directeur de cabinet adjoint au
Ministère de l’Agriculture. M. Touré a été un maillon clé dans l’élaboration du
programme de gouvernement du président Alassane Ouattara.
Adama BICTOGO (Ministre chargé de l`Intégration africaine)
Homme d’affaire prospère. Bictogo est aussi d’un entregent qui lui a permis
de se faire beaucoup d’amitié dans les pays d’Afrique. Il aura pour mission
de porter la voix pour la construction de l’Afrique. Bictogo s’est imposé à
tous. Par son travail et sa ‘‘vista’’. Sa promotion en tant que ministre est la
reconnaissance à un homme. Cet homme au contact facile est à son poste à
l’Intégration africaine. Et il a l’habitude de réussir.
Clément Bouéka NABO (Ministre des Eaux et Forêts)
On l’appelle « le bulldozer » de San-Pédro. Un fonceur qui ne recule devant
rien. En dépit des bourrasques, il a tenu la barque de la mairie de cette ville
balnéaire depuis 2000. En tant que leader politique, il a su donner de la voix
pour le positionnement de son leader auprès de l’opinion locale. La visite
du candidat Ouattara en précampagne dans cette région a été une réussite
mémorable.
Mme Nialé KABA (Ministre de la Promotion du Logement)
Economiste de formation, cette dame calme et discrète, n’en demeure pas moins
une bosseuse impénitente. Déjà en 1990, elle est remarquée par le premier
ministre Alassane Ouattara qui l’appelle à ses côtés en tant que conseillère
technique. Elle est une habituée des cabinets ministériels.
Anne-Désirée OULOTO (Ministre de la Salubrité urbaine)
Secrétaire nationale à la solidarité du RDR, Mme Anne Ouloto a été très vite
remarquée par sa ténacité au travail. Dans le cadre de la campagne électorale, le
président du RDR la nomme comme son porte-parole principale. Elle assumera
avec brio cette fonction pendant la campagne électorale. Originaire de l’Ouest
du pays, cette battante a été membre du cabinet du ministre Cissé Bacongo.
Ministres PDCI-RDA, Ahoussou Jeannot (Ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la Justice) :
Jeannot Ahoussou est député de Didiévi et Tié-N’Diékro Secrétaire général
adjoint du PDCI-RDA, chargé des affaires juridiques, cet avocat de formation
a été déjà ministre sous Laurent Gbagbo. Il était l’un des directeurs nationaux
de campagne du candidat du RHDP au second tour. Il jouit également d’une
confiance sans faille auprès du président Henri Konan Bédié. Gros travailleur,
Me Ahoussou est un homme du terrain qui bénéficie d’une respectabilité sans
faille dans sa région. L’actuel ministre de la Justice est actuellement à la tête de
l’Association des Cadres et Elus PDCI-RDA du Grand centre. C’est à lui qu’il
revient la lourde tâche du contentieux judiciaire après la crise postélectorale et la
reforme de la justice ivoirienne.
Patrick Achi (Ministre des Infrastructures économiques)
Patrick Achi est ingénieur de formation. Il a fait ses études à l’Université
de Paris I, Sorbonne et à l’Université de Stanford en Californie aux Etats-
Unis. Il a été président du Conseil d’administration de la Société d’opération
ivoirienne d’électricité (SOPIE). Il occupe aujourd’hui le poste de ministre des
Infrastructures qu’il avait déjà occupé sous Laurent Gbagbo. Le ministre Patrick
Achi est père de 3 enfants.
Allah Kouadio Rémi (Ministre de l’Environnement et du développement durable)
Le ministre Allah Kouadio Rémi est député de Toumodi. Il occupe le poste de
délégué départementale du PDCI-RDA à Toumodi. Pharmacien de formation,
il a été au plan professionnel responsable du service pharmacie au CHU de
Cocody et membre du conseil d’administration de Pharma finance S.A. Il a été
le ministre de la Santé publique dans le gouvernement Banny. Un ministère dont
il assumait encore l’intérim jusqu’à mercredi dernier. Le ministre Allah Kouadio
Rémi est désormais à la tête d’un nouveau département auquel il doit donner une
personnalité et un contenu.
Daniel Kablan Duncan (ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères)
Le ministre Kablan Duncan n’est pas un inconnu des Ivoiriens. Cet éminent
économiste a été sous Houphouët-Boigny ministre de l’Economie et des
Finances dans le gouvernement Ouattara de 1990 à 1993. Et Premier ministre
sous Henri Konan Bédié de 1994 à 1999. C’est un véritable come-back que fait
le délégué départemental PDCI-RDA de Grand-Bassam et inspecteur général du
PDCI-RDA. C’est à lui qu’il revient désormais de gérer la diplomatie ivoirienne.
Banzio Dagobert (Ministre du Commerce)
L’ancien patron de la Caisse Nationale de Stabilisation est au PDCI, secrétaire
national adjoint chargé des Infrastructures. Député de Bloléquin, le ministre
Banzio a été d’abord ministre des Sports avant d’’occuper le portefeuille des
Infrastructures dans le dernier gouvernement de Laurent Gbagbo. Aujourd’hui,
c’est le poste de ministre de Commerce que cet ingénieur des Travaux publics
et un DEA en économie va occuper pour, sans doute, le bonheur des acteurs du
secteur.
Adjoumani Kouassi Kobenan (Ministre des Ressources animales et Halieutiques)
Le ministre Adjoumani n’est pas également un inconnu des Ivoiriens. Le
président du Conseil général de Tanda a déjà occupé ce poste sous Laurent
Gbagbo. Professeur de Lettres modernes, Kouassi Adjoumani est aussi député
de Tanda. Il lui appartient de démontrer que la confiance que lui donne le
président de la République n’est pas usurpée.
Pr Thérèse N’Dri-Yoman (Ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le SIDA)
Le Pr N’Dri-Yoman est originaire de Bouaflé. Elle était doyenne de la Faculté
de médecine. Au PDCI-RDA son parti politique, elle est secrétaire nationale
adjointe chargée de l’éducation et de la formation et membre du bureau
politique. Elle était avant d’occuper le portefeuille de ministre, directrice
générale de la santé.
Raymonde Goudou Coffie (Ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant )
Goudou Coffie Raymonde est pharmacienne de formation. Elle est membre du
bureau politique du PDCI-RDA et de la Haute direction de ce parti. Elle a été
responsable de la sous-commission Hébergement pour l’investiture du président
de la République. Pour cette originaire de Toumodi, ce poste ministériel est à la
fois un test et un baptême du feu.
Charles Koffi Diby (Ministre de l’Economie et des Finances)
L’argentier. En définitive, on peut dire que le poste lui colle à la peau. Diby
est ministre de l’Economie depuis plusieurs gouvernements. Avec lui, la Côte
d’ivoire a connu plusieurs succès, surtout au niveau des négociations avec
les bailleurs de fonds. A équidistance des chapelles politiques, l’ex patron du
Trésor et de la comptabilité publique n’en est pas moins supposé proche du
PDCI. Il devra travailler de concert avec le chef de l’Etat pour l’achèvement de
l’initiative PPTE.
Ministres UDPCI Albert Toikeusse MABRI (Ministre d'Etat, Ministre du Plan et du Développement)
Toikeusse MABRI est Docteur d’État en Médecine. D’abord, titulaire d’un
Master en santé publique obtenu à Washington University, aux Etats-Unis, il
est également détenteur de plusieurs certificats dans les domaines de Santé et
de l’Environnement. Du point de vue politique et associatif, il est le président
de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI). Formant
aujourd’hui, avec les président Henri Konan Bédié, Alassane Dramane Ouattara
et Innocent Anaky Kobenan, le groupe des quatre leaders du RHDP, Albert
Toikeusse Mabri est depuis Marcoussis, membre de plusieurs gouvernements.
Albert FLINDE (Ministre de l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle)
Après son Doctorat de 3ème cycle à la faculté des sciences économiques de
l’université de Paris X Nanterre en 1985, il fit dès son retour au pays, son
entrée au Ministère de l’Economie et des Finances comme chargé d’études à
la Direction de la planification, puis chef de service de ce même département.
Nominé comme directeur de cabinet du ministère de l’Intégration et de la
Coopération en 2006, il est par la suite transféré comme Directeur de Cabinet du
Ministère des Transports. Avant d’être Ministre des Transports dans le dernier
gouvernement Soro, sous le régime Gbagbo.
Ministre MFA Philippe LEGRE (Ministre des Sports et Loisirs)
Le nouveau ministre des Sports et Loisirs est titulaire d’un diplôme d’ingénieur
en Economie coopérative. Marié et père de six enfants, Philippe Legré Dakpa
occupait avant sa nomination, le mercredi 1er juin dernier, le fauteuil de
secrétaire général du Mouvement des Forces de l’Avenir (MFA) du président
Innocent Kobenan Anaky. Vice-président du Directoire du RHDP et membre du
Haut conseil du RHDP, Legré Philippe succède à ce département ministériel à
Dagobert Banzio.
Ministre UPCI Konan GNAMIEN (Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme
Administrative)
A sa sortie de l’Ecole nationale d’Administration, il est d’abord administrateur
des services financiers, Directeur des statistiques, puis Directeur de la législation
à la direction générale des douanes. Gnamien Konan continue sa progression
au fil des ans, devenant Conseiller à la direction générale des douanes, puis
Directeur général des douanes, poste qu’il décroche à la suite d’une compétition
ouverte et transparente. Il demeurera numéro un des douanes ivoiriennes de
juin 2001 à avril 2008. Il est connu pour sa rigueur dans le travail. Candidat
malheureux au premier tour de la dernière élection présidentielle, Gnamien
Konan s’est rallié, depuis, au candidat du RHDP, devenant à part entière un
membre de la famille houphouetiste.
Ministres de la société civile Charles Aké ATCHIMON (Ministre du Tourisme)
Ancien Ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Maroc, il a été l’un des premiers
diplomates à reconnaître la légalité et la légitimité de l’élection du président
Alassane Ouattara. Il est connu comme étant un homme honnête et loyal.
Bruno Nabagné KONE (Ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la
Communication)
On dit de lui qu’il fait partie de la crème de l’élite ivoirienne. Anciennement
Directeur général de Côte d’Ivoire Télécom (2005-2008), Bruno Nabagné
KONE assure, depuis février 2011, la direction des Affaires règlementaires du
groupe France Télécom-Orange de la zone AMEA (Afrique, Moyen-Orient,
Asie). Avec pour compétences, comptabilité, gestion financière, management
des entreprises et bien d’autres, l’homme a, dès le début de sa carrière, occupé
plusieurs postes de direction financière d’entreprises industrielles et de service
en Côte d’Ivoire (dont Comafrique Entreprises, Groupe SIFCOM). Cet ancien
de l’Ecole supérieure de commerce d’Abidjan est marié et père de quatre
enfants.
Mathieu Babaud DARRET (Ministre chargé des Ex combattants et des Victimes de Guerre)
Membre de la Société civile, Mathieu Babaud DARRET est le frère cadet de feu
le professeur Frédéric Guédé Guina. Celui-ci anciennement Secrétaire général
adjoint du Rassemblement des Républicains (RDR) chargé de la défense et de la
sécurité. Professeur d’université, chef du département de biochimie à la Faculté
des sciences de l'Université de Cocody-Abidjan (1991-1996), Guédé Guina était
le Maire de la commune de Daloa jusqu’à son décès en 2009.
Paul Koffi KOFFI(Ministre délégué auprès du Premier Ministre, Ministre de la Défense)
Ingénieur statisticien économiste diplômé de l'ENSEA-Abidjan (1980) et
de l'ENSAE-CESD Paris (1983), Paul Koffi KOFFI a été, au plan national,
chargé d'études, sous directeur, puis directeur de l'emploi au ministère du
travail de 1984 à 1989. Rappelé par le gouvernement ivoirien en pour rejoindre
le ministère de l'Economie et des Finances comme conseiller technique,
puis comme directeur de cabinet adjoint. A partir de 2000, il a été conseiller
économique du Premier ministre. Et sans discontinuité et à ce titre, il a servi
tous les Premiers ministres qui se sont succédé depuis cette date, avant d’être
nommé Directeur de cabinet du Premier ministre Guillaume Soro, chargé du
Programme de sortie de crise.
Ministres des Forces nouvelles, Moussa Dosso (Ministre de l'industrie)
Secrétaire national chargé des Finances des Forces nouvelles, on l’appelle ‘’le
ministre des Finances’’ des FN. Dosso Moussa était, avant l’éclatement
de la crise, numéro deux du CEPICI. Il a été successivement ministre de
l’Enseignement technique, du commerce avant de quitter le gouvernement. Il y
fait son retour au poste de ministre de l’Industrie.
Sidiki Konaté (Ministre de l'artisanat et de la promotion des PME)
Comme Guillaume Soro, il est l’une des figures de proue de l’ex-rébellion.
Ce qui lui a valu le poste de porte-parole des FN qu’il a occupé durant de
longues années avant de laisser la place à Affoussy Bamba et Félicien Sékongo.
Konaté Sidiki, est l’un des fondateurs de la FESCI. Ministre du Tourisme et de
l’Artisanat dans le gouvernement précédent, il s’est investi dans le règlement de
la crise postélectorale dans l’ouest du pays. Il a parcouru les différents villages
pour appeler les uns et les autres à la réconciliation. Konaté Sidiki est natif de
Man où il a fait ses études primaires et secondaires.
Gnénéma Coulibaly (Ministre chargé des droits de l'homme et des libertés publiques)
Magistrat de formation, il a servi dans plusieurs villes du pays dont
Abengourou. Lorsque la rébellion éclate en 2002, Gnénéma Coulibaly rejoint
les Forces nouvelles. Il est membre de la CEI où il occupe le poste de Vice-
président de l’institution. Il a joué sa partition dans l’organisation et la réussite
de la présidentielle.
Alain Michel Lobognon (Ministre de la promotion de la jeunesse et du service civique)
Il a commencé sa carrière ‘’politique’’ au RDR où il était secrétaire général du
RJR sous Odjé Tiakoré. Au sein des Forces nouvelles, il assure les fonctions
de Directeur de la communication des FN. A la faveur de l’APO, Alain
Michel Lobognon est nommé Conseiller spécial du Premier ministre chargé
de la communication et des médias. Il occupe aussi le poste de vice-président
de la Commission nationale de supervision de l’identification (CNSI). Il
est également dirigeant sportif car président du Club Omnisport de Fresco
(COFRE), la ville dont il est originaire. Depuis mercredi dernier ‘’Alino’’ est
ministre de la promotion de la jeunesse et du service civique.
Il n’est plus à présenter. Secrétaire général des Forces nouvelles, il a, dans
le cadre du partage du pouvoir, été pour la première fois, ministre de la
communication, dans le gouvernement de réconciliation nationale du Premier
ministre Seydou Diarra, en 2003, à l’issue des accords inter-ivoiriens de Linas
Marcoussis. Lorsque, en 2005, Charles Konan Banny est nommé Premier
ministre, Guillaume Soro est le numéro deux du gouvernement, avec le poste de
ministre d’Etat, en charge de la reconstruction. Avant d’être Premier ministre
après la signature de l’Accord politique de Ouagadougou le 4 mars 2007 dans la
capitale burkinabé.
Ministres RDR, Hamed BAKAYOK (Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur)
L’homme de confiance. C’est un homme de communication qui garde
l’Intérieur. Militant de première heure du RDR, Hamed Bakayoko a fait preuve
d’une grande loyauté envers son parti et son Président, Alassane Ouattara.
Disponible et grand travailleur, son maintien à l’Intérieur avec un statut de
ministre d’Etat est la reconnaissance du mérite d’un ministre qui a su relever les
défis qui se sont toujours présentés à lui. Cet homme de confiance du Président
Ouattara a su régulièrement transformer le sable en or. On ne donne pas
l’Intérieur à n’importe qui…
Gilbert Kafana KONE (Ministre d’Etat, Ministre de l`Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité)
L’homme de devoir. Ingénieur des Travaux publics de formation, il aurait pu
être ministre, depuis longtemps. Mais il ne voulait l’être que lorsque Ouattara
serait élu. Dans son parti, le RDR, il s’est attelé à cela. Travailleur zélé,
ce cadre de banque se caractérise par sa rigueur et son intégrité. Directeur
opérationnel de la campagne du candidat Ouattara au premier tour de l’élection
présidentielle, la promotion du « général » Kafana en tant que ministre d’Etat,
ministre de l’emploi, n’est que justice.
Adama TOUNGARA (Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie)
Il est à sa place. Expert en mines et énergies, il est quasiment le père des
reformes dans le secteur. Il est l’un des fondateurs de la Petroci qui fait,
aujourd’hui, la fierté de l’industrie pétrolière ivoirienne. S’il a pu être, souvent,
contesté à la mairie d’Abobo, aux Mines Toungara, déjà membre de la
l’ancienne équipe, repart avec la faveur des jugements. C’est son truc, comme
on dit. Le Président Ouattara n’aurait pu trouver mieux dans son entourage pour
remettre de l’ordre dans ce secteur vampirisé par Laurent Gbagbo.
Kandia Kamissoko CAMARA (Ministre de l’Education Nationale)
Le défi. Elle a attendu longtemps. Aujourd’hui c’est son heure. L’enseignante de
formation et syndicaliste, n’est pas étrangère dans le domaine de l’Education.
Elle aussi, a été ministre dans le gouvernement de crise. Elle a réussi à relancer
les activités scolaires en évitant, pour l’instant, l’année blanche. Ce sera un défi.
Entrée en politique jeune, on lui reconnaît une intelligence politique dans son
parti. Il lui faudra néanmoins mériter la confiance du Président.
CISSE Ibrahima (Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique)
La reconnaissance. Celle du travail bien accompli. Cissé Bacongo, comme on
l’appelle, avait déjà ce portefeuille dans le difficile Gouvernement Gbagbo.
Enseignant lui-même, bien que ministre de l’opposant il a réussi à être en phase
avec tous. Ses performances dans le milieu parlaient en sa faveur.
Mamadou Sangafowa COULIBALY (Ministre de l’Agriculture)
Discret et travailleur. Il a longtemps œuvré dans l’ombre de Amadou Gon. A
l’Identification au parti, il a fait un formidable travail qui a porté ses fruits aux
élections. Ses 4 mois au Gouvernement d’avant élections lui ont permis de
montrer à tous qu’il avait le profil de l’emploi. Il lui revient de confirmer sinon
de faire mieux.
Maurice Kouakou BANDAMAN (Ministre de la Culture et de la Francophonie)
Il est à son poste. Ouattara n’aurait pas pu trouver mieux pour lui. Homme de
culture, enseignant et écrivain, Grand prix littéraire d’Afrique noire, il a été un
militant modèle. L’auteur du livre « Le fils de la femme mâle a travaillé », est un
homme de culture sans bruit et presque sans rien réclamer. Un trait de caractère
qui sied au président et à son ministère.
Souleymane Coty DIAKITE (Ministre de la Communication)
Effacé, mais travailleur. C’est un homme peu disert qui arrive à la
communication. Le maire d’Odienné n’aime pas beaucoup les cameras. Il
préfère travailler avec humilité et discrétion. A la communication, il lui faudra
forcer son caractère. De toute façon, de la médecine aux Ntic, où il a été des
années durant le PCA de la Poste et de l’ATCI, il a prouvé qu’il sait s’adapter.
Mamadou SANOGO (Ministre de la Construction, de l`Assainissement et de l`Urbanisme)
Ce n’est que justice. On pourrait dire que ce n’est pas tôt. Tellement il est
ministrable. Le ‘‘monsieur élections du RDR’’ a remarquablement travaillé
toutes ses années souvent à ses frais afin que Ouattara soit élu. Il se trouve à
un ministère qui sied à son tempérament d’homme intransigeant et rigoureux
dans le travail. Fondateur d’une des plus grandes Ecoles supérieures privées de
l’Afrique de l’Ouest, Sanogo est un bâtisseur.
Gaoussou TOURE (Ministre des Transports)
Le grand. Aussi bien par la taille que par son acharnement au travail. Il est
surnommé ‘’Multiproduit’’. Diplômé en Sciences Economiques, Gaoussou
Touré a été cadre à la Société générale de banque en Côte d’Ivoire (SGBCI).
Membre de l’Association pour le développement de l’anacarde en Afrique,
il a été récemment conseiller technique, puis directeur de cabinet adjoint au
Ministère de l’Agriculture. M. Touré a été un maillon clé dans l’élaboration du
programme de gouvernement du président Alassane Ouattara.
Adama BICTOGO (Ministre chargé de l`Intégration africaine)
Homme d’affaire prospère. Bictogo est aussi d’un entregent qui lui a permis
de se faire beaucoup d’amitié dans les pays d’Afrique. Il aura pour mission
de porter la voix pour la construction de l’Afrique. Bictogo s’est imposé à
tous. Par son travail et sa ‘‘vista’’. Sa promotion en tant que ministre est la
reconnaissance à un homme. Cet homme au contact facile est à son poste à
l’Intégration africaine. Et il a l’habitude de réussir.
Clément Bouéka NABO (Ministre des Eaux et Forêts)
On l’appelle « le bulldozer » de San-Pédro. Un fonceur qui ne recule devant
rien. En dépit des bourrasques, il a tenu la barque de la mairie de cette ville
balnéaire depuis 2000. En tant que leader politique, il a su donner de la voix
pour le positionnement de son leader auprès de l’opinion locale. La visite
du candidat Ouattara en précampagne dans cette région a été une réussite
mémorable.
Mme Nialé KABA (Ministre de la Promotion du Logement)
Economiste de formation, cette dame calme et discrète, n’en demeure pas moins
une bosseuse impénitente. Déjà en 1990, elle est remarquée par le premier
ministre Alassane Ouattara qui l’appelle à ses côtés en tant que conseillère
technique. Elle est une habituée des cabinets ministériels.
Anne-Désirée OULOTO (Ministre de la Salubrité urbaine)
Secrétaire nationale à la solidarité du RDR, Mme Anne Ouloto a été très vite
remarquée par sa ténacité au travail. Dans le cadre de la campagne électorale, le
président du RDR la nomme comme son porte-parole principale. Elle assumera
avec brio cette fonction pendant la campagne électorale. Originaire de l’Ouest
du pays, cette battante a été membre du cabinet du ministre Cissé Bacongo.
Ministres PDCI-RDA, Ahoussou Jeannot (Ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la Justice) :
Jeannot Ahoussou est député de Didiévi et Tié-N’Diékro Secrétaire général
adjoint du PDCI-RDA, chargé des affaires juridiques, cet avocat de formation
a été déjà ministre sous Laurent Gbagbo. Il était l’un des directeurs nationaux
de campagne du candidat du RHDP au second tour. Il jouit également d’une
confiance sans faille auprès du président Henri Konan Bédié. Gros travailleur,
Me Ahoussou est un homme du terrain qui bénéficie d’une respectabilité sans
faille dans sa région. L’actuel ministre de la Justice est actuellement à la tête de
l’Association des Cadres et Elus PDCI-RDA du Grand centre. C’est à lui qu’il
revient la lourde tâche du contentieux judiciaire après la crise postélectorale et la
reforme de la justice ivoirienne.
Patrick Achi (Ministre des Infrastructures économiques)
Patrick Achi est ingénieur de formation. Il a fait ses études à l’Université
de Paris I, Sorbonne et à l’Université de Stanford en Californie aux Etats-
Unis. Il a été président du Conseil d’administration de la Société d’opération
ivoirienne d’électricité (SOPIE). Il occupe aujourd’hui le poste de ministre des
Infrastructures qu’il avait déjà occupé sous Laurent Gbagbo. Le ministre Patrick
Achi est père de 3 enfants.
Allah Kouadio Rémi (Ministre de l’Environnement et du développement durable)
Le ministre Allah Kouadio Rémi est député de Toumodi. Il occupe le poste de
délégué départementale du PDCI-RDA à Toumodi. Pharmacien de formation,
il a été au plan professionnel responsable du service pharmacie au CHU de
Cocody et membre du conseil d’administration de Pharma finance S.A. Il a été
le ministre de la Santé publique dans le gouvernement Banny. Un ministère dont
il assumait encore l’intérim jusqu’à mercredi dernier. Le ministre Allah Kouadio
Rémi est désormais à la tête d’un nouveau département auquel il doit donner une
personnalité et un contenu.
Daniel Kablan Duncan (ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères)
Le ministre Kablan Duncan n’est pas un inconnu des Ivoiriens. Cet éminent
économiste a été sous Houphouët-Boigny ministre de l’Economie et des
Finances dans le gouvernement Ouattara de 1990 à 1993. Et Premier ministre
sous Henri Konan Bédié de 1994 à 1999. C’est un véritable come-back que fait
le délégué départemental PDCI-RDA de Grand-Bassam et inspecteur général du
PDCI-RDA. C’est à lui qu’il revient désormais de gérer la diplomatie ivoirienne.
Banzio Dagobert (Ministre du Commerce)
L’ancien patron de la Caisse Nationale de Stabilisation est au PDCI, secrétaire
national adjoint chargé des Infrastructures. Député de Bloléquin, le ministre
Banzio a été d’abord ministre des Sports avant d’’occuper le portefeuille des
Infrastructures dans le dernier gouvernement de Laurent Gbagbo. Aujourd’hui,
c’est le poste de ministre de Commerce que cet ingénieur des Travaux publics
et un DEA en économie va occuper pour, sans doute, le bonheur des acteurs du
secteur.
Adjoumani Kouassi Kobenan (Ministre des Ressources animales et Halieutiques)
Le ministre Adjoumani n’est pas également un inconnu des Ivoiriens. Le
président du Conseil général de Tanda a déjà occupé ce poste sous Laurent
Gbagbo. Professeur de Lettres modernes, Kouassi Adjoumani est aussi député
de Tanda. Il lui appartient de démontrer que la confiance que lui donne le
président de la République n’est pas usurpée.
Pr Thérèse N’Dri-Yoman (Ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le SIDA)
Le Pr N’Dri-Yoman est originaire de Bouaflé. Elle était doyenne de la Faculté
de médecine. Au PDCI-RDA son parti politique, elle est secrétaire nationale
adjointe chargée de l’éducation et de la formation et membre du bureau
politique. Elle était avant d’occuper le portefeuille de ministre, directrice
générale de la santé.
Raymonde Goudou Coffie (Ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant )
Goudou Coffie Raymonde est pharmacienne de formation. Elle est membre du
bureau politique du PDCI-RDA et de la Haute direction de ce parti. Elle a été
responsable de la sous-commission Hébergement pour l’investiture du président
de la République. Pour cette originaire de Toumodi, ce poste ministériel est à la
fois un test et un baptême du feu.
Charles Koffi Diby (Ministre de l’Economie et des Finances)
L’argentier. En définitive, on peut dire que le poste lui colle à la peau. Diby
est ministre de l’Economie depuis plusieurs gouvernements. Avec lui, la Côte
d’ivoire a connu plusieurs succès, surtout au niveau des négociations avec
les bailleurs de fonds. A équidistance des chapelles politiques, l’ex patron du
Trésor et de la comptabilité publique n’en est pas moins supposé proche du
PDCI. Il devra travailler de concert avec le chef de l’Etat pour l’achèvement de
l’initiative PPTE.
Ministres UDPCI Albert Toikeusse MABRI (Ministre d'Etat, Ministre du Plan et du Développement)
Toikeusse MABRI est Docteur d’État en Médecine. D’abord, titulaire d’un
Master en santé publique obtenu à Washington University, aux Etats-Unis, il
est également détenteur de plusieurs certificats dans les domaines de Santé et
de l’Environnement. Du point de vue politique et associatif, il est le président
de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI). Formant
aujourd’hui, avec les président Henri Konan Bédié, Alassane Dramane Ouattara
et Innocent Anaky Kobenan, le groupe des quatre leaders du RHDP, Albert
Toikeusse Mabri est depuis Marcoussis, membre de plusieurs gouvernements.
Albert FLINDE (Ministre de l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle)
Après son Doctorat de 3ème cycle à la faculté des sciences économiques de
l’université de Paris X Nanterre en 1985, il fit dès son retour au pays, son
entrée au Ministère de l’Economie et des Finances comme chargé d’études à
la Direction de la planification, puis chef de service de ce même département.
Nominé comme directeur de cabinet du ministère de l’Intégration et de la
Coopération en 2006, il est par la suite transféré comme Directeur de Cabinet du
Ministère des Transports. Avant d’être Ministre des Transports dans le dernier
gouvernement Soro, sous le régime Gbagbo.
Ministre MFA Philippe LEGRE (Ministre des Sports et Loisirs)
Le nouveau ministre des Sports et Loisirs est titulaire d’un diplôme d’ingénieur
en Economie coopérative. Marié et père de six enfants, Philippe Legré Dakpa
occupait avant sa nomination, le mercredi 1er juin dernier, le fauteuil de
secrétaire général du Mouvement des Forces de l’Avenir (MFA) du président
Innocent Kobenan Anaky. Vice-président du Directoire du RHDP et membre du
Haut conseil du RHDP, Legré Philippe succède à ce département ministériel à
Dagobert Banzio.
Ministre UPCI Konan GNAMIEN (Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme
Administrative)
A sa sortie de l’Ecole nationale d’Administration, il est d’abord administrateur
des services financiers, Directeur des statistiques, puis Directeur de la législation
à la direction générale des douanes. Gnamien Konan continue sa progression
au fil des ans, devenant Conseiller à la direction générale des douanes, puis
Directeur général des douanes, poste qu’il décroche à la suite d’une compétition
ouverte et transparente. Il demeurera numéro un des douanes ivoiriennes de
juin 2001 à avril 2008. Il est connu pour sa rigueur dans le travail. Candidat
malheureux au premier tour de la dernière élection présidentielle, Gnamien
Konan s’est rallié, depuis, au candidat du RHDP, devenant à part entière un
membre de la famille houphouetiste.
Ministres de la société civile Charles Aké ATCHIMON (Ministre du Tourisme)
Ancien Ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Maroc, il a été l’un des premiers
diplomates à reconnaître la légalité et la légitimité de l’élection du président
Alassane Ouattara. Il est connu comme étant un homme honnête et loyal.
Bruno Nabagné KONE (Ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la
Communication)
On dit de lui qu’il fait partie de la crème de l’élite ivoirienne. Anciennement
Directeur général de Côte d’Ivoire Télécom (2005-2008), Bruno Nabagné
KONE assure, depuis février 2011, la direction des Affaires règlementaires du
groupe France Télécom-Orange de la zone AMEA (Afrique, Moyen-Orient,
Asie). Avec pour compétences, comptabilité, gestion financière, management
des entreprises et bien d’autres, l’homme a, dès le début de sa carrière, occupé
plusieurs postes de direction financière d’entreprises industrielles et de service
en Côte d’Ivoire (dont Comafrique Entreprises, Groupe SIFCOM). Cet ancien
de l’Ecole supérieure de commerce d’Abidjan est marié et père de quatre
enfants.
Mathieu Babaud DARRET (Ministre chargé des Ex combattants et des Victimes de Guerre)
Membre de la Société civile, Mathieu Babaud DARRET est le frère cadet de feu
le professeur Frédéric Guédé Guina. Celui-ci anciennement Secrétaire général
adjoint du Rassemblement des Républicains (RDR) chargé de la défense et de la
sécurité. Professeur d’université, chef du département de biochimie à la Faculté
des sciences de l'Université de Cocody-Abidjan (1991-1996), Guédé Guina était
le Maire de la commune de Daloa jusqu’à son décès en 2009.
Paul Koffi KOFFI(Ministre délégué auprès du Premier Ministre, Ministre de la Défense)
Ingénieur statisticien économiste diplômé de l'ENSEA-Abidjan (1980) et
de l'ENSAE-CESD Paris (1983), Paul Koffi KOFFI a été, au plan national,
chargé d'études, sous directeur, puis directeur de l'emploi au ministère du
travail de 1984 à 1989. Rappelé par le gouvernement ivoirien en pour rejoindre
le ministère de l'Economie et des Finances comme conseiller technique,
puis comme directeur de cabinet adjoint. A partir de 2000, il a été conseiller
économique du Premier ministre. Et sans discontinuité et à ce titre, il a servi
tous les Premiers ministres qui se sont succédé depuis cette date, avant d’être
nommé Directeur de cabinet du Premier ministre Guillaume Soro, chargé du
Programme de sortie de crise.
Ministres des Forces nouvelles, Moussa Dosso (Ministre de l'industrie)
Secrétaire national chargé des Finances des Forces nouvelles, on l’appelle ‘’le
ministre des Finances’’ des FN. Dosso Moussa était, avant l’éclatement
de la crise, numéro deux du CEPICI. Il a été successivement ministre de
l’Enseignement technique, du commerce avant de quitter le gouvernement. Il y
fait son retour au poste de ministre de l’Industrie.
Sidiki Konaté (Ministre de l'artisanat et de la promotion des PME)
Comme Guillaume Soro, il est l’une des figures de proue de l’ex-rébellion.
Ce qui lui a valu le poste de porte-parole des FN qu’il a occupé durant de
longues années avant de laisser la place à Affoussy Bamba et Félicien Sékongo.
Konaté Sidiki, est l’un des fondateurs de la FESCI. Ministre du Tourisme et de
l’Artisanat dans le gouvernement précédent, il s’est investi dans le règlement de
la crise postélectorale dans l’ouest du pays. Il a parcouru les différents villages
pour appeler les uns et les autres à la réconciliation. Konaté Sidiki est natif de
Man où il a fait ses études primaires et secondaires.
Gnénéma Coulibaly (Ministre chargé des droits de l'homme et des libertés publiques)
Magistrat de formation, il a servi dans plusieurs villes du pays dont
Abengourou. Lorsque la rébellion éclate en 2002, Gnénéma Coulibaly rejoint
les Forces nouvelles. Il est membre de la CEI où il occupe le poste de Vice-
président de l’institution. Il a joué sa partition dans l’organisation et la réussite
de la présidentielle.
Alain Michel Lobognon (Ministre de la promotion de la jeunesse et du service civique)
Il a commencé sa carrière ‘’politique’’ au RDR où il était secrétaire général du
RJR sous Odjé Tiakoré. Au sein des Forces nouvelles, il assure les fonctions
de Directeur de la communication des FN. A la faveur de l’APO, Alain
Michel Lobognon est nommé Conseiller spécial du Premier ministre chargé
de la communication et des médias. Il occupe aussi le poste de vice-président
de la Commission nationale de supervision de l’identification (CNSI). Il
est également dirigeant sportif car président du Club Omnisport de Fresco
(COFRE), la ville dont il est originaire. Depuis mercredi dernier ‘’Alino’’ est
ministre de la promotion de la jeunesse et du service civique.