Moins d’un mois après son investiture à Yamoussoukro, le Président Alassane Ouattara donne des signes prometteurs dans le sens du redressement de la Côte d’Ivoire. Vu les défis énormes qui attendent le nouveau chef de l’Etat ivoirien. Les Ivoiriens attendent de lui qu’il rétablisse l’état de droit de sorte qu’aucun Ivoirien, où qu’il se trouve et quelle que soit son appartenance religieuse ou ethnique, ne soit lésé dans ses droits les plus fondamentaux. La sécurité des biens et des personnes, l’emploi pour les jeunes, la santé pour tous, la lutte contre la pauvreté et la corruption, pour ne citer que ceux-là, sont autant de points à partir desquels il sera jugé à la fin de son quinquennat.
Reconstituer le tissu social d’un pays déchiqueté par une décennie de haine ethnique à forte odeur politicienne, en cultivant la politique tant prônée du « vivre ensemble » doit être une priorité pour que l’on ne retombe pas dans une nouvelle crise identitaire. Cela passe par la réconciliation et la mise en confiance de tous les fils et filles du pays. L’arrestation de Laurent Gbagbo ne signifie pas forcément la fin de la crise ivoirienne. Alassane Ouattara hérite d’un pays meurtri et la sécurité demeure encore précaire en certains endroits, notamment à l’intérieur du pays. La tâche de la reconstruction de la Côte d’Ivoire s’annonce particulièrement difficile pour lui certes, mais Alassane Ouattara n’a pas droit à l’erreur. Une idée partagée par nombre d’observateurs car aucune excuse ne lui sera concédée en cas d’échec. A la différence de son prédécesseur Laurent Gbagbo, confronté à une rébellion armée à peine 2 ans après son accession au pouvoir, et qui s’est prévalu à la fin de son mandat de l’argument de la guerre pour se justifier, Alassane Ouattara n’aura pas d’excuse à donner aux Ivoiriens qui attendent d’ailleurs beaucoup de lui. La Côte d’Ivoire a retrouvé son unité territoriale et l’unicité des caisses de l’Etat devient progressivement une réalité. L’on ne dira pas que c’est le Sud qui a nourri le Nord ou vice versa. La réunification de la Côte d’Ivoire qui est un atout majeur pour Alassane Ouattara, doit être un élément catalyseur dans la réalisation de toutes les promesses fait lors des campagnes électorales. A cela faut-il ajouter non seulement son talent multidimensionnel, mais aussi sa capacité à mobiliser le monde entier à sa cause. Le faux pas est donc interdit !
David Yala
Reconstituer le tissu social d’un pays déchiqueté par une décennie de haine ethnique à forte odeur politicienne, en cultivant la politique tant prônée du « vivre ensemble » doit être une priorité pour que l’on ne retombe pas dans une nouvelle crise identitaire. Cela passe par la réconciliation et la mise en confiance de tous les fils et filles du pays. L’arrestation de Laurent Gbagbo ne signifie pas forcément la fin de la crise ivoirienne. Alassane Ouattara hérite d’un pays meurtri et la sécurité demeure encore précaire en certains endroits, notamment à l’intérieur du pays. La tâche de la reconstruction de la Côte d’Ivoire s’annonce particulièrement difficile pour lui certes, mais Alassane Ouattara n’a pas droit à l’erreur. Une idée partagée par nombre d’observateurs car aucune excuse ne lui sera concédée en cas d’échec. A la différence de son prédécesseur Laurent Gbagbo, confronté à une rébellion armée à peine 2 ans après son accession au pouvoir, et qui s’est prévalu à la fin de son mandat de l’argument de la guerre pour se justifier, Alassane Ouattara n’aura pas d’excuse à donner aux Ivoiriens qui attendent d’ailleurs beaucoup de lui. La Côte d’Ivoire a retrouvé son unité territoriale et l’unicité des caisses de l’Etat devient progressivement une réalité. L’on ne dira pas que c’est le Sud qui a nourri le Nord ou vice versa. La réunification de la Côte d’Ivoire qui est un atout majeur pour Alassane Ouattara, doit être un élément catalyseur dans la réalisation de toutes les promesses fait lors des campagnes électorales. A cela faut-il ajouter non seulement son talent multidimensionnel, mais aussi sa capacité à mobiliser le monde entier à sa cause. Le faux pas est donc interdit !
David Yala