Alassane Ouattara a reçu, hier, les ambassadeurs de France et des Etats-Unis. Au centre des échanges, les nouvelles lignes de la coopération économique, militaire et sociale avec ces deux Etats.
Les relations bilatérales entre la Côte d’Ivoire et la France se précisent un peu plus chaque jour. Après le président français, Nicolas Sarkosy, c’est son Premier ministre, François Fillon, qui foulera bientôt le sol ivoirien. L’information n’est pas si nouvelle que ça, mais, l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire vient de dévoiler la date de cette venue. « En attendant l’arrivée du Premier ministre le 14 juillet, nous aurons, la semaine prochaine, une mission conduite par le directeur de la coopération militaire pour examiner avec les autorités ivoiriennes, les questions de RSS (Restructuration des services de sécurité), avec des représentants du Quai d’Orsay, les membres de notre mission permanente à New York. C’est un vaste chantier qui demande beaucoup de préparations, de travail et de moyens et qui dépasse largement la coopération militaire traditionnelle », a-t-il déclaré, hier, au sortir d’une audience avec le président de la République, au palais. C’est dans le cadre de cette coopération militaire que Gérard Longuet se rendra en Côte d’Ivoire fin juin, début juillet. « Il y aura le ministre de la Défense, M. Longuet, qui vient faire une visite de 48h et puis, quelques jours après, il y a une mission qui vient pour la relance de la coopération civile », a précisé Jean-Marc Simon. Il a laissé entendre que ces relations franco-ivoiriennes ne sont pas de simples appuis budgétaires ponctuels, mais, plutôt des actions de plus longue durée. «Les missions se succèdent. Ce qui signifie que la France prend les choses à bras-le-corps, et que les annonces de reprise de coopération d’appui multi-sectoriel dévoilées par le président de la République (Nicolas Sarkosy, ndlr) lorsqu’il est venu au mois de mai dernier sont des engagements qui sont tenus », a-t-il conclu.
Une heure plutôt, Alassane Ouattara s’entretenait avec le représentant de Barack Obama en Côte d’Ivoire. « Je suis ici pour présenter le nouveau chef de notre section Politique et Economie », a déclaré l’ambassadeur des Etats-Unis, Phillip Carter III. Il s’agit de M. Russell Schiebel. Selon Phillip Carter III, le programme d’assistance de son pays à la Côte d’Ivoire se précise. « Nous sommes en train de reconstruire franchement un programme d’assistance bilatérale avec la Côte d’Ivoire dans les domaines économiques, sociaux et militaires. Ça va prendre un peu de temps et beaucoup de discussions parce que nous voulons cibler les ressources que nous sommes en train de trouver pour aider le redémarrage de la Côte d’Ivoire », a-t-il dit. Il a également insisté sur la question des droits de l’Homme. « La question des droits de l’Homme est très importante. C’est la pierre angulaire des relations bilatérales avec la Côte d’Ivoire. C’est très important d’avoir un dialogue ouvert avec tous les membres de la société civile, toutes les Ong internationales. Nous avons des défis aux Etats-Unis avec les questions des droits de l’Homme. C’est clair qu’Alassane Ouattara veut avoir ce dialogue et nous sommes ici pour soutenir ce dialogue-là », a-t-il ajouté.
Anne-Marie Eba
Les relations bilatérales entre la Côte d’Ivoire et la France se précisent un peu plus chaque jour. Après le président français, Nicolas Sarkosy, c’est son Premier ministre, François Fillon, qui foulera bientôt le sol ivoirien. L’information n’est pas si nouvelle que ça, mais, l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire vient de dévoiler la date de cette venue. « En attendant l’arrivée du Premier ministre le 14 juillet, nous aurons, la semaine prochaine, une mission conduite par le directeur de la coopération militaire pour examiner avec les autorités ivoiriennes, les questions de RSS (Restructuration des services de sécurité), avec des représentants du Quai d’Orsay, les membres de notre mission permanente à New York. C’est un vaste chantier qui demande beaucoup de préparations, de travail et de moyens et qui dépasse largement la coopération militaire traditionnelle », a-t-il déclaré, hier, au sortir d’une audience avec le président de la République, au palais. C’est dans le cadre de cette coopération militaire que Gérard Longuet se rendra en Côte d’Ivoire fin juin, début juillet. « Il y aura le ministre de la Défense, M. Longuet, qui vient faire une visite de 48h et puis, quelques jours après, il y a une mission qui vient pour la relance de la coopération civile », a précisé Jean-Marc Simon. Il a laissé entendre que ces relations franco-ivoiriennes ne sont pas de simples appuis budgétaires ponctuels, mais, plutôt des actions de plus longue durée. «Les missions se succèdent. Ce qui signifie que la France prend les choses à bras-le-corps, et que les annonces de reprise de coopération d’appui multi-sectoriel dévoilées par le président de la République (Nicolas Sarkosy, ndlr) lorsqu’il est venu au mois de mai dernier sont des engagements qui sont tenus », a-t-il conclu.
Une heure plutôt, Alassane Ouattara s’entretenait avec le représentant de Barack Obama en Côte d’Ivoire. « Je suis ici pour présenter le nouveau chef de notre section Politique et Economie », a déclaré l’ambassadeur des Etats-Unis, Phillip Carter III. Il s’agit de M. Russell Schiebel. Selon Phillip Carter III, le programme d’assistance de son pays à la Côte d’Ivoire se précise. « Nous sommes en train de reconstruire franchement un programme d’assistance bilatérale avec la Côte d’Ivoire dans les domaines économiques, sociaux et militaires. Ça va prendre un peu de temps et beaucoup de discussions parce que nous voulons cibler les ressources que nous sommes en train de trouver pour aider le redémarrage de la Côte d’Ivoire », a-t-il dit. Il a également insisté sur la question des droits de l’Homme. « La question des droits de l’Homme est très importante. C’est la pierre angulaire des relations bilatérales avec la Côte d’Ivoire. C’est très important d’avoir un dialogue ouvert avec tous les membres de la société civile, toutes les Ong internationales. Nous avons des défis aux Etats-Unis avec les questions des droits de l’Homme. C’est clair qu’Alassane Ouattara veut avoir ce dialogue et nous sommes ici pour soutenir ce dialogue-là », a-t-il ajouté.
Anne-Marie Eba
