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Coulisses Publié le samedi 2 juillet 2011 | Nord-Sud

Coulisses

ADO rencontre les Ivoiriens, aujourd’hui
C’est ce matin à 10 heures que le chef de l’Etat rencontre les Ivoiriens vivant en Guinée équatoriale. La cérémonie est prévue à l’immeuble Gepetrol de Malabo. Plus de 500 ressortissants de Côte d’Ivoire vivent dans le pays d’Obiang Nguema. Le plus grand groupe est dans la capitale. D’autres à Bata, la capitale économique. Dès son arrivée à Malabo, mercredi, pour son premier sommet de l’UA, Alassane Ouattara a fait une annonce satisfaisante quant à leur principale revendication relative à l’ouverture d’une ambassade ivoirienne en Guinée équatoriale.

Tévoédjrè et Abou Moussa à Malabo
L’ex-représentant du Secrétaire général des Nations Unies en Côte d’Ivoire, le Béninois Albert Tévoédjrè, et l’ex-représentant adjoint Abou Moussa prennent part au sommet de l’Union africaine en Guinée équatoriale. Discret et humble, le second a été aperçu, jeudi, dans la longue file d’attente pour l’accès à la salle de conférences de Sipopo, pendant que d’autres invités de son rang étaient autorisés à passer par la porte des VIP.

ATT perdu ?
Dans l’après-midi d’hier, avant la clôture du sommet de l’UA, le président malien a fait une brève apparition dans la salle des plénières. Elle était presque vide. Seuls quelques journalistes préoccupés à achever leurs articles s’y trouvaient. Amadou Toumani qui s’est rendu compte qu’il n’était pas au bon endroit a vite rebroussé chemin avec sa suite. Que s’est-il passé ? Soit le chef de l’Etat s’est trompé de salle, soit il pensait que la cérémonie de clôture avait commencé.

Le sommet
s’achève tard
C’est très tard dans la soirée que le 17ème sommet de l’Union africaine s’est achevé, hier, par une cérémonie de clôture.


La Guinée équatoriale en brèves

lMalabo la coquette
La ville de Malabo située sur l’île de Bioko fait sans doute partie des plus belles villes d’Afrique en ce moment. La capitale équato-guinéenne est traversée par plusieurs autoroutes. Il y a autant d’échangeurs que de ronds-points avec des jets d’eau. Toutes les ruelles sont aussi bitumées. C’est une ville abondamment éclairée. La nuit, tous les boulevards rayonnent grâce aux lampadaires multicolores. Malabo, c’est aussi une belle architecture avec des bâtiments neufs partout. Il n’y existe que quelques rares quartiers précaires comme celui que nous avons apperçu derrière le palais présidentiel. C’est aussi cela le paradoxe africain.

lDouche dans les
rivières
Malgré ses grands boulevards et ses beaux bâtiments, Malabo n’a pas encore de réseau d’eau courante. En attendant la mise en route de ce chantier annoncé, ceux qui en ont les moyens créent des forages dans leur concession pour leurs besoins. Les personnes qui n’ont pas cette possibilité prennent leur bain dans les rivières qui coulent en plusieurs endroits de la capitale. En se rendant au service, ils s’habillent à la maison. Arrivés au niveau de la rivière, ils se déshabillent, se baignent au vu de tous les passants, se rhabillent et continuent leur chemin. Pareil pour les femmes et les jeunes filles. Mais attention, quand un voyeur est surpris par la police, l’amende s’élève à au moins 1 million de Fcfa.

lPourquoi le pays est aussi cher
Avant la découverte de ses gisements pétroliers au début des années 90, la majorité des Equato-guinéens avait émigré au Gabon et au Cameroun voisins. Le pays était extrêmement pauvre. La production de pétrole a entraîné non seulement le retour au bercail des émigrés, mais la présence d’expatriés européens et américains qui exercent dans le secteur pétrolier. Bien rémunérés, ils payent facilement tout au prix cher. Du coup, tous les prix ont commencé à augmenter dans la ville : logement, nourriture, communication, etc. Un studio se loue par exemple à 160.000 Fcfa minimum. Alors qu’au même moment, le pays ne produit presque rien même le vivrier est importé malgré la richesse des terres locales. Cette importation est source de surenchère.

lAttention aux femmes
Le citoyen équato-guinéen est très protégé par ses autorités. Surtout les femmes, au point qu’elles en abusent souvent. Après la moindre idylle avec un étranger, les Equato-guinéennes ont pris l’habitude de courir au premier poste de police pour exiger qu’il lui paye une somme mirobolante. Au minimum 2 millions de Fcfa. Pour rien du tout. Juste une façon de se faire de l’argent. Et elles finissent toujours par avoir gain de cause grâce au soutien de leurs compatriotes policiers devenus les complices de ces chantages. D’ailleurs, ils en tirent profit. Car, en plus de ce qu’il paiera à la femme ou à la jeune fille, le prévenu doit donner la part des flics. S’il n’a pas les moyens de faire face à toute cette dépense imprévue, il peut se faire aider par sa communauté. Dans le cas contraire, c’est le rapatriement immédiat.

lL’alcool coule à flots
Les Equato-guinéens consomment beaucoup d’alcool. Pour une population de moins d’un million d’habitants, la consommation annuelle atteint les 200.000 hectolitres. Le chef de l’Etat lui-même a officiellement déclaré que tout peut manquer dans le pays sauf l’alcool. Cette recommandation s’adresse particulièrement aux importateurs de boissons alcoolisées. Chaque année, une foire de la bière est organisée en décembre. Elle dure un mois.

lPas de constats
Le constat n’existe pas dans le système équato-guinéen. En cas d’accident de la circulation, celui dont le véhicule a été heurté est capable d’exiger que le fautif le remplace. Dans le meilleur des cas, celui-ci réparera entièrement la voiture endommagée. C’est un peu comme chez les Frci avant la normalisation à Abidjan.

lLe commerce ferme de 13 heures à 17 heures
Difficile de trouver une boutique ouverte à Malabo entre midi et deux. Selon les explications de notre guide qui est natif du pays, l’Etat recommande la fermeture de tous les commerces de 13 heures à 17. Pourquoi ? Il ne nous l’a pas expliqué. Les boutiques surprises en train de violer la mesure sont amendées.

lTu cognes, tu payes 1.500.000 Fcfa
Au cours de notre séjour d’une semaine en Guinée équatoriale, les accidents de la circulation ont été rares à Malabo malgré le grand nombre de véhicules. Nous comprendrons mieux pourquoi. En fait, lorsque nous apprendrons que lorsqu’un automobiliste heurte, ne serait-ce qu’un poteau électrique, il paye une amende de 1 million 500.000 Fcfa. Même quand il est mort dans l’accident, sa famille n’obtient son corps qu’après s’être acquittée de l’amende.

lTu pisses tu payes 500.000 F
Malabo est une ville très propre. Le secret de cette hygiène se trouve certainement dans les mesures répressives des actes d’insalubrité. Sur des pancartes à travers la ville, il est écrit que celui qui est surpris par la police en train d’uriner en plein air ou de jeter une ordure paye une amende de 500.000 Fcfa.

lPas de réseau
électrique
Malabo ne dispose pas encore de réseau public d’électricité. La société chargée de distribuer le courant électrique ne couvre qu’une partie de la capitale. Et cela, à partir de gros générateurs. Elle ne délivre pas de factures comme cela se fait en Côte d’Ivoire. A la fin du mois, des agents de la société font le tour des foyers abonnés et fixe le montant à payer en fonction de la nature et du nombre d’appareils électriques.

Une sélection de C.S.
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