Des policiers sont dans la nature. Cela a été relevé suite au communiqué du conseil des ministres qui s’est tenu, mercredi dernier, au palais de la présidence au Plateau. Selon le porte-parole du gouvernement, le ministre de la Poste et des Nouvelles technologies de la communication (Ntic), Bruno Koné, le taux de présence des effectifs est de 85 % pour l’intérieur du pays et de 96 % pour le district d’Abidjan sur un effectif total de 18 641 policiers. Après les calculs, cela donne environ 1.900 policiers. Certains observateurs se demandent si ces 1956 flics qui manquent à l’appel ne sont pas parmi les nombreux morts des combats de la crise post-électorale ou s’ils ne grossissent pas les rangs des exilés ivoiriens. La plupart des directions centrales fonctionnent sans entrave, de même que la majorité des 36 commissariats de la ville d’Abidjan. A la suite de ce communiqué, hier, le directeur général adjoint de la police Sami-Bi Irié Dieudonné, commissaire divisionnaire a tenu une réunion avec tous les commissaires de police du district d’Abidjan à la préfecture de police au Plateau. L’ordre du jour portait sur les décisions du conseil des ministres de mercredi dernier. Après le compte-rendu des actions menées sur le terrain, il est revenu sur la garde-à-vue, avant de demander aux différents commissaires de toujours se référer au procureur de la République dans la mesure où les prisons ne sont pas encore fonctionnelles. S’agissant de la mise en place de l’unité contre le racket (Ulr), le commissaire divisionnaire a informé les différents chefs de service que celle-ci est composée d’éléments issus de la Police nationale et des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (ex-Fafn, ex-Fanci et gendarmerie). Cette unité comprendra 350 éléments, tous corps et grades confondus. Et enfin, il a rappelé les différentes missions de la police nationale : protéger les personnes et les biens ; la lutte contre les violences urbaines, la délinquance et l’insécurité routière; le contrôle de l’immigration irrégulière et la lutte contre l’emploi des clandestins; la lutte contre la drogue, la criminalité et la grande délinquance économique et financière; constater les infractions, rechercher, arrêter les auteurs et les mettre à la disposition de la justice; la protection du pays contre le terrorisme et les atteintes aux intérêts fondamentaux de la Nation; le maintien de l’ordre public.
Bahi K.
Bahi K.