Equiper à nouveau la Commission électorale indépendante (Cei) et ses représentations régionales, départementales en matériel informatique et payer les arriérés de primes de sessions. Ce sont-là les priorités de la remise en état de la ‘’maison des élections‘’ qui a été plongée dans la désolation.
La Commission électorale indépendante(Cei) du département de Grand-Bassam est sinistrée. Elle porte les séquelles de la crise post-électorale. Que ce soit la commission électorale sous-préfectorale (Cesp) ou la commission électorale communale (Cec), le décor est le même. Un tour sur les sites des dites structures achève de convaincre sur la léthargie profonde dans laquelle sont plongés la Cei départementale et ses démembrements. A la Cei sous-préfectorale, sise au quartier Bramakoté, à l’Impérial, lieu qui a servi de centre-pilote pour l’opération de l’enrôlement, le constat est implacable. Matériels informatiques emportés, matériels de bureaux et split volés. Il ne reste que le bâtiment, seul, vide. La Cei communale, sise au quartier Cafop II, a connu le même sort pendant les évènements post-électoraux. Des individus se sont servis à cœur joie dans les deux locaux de la Cei locale. La porte est aujourd’hui fermée. Mais elle ne protège rien en réalité contre d’éventuels voleurs. La Cei départementale n’a pas échappé, elle aussi, à la furia des pillards. Le bureau du président de la Cei départementale, Hilaire Assémien, a été passé au peigne fin par des individus enclins à la volerie. Le matériel de bureau (ordinateurs, photocopieuses, imprimantes) a été emporté, y compris le mobilier. Seul a été épargné, le matériel électoral notamment les urnes, les kits de bureaux. Comme quoi, nous dit un commissaire Cei qui a requis l’anonymat, le matériel de travail est inexistant. Ce qui sous-entend, selon lui, que la reprise n’est pas pour demain, alors qu’approche la fin d’année prévue pour la tenue des législatives. Outre cet épineux problème, il y a le sempiternel problème de primes de sessions que la Cei centrale doit aux commissaires locaux. « Nous n’avons pas de matériels de bureaux. Ces outils de travail ont été emportés pendant les évènements post-électoraux entre la fin du mois de mars et le début du mois d’avril, alors qu’il nous faut ces outils pour entamer les élections législatives. En plus, l’Etat nous doit cinq sessions que nous exigeons comme préalable à toute reprise. Pas d’argent, pas de reprise », a-t-il résumé les besoins. Une rencontre est prévue, cette semaine, a-t-il ajouté, pour décider de la conduite à tenir.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
La Commission électorale indépendante(Cei) du département de Grand-Bassam est sinistrée. Elle porte les séquelles de la crise post-électorale. Que ce soit la commission électorale sous-préfectorale (Cesp) ou la commission électorale communale (Cec), le décor est le même. Un tour sur les sites des dites structures achève de convaincre sur la léthargie profonde dans laquelle sont plongés la Cei départementale et ses démembrements. A la Cei sous-préfectorale, sise au quartier Bramakoté, à l’Impérial, lieu qui a servi de centre-pilote pour l’opération de l’enrôlement, le constat est implacable. Matériels informatiques emportés, matériels de bureaux et split volés. Il ne reste que le bâtiment, seul, vide. La Cei communale, sise au quartier Cafop II, a connu le même sort pendant les évènements post-électoraux. Des individus se sont servis à cœur joie dans les deux locaux de la Cei locale. La porte est aujourd’hui fermée. Mais elle ne protège rien en réalité contre d’éventuels voleurs. La Cei départementale n’a pas échappé, elle aussi, à la furia des pillards. Le bureau du président de la Cei départementale, Hilaire Assémien, a été passé au peigne fin par des individus enclins à la volerie. Le matériel de bureau (ordinateurs, photocopieuses, imprimantes) a été emporté, y compris le mobilier. Seul a été épargné, le matériel électoral notamment les urnes, les kits de bureaux. Comme quoi, nous dit un commissaire Cei qui a requis l’anonymat, le matériel de travail est inexistant. Ce qui sous-entend, selon lui, que la reprise n’est pas pour demain, alors qu’approche la fin d’année prévue pour la tenue des législatives. Outre cet épineux problème, il y a le sempiternel problème de primes de sessions que la Cei centrale doit aux commissaires locaux. « Nous n’avons pas de matériels de bureaux. Ces outils de travail ont été emportés pendant les évènements post-électoraux entre la fin du mois de mars et le début du mois d’avril, alors qu’il nous faut ces outils pour entamer les élections législatives. En plus, l’Etat nous doit cinq sessions que nous exigeons comme préalable à toute reprise. Pas d’argent, pas de reprise », a-t-il résumé les besoins. Une rencontre est prévue, cette semaine, a-t-il ajouté, pour décider de la conduite à tenir.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam