Ils se manifestent dans l’ombre, mais les potentiels candidats à la présidence de la Fédération ivoirienne de football ont du mal à se décider.
Combien de candidats dument déclarés seront-ils enregistrés à la course à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (Fif) après l’approbation des nouveaux textes le 9 juillet ? Bien malin qui trouvera réponse à cette interrogation. De la dizaine de prétendants qui rêvent de diriger la Maison de verre de Treichville, la majorité avance cagoulée. A partir de Séré René qui, malgré tout, a eu le courage de se déclarer officiellement à travers une conférence de presse, même si ce n’est qu’une intention de candidature, les autres postulants restent évasifs. Même le « tenant du pouvoir», Jacques Anouma, ne s’est pas encore décidé. A la différence des autres candidats, JA explique les raisons de son hésitation (voir encadré). Anzouan Kacou est dans le starting-block. Sa démission de la Fif le libère de tout engagement. Il sera candidat, mais il ne l’a pas encore déclaré officiellement. Beaucoup de choses sont dites et des interrogations sont formulées sur cette volonté de se présenter à la présidence de la Fif. C’est une grosse page qu’il tourne dans sa jeune carrière de dirigeant sportif. Eugène Marie Diomandé est un ancien candidat. Il n’a jamais été en phase avec la gestion de Jacques Anouma. Et il n’a cessé de rêver de gérer le football ivoirien. Son intention de candidature s’inscrit dans sa vision des choses. Logique. « Ma conviction est intacte. Mais je ne décide pas seul. Je le fais avec l’accord de mes pairs. Ce sont eux qui me portent sur le socle. Ma détermination reste la même. Elle n’a jamais fléchi mais j’attends des garanties de mes pairs. Il y a des paramètres que j’ai constatés qui m’incitent à la prudence ». On le voit, le président du Sewé sport n’a pas encore le guidon de sa candidature en main. Avant sa nomination à la tête du ministère de la Promotion de la jeunesse et du Service civique, Alain Lobognon avait bandé ses muscles pour prendre la Fif. Au final, il s’est ravisé. Il a déchanté pour soutenir Jacques Anouma. Ceci explique donc cela. De source bien introduite, Dieng Ousseynou, fourbit ses armes pour un retour à la Fif. Il travaille dans ce sens, dans l’ombre. De sa nouvelle position au niveau de l’Etat, il a besoin de beaucoup de garanties avant de se dévoiler. Lui non plus n’est pas sorti au grand jour. Antoine Gnizako s’est manifesté avant de désister au final. Va-t-il revenir ? Sait-on jamais. D’autres candidatures sont certainement fourrées dans des tiroirs. Elles seront sans doute déballées très bientôt. On le voit, aucun candidat n’est encore véritablement sur le terrain. Restent-ils prudents pour sortir moins d’argent dans l’appât des délégués et présidents de clubs ? Possible. Certains lient leur candidature à celle d’Anouma. Et sont prêts à se maintenir, se retirer de la course ou faire des coalitions selon la position du président de la Fif. Vivement le 9 juillet !
Tibet Kipré
Leg : Les adversaires d’Anouma ont du mal à se dévoiler
Combien de candidats dument déclarés seront-ils enregistrés à la course à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (Fif) après l’approbation des nouveaux textes le 9 juillet ? Bien malin qui trouvera réponse à cette interrogation. De la dizaine de prétendants qui rêvent de diriger la Maison de verre de Treichville, la majorité avance cagoulée. A partir de Séré René qui, malgré tout, a eu le courage de se déclarer officiellement à travers une conférence de presse, même si ce n’est qu’une intention de candidature, les autres postulants restent évasifs. Même le « tenant du pouvoir», Jacques Anouma, ne s’est pas encore décidé. A la différence des autres candidats, JA explique les raisons de son hésitation (voir encadré). Anzouan Kacou est dans le starting-block. Sa démission de la Fif le libère de tout engagement. Il sera candidat, mais il ne l’a pas encore déclaré officiellement. Beaucoup de choses sont dites et des interrogations sont formulées sur cette volonté de se présenter à la présidence de la Fif. C’est une grosse page qu’il tourne dans sa jeune carrière de dirigeant sportif. Eugène Marie Diomandé est un ancien candidat. Il n’a jamais été en phase avec la gestion de Jacques Anouma. Et il n’a cessé de rêver de gérer le football ivoirien. Son intention de candidature s’inscrit dans sa vision des choses. Logique. « Ma conviction est intacte. Mais je ne décide pas seul. Je le fais avec l’accord de mes pairs. Ce sont eux qui me portent sur le socle. Ma détermination reste la même. Elle n’a jamais fléchi mais j’attends des garanties de mes pairs. Il y a des paramètres que j’ai constatés qui m’incitent à la prudence ». On le voit, le président du Sewé sport n’a pas encore le guidon de sa candidature en main. Avant sa nomination à la tête du ministère de la Promotion de la jeunesse et du Service civique, Alain Lobognon avait bandé ses muscles pour prendre la Fif. Au final, il s’est ravisé. Il a déchanté pour soutenir Jacques Anouma. Ceci explique donc cela. De source bien introduite, Dieng Ousseynou, fourbit ses armes pour un retour à la Fif. Il travaille dans ce sens, dans l’ombre. De sa nouvelle position au niveau de l’Etat, il a besoin de beaucoup de garanties avant de se dévoiler. Lui non plus n’est pas sorti au grand jour. Antoine Gnizako s’est manifesté avant de désister au final. Va-t-il revenir ? Sait-on jamais. D’autres candidatures sont certainement fourrées dans des tiroirs. Elles seront sans doute déballées très bientôt. On le voit, aucun candidat n’est encore véritablement sur le terrain. Restent-ils prudents pour sortir moins d’argent dans l’appât des délégués et présidents de clubs ? Possible. Certains lient leur candidature à celle d’Anouma. Et sont prêts à se maintenir, se retirer de la course ou faire des coalitions selon la position du président de la Fif. Vivement le 9 juillet !
Tibet Kipré
Leg : Les adversaires d’Anouma ont du mal à se dévoiler