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Coulisses Publié le lundi 18 juillet 2011 | Nord-Sud

L’amour déçu de Gbagbo

Jamais Laurent Gbagbo, surnommé jadis Cicéron pour ses talents de latiniste, ne renie sa fibre hexagonale. «Plus francophile que lui, tu meurs!», tonne son vieux pote Albert Bourgi, universitaire, chroniqueur. La France de Gbagbo, 57 ans, fondateur du Front populaire ivoirien (FPI), c'est celle d'Hugo, de Zola, de Jaurès et de Blum. Celle des communards et du Parti socialiste-canal historique. Ce fut aussi, entre 1982 et 1988, la terre d'asile d'un homme qui, pendant trois décennies, défia le patriarche Félix Houphouet-Boigny, icône des indépendances africaines. Un opposant embastillé par deux fois, intransigeant, roublard et populiste. Son père, Paul Koudou, gendarme frondeur, fut encarté dès 1946 à la SFIO, puis détenu pendant un an, au début des années 1960, pour avoir trempé, paraît-il, dans le complot dit du «chat noir».

En 1982, syndicaliste, Cicéron crée le FPI dans la clandestinité et file vers son pays adoptif, via la Haute-Volta (le Burkina Faso actuel), épaulé dans sa fuite par les réseaux communistes panafricains.

En nomade, il loge chez des amies, Jocelyne ou Monique, puis prend ses quartiers sous le toit de Guy Labertit, «l'Africain» vieille école du parti à la rose.

Source L’Exprexx.fr, le 24/10/2002
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