Nous sommes le jeudi 02 juin 2011, le soleil est au zénith. Quand un bruit assourdissant, une déflagration, fait trembler le quartier Vacabala d’Odienné. Une fumée épaisse s’élève au-dessus du bâtiment de deux niveaux de la vaste cour de feu el hadj Mamadou Coulibaly, premier président du Conseil économique et social et père de Mme Henriette Dao Coulibaly présidente des femmes du Pdci. Cette fumée attire les riverains qui accourent vers l’îlot. Les uns pour satisfaire leur curiosité sur les origines de cette détonation, les autres pour secourir la famille. Le premier étage du bâtiment est en flammes. Qui a bombardé le domicile de la présidente des femmes du vieux parti? La guerre a-t-elle repris? Qui attaque Odienné? Alors que les interrogations fusent de partout, l’on aperçoit un individu, les habits en feu, tente d’escalader la clôture du côté de l’artère qui mène à la préfecture. Bien qu’il ait été défiguré par les flammes, on se rend tout de même compte qu’il ne s’agit pas d’un membre de la famille. La foule crie au voleur alors que l’intru a déjà traversé la route pour s’échapper. Les cris attirent l’attention des gendarmes, qui aidés de quelques passants, rattrapent le fugitif tout fumant. Mis aux arrêts, l’inconnu est transporté au service chirurgical du Chr qui se trouve à une centaine de mètres de la gendarmerie. Le fugitif, c’est le jeune Doumbia qui se fait appeler Zingbé.
Le bilan des dégâts
Le premier étage de la maison d’où a sauté Doumbia est totalement calciné, tous les meubles, toiture et même les murs présentent les stigmates de cet affreux incendie qui a suivi la forte déflagration. « Je ne peux pas évaluer les dégâts. Toutes les archives du vieux (feu Mamadou Coulibaly), les meubles et les objets d’art, tout est parti en feu », regrette M. Coulibaly, l’un des fils de celui dont le Stade d’Odienné porte le nom.
Zingbé, le cambrioleur a déclenché l’incendie
Totalement défiguré par les flammes, Doumbia alias Zingbé, 25 ans, est connu pour ses nombreuses voleries. La dernière opération en date remonte dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 mai dernier. Cette nuit-là, le malhonnête Zingbé aurait vidé un sac qui contenait une soixantaine de téléphones portables dans la boutique de M. Sékongo. Dans le cas d’espèce, du fait de ses blessures, le malfrat est incapable d’expliquer comment il a pu se retrouver au premier étage de ce bâtiment que les Coulibaly disent y avoir rarement accès. « Cette maison est toujours fermée à clé. Elle ne s’ouvre que lors des séjours de notre grande sœur ( Mme Dao Coulibaly). », a soutenu l’un des membres de la famille.
Comment l’incendie est-il-arrivé?
Une version explique que Zingbé aurait fait incursion dans cette maison par la fenêtre d’une des latrines, après avoir escaladé le mur de la clôture. Dans l’intention d’en sortir les mains chargées d’articles divers. Selon cette version, le voleur aurait touché un appareil d’où est parti le court-circuit qui a conduit à la détonation. Une autre version veut que Zingbé, après le cambriolage de la boutique de Sékongo, a trouvé refuge dans cette maison dont il sait qu’elle n’est ouverte que lorsque la famille reçoit la fille aînée du président Coulibaly. C’est certainement dans la tentative de débrancher des appareils que le court-circuit a produit l’explosion. Ce qui est certain, le voleur a pu s’échapper du feu, mais pas des mains des gendarmes. La vraie version, c’est bien le vaurien qui la détient. Espérons qu’il guérisse de ses plaies pour venir expliquer son mode opératoire à la police avant de subir la rigueur de la loi.
Tenin Bè Ousmane à Odienné
Le bilan des dégâts
Le premier étage de la maison d’où a sauté Doumbia est totalement calciné, tous les meubles, toiture et même les murs présentent les stigmates de cet affreux incendie qui a suivi la forte déflagration. « Je ne peux pas évaluer les dégâts. Toutes les archives du vieux (feu Mamadou Coulibaly), les meubles et les objets d’art, tout est parti en feu », regrette M. Coulibaly, l’un des fils de celui dont le Stade d’Odienné porte le nom.
Zingbé, le cambrioleur a déclenché l’incendie
Totalement défiguré par les flammes, Doumbia alias Zingbé, 25 ans, est connu pour ses nombreuses voleries. La dernière opération en date remonte dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 mai dernier. Cette nuit-là, le malhonnête Zingbé aurait vidé un sac qui contenait une soixantaine de téléphones portables dans la boutique de M. Sékongo. Dans le cas d’espèce, du fait de ses blessures, le malfrat est incapable d’expliquer comment il a pu se retrouver au premier étage de ce bâtiment que les Coulibaly disent y avoir rarement accès. « Cette maison est toujours fermée à clé. Elle ne s’ouvre que lors des séjours de notre grande sœur ( Mme Dao Coulibaly). », a soutenu l’un des membres de la famille.
Comment l’incendie est-il-arrivé?
Une version explique que Zingbé aurait fait incursion dans cette maison par la fenêtre d’une des latrines, après avoir escaladé le mur de la clôture. Dans l’intention d’en sortir les mains chargées d’articles divers. Selon cette version, le voleur aurait touché un appareil d’où est parti le court-circuit qui a conduit à la détonation. Une autre version veut que Zingbé, après le cambriolage de la boutique de Sékongo, a trouvé refuge dans cette maison dont il sait qu’elle n’est ouverte que lorsque la famille reçoit la fille aînée du président Coulibaly. C’est certainement dans la tentative de débrancher des appareils que le court-circuit a produit l’explosion. Ce qui est certain, le voleur a pu s’échapper du feu, mais pas des mains des gendarmes. La vraie version, c’est bien le vaurien qui la détient. Espérons qu’il guérisse de ses plaies pour venir expliquer son mode opératoire à la police avant de subir la rigueur de la loi.
Tenin Bè Ousmane à Odienné