« (…) Les six mois à venir seront une période d’actions. Je veux que ces actions soient visibles et profitables à tous nos concitoyens. Il y a beaucoup à faire, face aux grands défis du moment tels que le chômage des jeunes, la sécurité, l’éducation, et bien d’autres secteurs. Nous devons donc intervenir sur plusieurs fronts à la fois, et dans l’urgence». Clairs comme de l’eau de roche, ces propos du Président de la République à la clôture du séminaire gouvernemental des 5 et 6 juillet dernier sont la preuve qu’il accorde une importance plus que capitale au bien-être de ses compatriotes. Et c’est cet esprit qu’il veut inculquer à ses plus proches collaborateurs que sont les ministres, chargés chacun dans son domaine, de mettre en œuvre ces ambitions. Il y tient tellement que le chef de l’Etat l’avait déjà signifié aux ministres à la cérémonie d’ouverture dudit séminaire: « (…) Nous sommes appelés à insuffler un nouvel élan; un élan qualitatif à la vie politique, économique et sociale de notre pays. Les Ivoiriens, qui ont été fortement éprouvés par des années de souffrances et traumatisés par la crise postélectorale, sont exigeants ; et ils ont raison de l’être. Face à leurs nombreuses attentes, nous avons à relever des défis, dont certains, dans l’urgence. L’accent devra être mis sur la restauration et le renforcement des bases démocratiques de notre pays, sur la redéfinition et la consolidation des piliers de l’Etat à travers l’Armée, la Sécurité, la Justice, la Fonction publique, l’Administration territoriale et l’image extérieure de la Côte d’Ivoire. Au niveau de la politique économique, les grands chantiers qui devront retenir toute l’attention du Gouvernement seront: la création d’emplois, notamment pour les jeunes; la réhabilitation et la réalisation de nouvelles infrastructures économiques, la modernisation du système des transports (…)» On comprend donc pourquoi ADO, moins de deux mois seulement son investiture le 21 mai dernier à Yamoussoukro, effectue une course contre la montre. Avec ces toutes premières actions menées juste quelques semaines après sa prise officielle de fonction, les Ivoiriens et les observateurs se rendent bien compte que le temps des paroles en l’air et des propositions sans lendemain avec Gbagbo est bien derrière.
YMA
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