Des Ivoiriens responsables d’Ongs envisagent d’aller à la rencontre des gouvernants des pays-hôtes de leurs compatriotes qui y sont refugiés, suite à la crise post-électorale. Parmi ces volontaires ont compte le coordonnateur de la Cosopci, Traoré Wodjo Fini, et le président de l’Association des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Una-Ci), Dr Coulibaly Drissa. Ils y vont pour évoquer les conditions du retour au bercail de ces nationaux. En plus, ils veulent dissuader ceux des refugiés, proches de l’ancien pouvoir, qui seraient tentés de prendre les armes. « Ce n’est pas parce que vous avez perdu le pouvoir que vous avez besoin d’organiser un coup d’Etat», a dit, hier, Traoré Wodjo Fini, lors d’une conférence de presse. Il parlait ainsi des miliciens retirés au Libéria ou au Ghana d’où ils prépareraient un assaut contre le nouveau régime. Pour ces deux acteurs de la société civile, tous les Ivoiriens où qu’ils se trouvent doivent prendre une part active au processus de paix. C’est d’ailleurs pour ouvrir un champ d’action aux volontaires à ce devoir civique que l’Una-Ci organise un symposium intitulé « Côte d’Ivoire, sursaut de tolérance ». Prévu pour se tenir du 10 au 14 octobre à Abidjan, il va ouvrir des réflexions d’experts sur la situation humanitaire, le développement économique et social avec en toile de fond la réconciliation nationale. A ce symposium, dit Dr Coulibaly, il y aura des dons, une collecte de fonds devant servir à la réhabilitation d’un centre de santé à l’ouest du pays. Mais déjà en août prochain, se tiendra à New York un colloque, co-organisé par le Grand Triangle : une Ong américaine. Il permettra aux Ivoiriens et aux amis de la Côte d’Ivoire vivant à l’étranger de participer à l’effort de sortie de crise, selon lui.
B.I.
B.I.
