Célébrer à Bouaké la libération de la Côte d’Ivoire par une fête populaire, mais aussi et surtout pour confier à Dieu les processus de réconciliation nationale et de reconstruction post-crise qui sont les axes prioritaires du mandat du président Alassane Ouattara, ce sont là les objectif des trois jours de prière et de fête populaire initiés par Mme Maimouna Koné Faber. Le ton de ces activités de la Coordination générale de lutte contre la pauvreté (Cglp) a été donné hier vendredi 15 juillet 2011 à la mosquée Djamourou Congo de Bouaké par une prière spéciale de bénédiction pour la consolidation du nouveau pouvoir. Dans cette perspective, quatre vingt dix neuf (99) Imams s’y sont réunis avec leurs talibés. Sous la houlette de leur pair El Hadj Konaté Mamadou, ils ont procédé à la lecture intégrale du saint coran. Objectif : invoquer Allah afin que son onction guide ces deux processus en vue d’un succès éclatant du mandat du Chef de l’Etat et des activités de son gouvernement piloté par le premier ministre Guillaume Soro. « Le combat de l’élection du président Alassane Ouattara et celui de la reconnaissance de sa victoire sont aujourd’hui gagnés. Il faut œuvrer maintenant à la réussite de son mandat. Nous sommes venus solliciter l’onction divine à cet effet », a justifié Maïmouna Faber. Se réjouissant de cette initiative, l’Imam principal de la mosquée Djamourou a félicité Mme Faber pour sa clairvoyance et a invité tous les Ivoiriens à demeurer dans la foi comme ce fut le cas pendant la crise postélectorale. Ce qui permettra de renoncer à la vengeance. Et à accorder le pardon en vue d’un meilleur vivre ensemble dans la diversité. Et non plus dans l’adversité. Le dignitaire musulman a également exhorté ses coreligionnaires qui ont pris part massivement à cette prière à être des modèles en adoptant un comportement de nature à créer la cohésion. La cérémonie s’est achevée par l’immolation d’un bœuf.
Edgar Kiouassi
Edgar Kiouassi