La Côte d’Ivoire post-crise s’ouvre progressivement sur l’extérieur. Cette politique attire les investisseurs étrangers qui y trouvent l’occasion de s’implanter sur le sol ivoirien. C’est le cas du groupe Addoha qui intervient dans plusieurs domaines dont la cimenterie et la construction qui a été reçu le lundi 11 Juillet dernier par le directeur général (DG) du Centre ivoirien de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), Roger Banchi. L’importance des travaux annoncés suscite des interrogations sur la valeur réelle du groupe.
La construction d’une cimenterie moderne d’une capacité de production de 500.000 tonnes de ciment par an estimée à environ 20 milliards FCFA, c’est le premier investissement que prévoit le groupe Marocain Addoha en Côte d’Ivoire. Ce sera une réalisation sur fonds propre, annonce son Directeur général, (DG), Saad Serfrioui. Les travaux de celle-ci sont prévus pour durer 18 mois à compter de la date de signature du contrat avec le gouvernement. Outre cette réalisation, Addoha envisage de monter un projet de construction de logements sociaux pour accompagner le gouvernement qui manifeste un intérêt dans ce domaine. C’est à propos de ce dernier projet que des murmures se font entendre. Ce groupe qui affirme bâtir 100 logements par jour au Maroc ferait l’objet de nombreux procès à cause de la mauvaise qualité de ses constructions. Ces informations sont-elles fondées ou pas ? Il appartiendra au consortium marocain qui présente d’ailleurs une carte de visite impressionnante d’en apporter la contradiction par la qualité de ses prestations. En effet, selon les informations recueillies sur son site, Addoha serait le premier opérateur immobilier côté à la Bourse de Casablanca avec des programmes totalisant plus de 190.000 logements et une réserve de près de 6 000 hectares, occupant ainsi la place de leader sur le marché marocain de la promotion immobilière. Pour l’exercice 2010, le groupe selon son bilan a réalisé un chiffre d’affaire de 7 582 millions de dirhams. Cette performance est toujours selon son site due à la mise en place d’un guichet unique pour faciliter aux acquéreurs l’accomplissement de l’ensemble des formalités liées à l’achat d’un logement et sa politique de transparence consacrée par son introduction en bourse en 2006 .Tout cela reste à prouver sur le marché ivoirien.
E. M. Koffi
La construction d’une cimenterie moderne d’une capacité de production de 500.000 tonnes de ciment par an estimée à environ 20 milliards FCFA, c’est le premier investissement que prévoit le groupe Marocain Addoha en Côte d’Ivoire. Ce sera une réalisation sur fonds propre, annonce son Directeur général, (DG), Saad Serfrioui. Les travaux de celle-ci sont prévus pour durer 18 mois à compter de la date de signature du contrat avec le gouvernement. Outre cette réalisation, Addoha envisage de monter un projet de construction de logements sociaux pour accompagner le gouvernement qui manifeste un intérêt dans ce domaine. C’est à propos de ce dernier projet que des murmures se font entendre. Ce groupe qui affirme bâtir 100 logements par jour au Maroc ferait l’objet de nombreux procès à cause de la mauvaise qualité de ses constructions. Ces informations sont-elles fondées ou pas ? Il appartiendra au consortium marocain qui présente d’ailleurs une carte de visite impressionnante d’en apporter la contradiction par la qualité de ses prestations. En effet, selon les informations recueillies sur son site, Addoha serait le premier opérateur immobilier côté à la Bourse de Casablanca avec des programmes totalisant plus de 190.000 logements et une réserve de près de 6 000 hectares, occupant ainsi la place de leader sur le marché marocain de la promotion immobilière. Pour l’exercice 2010, le groupe selon son bilan a réalisé un chiffre d’affaire de 7 582 millions de dirhams. Cette performance est toujours selon son site due à la mise en place d’un guichet unique pour faciliter aux acquéreurs l’accomplissement de l’ensemble des formalités liées à l’achat d’un logement et sa politique de transparence consacrée par son introduction en bourse en 2006 .Tout cela reste à prouver sur le marché ivoirien.
E. M. Koffi
