ABIDJAN - Le nouveau gouvernement du président ivoirien Alassane Ouattara a tenu vendredi son premier conseil des ministres, placé sous le signe de la "réconciliation" et de la "reconstruction" après une sanglante crise post-électorale, a constaté une journaliste de l`AFP.
L`équipe gouvernementale - 36 ministres au total - a rejoint dans la matinée le palais présidentiel d`Abidjan, en pleine réfection, après l`annonce mercredi du nouveau cabinet.
A la sortie, le Premier ministre Guillaume Soro, reconduit, a expliqué devant la presse que les priorités étaient "la réconciliation entre les fils et les filles de la Côte d`Ivoire", "la reconstruction du pays après cette longue traversée du désert" et "la sécurité".
Par ailleurs, selon M. Soro, le chef de l`Etat "a regretté" que le parti de l`ex-président Laurent Gbagbo n`ait pas "saisi (sa) main tendue" pour entrer au gouvernement.
Le Front populaire ivoirien (FPI) avait posé des conditions à sa participation, notamment la libération de M. Gbagbo, en résidence surveillée dans le nord, et de ses responsables en détention.
Le nouveau gouvernement, bâti autour du parti de M. Ouattara et de ses alliés, devrait durer jusqu`aux législatives prévues à la fin de l`année.
Dans l`immédiat, il doit rétablir l`ordre et réorganiser les forces de sécurité, lancer le chantier de la réconciliation et relever une économie très abîmée.
M. Ouattara a été investi le 21 mai, épilogue d`une crise meurtrière - près de 3.000 morts, selon les nouvelles autorités - née du refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir après sa défaite au scrutin de novembre 2010.
L`ex-chef d`Etat a été arrêté le 11 avril après dix jours de guerre dans Abidjan entre ses fidèles et les forces de son rival, appuyées par l`ONU et la
France.
L`équipe gouvernementale - 36 ministres au total - a rejoint dans la matinée le palais présidentiel d`Abidjan, en pleine réfection, après l`annonce mercredi du nouveau cabinet.
A la sortie, le Premier ministre Guillaume Soro, reconduit, a expliqué devant la presse que les priorités étaient "la réconciliation entre les fils et les filles de la Côte d`Ivoire", "la reconstruction du pays après cette longue traversée du désert" et "la sécurité".
Par ailleurs, selon M. Soro, le chef de l`Etat "a regretté" que le parti de l`ex-président Laurent Gbagbo n`ait pas "saisi (sa) main tendue" pour entrer au gouvernement.
Le Front populaire ivoirien (FPI) avait posé des conditions à sa participation, notamment la libération de M. Gbagbo, en résidence surveillée dans le nord, et de ses responsables en détention.
Le nouveau gouvernement, bâti autour du parti de M. Ouattara et de ses alliés, devrait durer jusqu`aux législatives prévues à la fin de l`année.
Dans l`immédiat, il doit rétablir l`ordre et réorganiser les forces de sécurité, lancer le chantier de la réconciliation et relever une économie très abîmée.
M. Ouattara a été investi le 21 mai, épilogue d`une crise meurtrière - près de 3.000 morts, selon les nouvelles autorités - née du refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir après sa défaite au scrutin de novembre 2010.
L`ex-chef d`Etat a été arrêté le 11 avril après dix jours de guerre dans Abidjan entre ses fidèles et les forces de son rival, appuyées par l`ONU et la
France.