Le Président de la république, Alassane Ouattara, ne minimise pas les rumeurs faisant état de projet de déstabilisation de son régime par des déserteurs des ex-Forces de défense et de sécurité (FDS). Il s’implique personnellement dans la stratégie de sécurisation à l’intérieur et aux frontières du pays pour annihiler toute velléité d’attaque.
«Un homme averti en vaut deux », dit l’adage. Le Président de la république qui ne veut pas laisser perdurer l’instabilité en Côte d’Ivoire en a fait le sien. Face aux rumeurs et autres menaces verbales de déstabilisation de son régime, fraichement installé, il prend les mesures appropriées. La première vise la restructuration de la toute puissante Agence nationale de la stratégie et de l’intelligence(ANSI) dirigée, sous Laurent Gbagbo, par le général à la retraite Jean Pierre Lorougnon. Le chef de l’Etat crée, à la place de cette agence, un nouvel organe regroupant l’ensemble des services de renseignement, d’espionnage et de contre-espionnage. Sa mise en chantier a été confiée à deux généraux tombés en disgrâce sous le régime du Front Populaire Ivoirien (FPI). Ce sont Mathias Doué, ex-Chef d’état-major des armées (Cema) et Touvoly Bi Zogbo, ancien chef d’état-major particulier de Laurent Gbagbo, qui travailleront en coordination avec la Direction Générale de la Sureté Extérieure (DGSE), services secrets français. Ce sera un instrument qui renfermera des experts en renseignement et en sécurité intérieure et transfrontalière, dotés de moyens technologiques de dernière génération. Au plan extérieur, un schéma de sécurité transfrontalière est en élaboration avec les Etats voisins de la Côte d’Ivoire. Outre le Burkina Faso qui s’implique totalement dans ce schéma, le Chef de l’Etat sollicite le Ghana et le Libéria pour y apporter leur contribution. La présence du Chef d’état-major des armées du Ghana à la cérémonie de passation de charges entre le général Philippe Mangou, Cema sortant et le général Bakayoko Soumaïla, promu à cette fonction par le Président de la république, revêt l’importance et l’intérêt de leur collaboration. La question était, selon des sources diplomatiques, au centre des entretiens entre Ellen Johnson Sirleaf et Alassane Ouattara pendant son séjour libérien.
E.M Koffi
«Un homme averti en vaut deux », dit l’adage. Le Président de la république qui ne veut pas laisser perdurer l’instabilité en Côte d’Ivoire en a fait le sien. Face aux rumeurs et autres menaces verbales de déstabilisation de son régime, fraichement installé, il prend les mesures appropriées. La première vise la restructuration de la toute puissante Agence nationale de la stratégie et de l’intelligence(ANSI) dirigée, sous Laurent Gbagbo, par le général à la retraite Jean Pierre Lorougnon. Le chef de l’Etat crée, à la place de cette agence, un nouvel organe regroupant l’ensemble des services de renseignement, d’espionnage et de contre-espionnage. Sa mise en chantier a été confiée à deux généraux tombés en disgrâce sous le régime du Front Populaire Ivoirien (FPI). Ce sont Mathias Doué, ex-Chef d’état-major des armées (Cema) et Touvoly Bi Zogbo, ancien chef d’état-major particulier de Laurent Gbagbo, qui travailleront en coordination avec la Direction Générale de la Sureté Extérieure (DGSE), services secrets français. Ce sera un instrument qui renfermera des experts en renseignement et en sécurité intérieure et transfrontalière, dotés de moyens technologiques de dernière génération. Au plan extérieur, un schéma de sécurité transfrontalière est en élaboration avec les Etats voisins de la Côte d’Ivoire. Outre le Burkina Faso qui s’implique totalement dans ce schéma, le Chef de l’Etat sollicite le Ghana et le Libéria pour y apporter leur contribution. La présence du Chef d’état-major des armées du Ghana à la cérémonie de passation de charges entre le général Philippe Mangou, Cema sortant et le général Bakayoko Soumaïla, promu à cette fonction par le Président de la république, revêt l’importance et l’intérêt de leur collaboration. La question était, selon des sources diplomatiques, au centre des entretiens entre Ellen Johnson Sirleaf et Alassane Ouattara pendant son séjour libérien.
E.M Koffi