Le dimanche 17 juillet 2011, la vie sur terre s'est arrêtée pour dame Kouamé Amah Odette, commerçante âgée de 35 ans et sa fille Koffi Affoua Judith, 11 ans. Leur destin, tragique, en a décidé ainsi. Elles ont péri dans un accident de la circulation sur l'autoroute du nord, à Yopougon. De fait, aux environs de 20h, explique-t-on, dame Kouamé Amah et sa fille, Koffi Affoua Judith, qui vivent dans le quartier-village d'Andokoi, à Yopougon, s'emploient à quitter ces lieux. Leur intention est de rallier un autre quartier. Mais pour ce faire, le seul raccourci, mieux que le pont piéton qui s'offre à elles, réside dans la traversée de la voie express. Un choix qui va s'avérer fatal, on le verra. La commerçante, flanquée de sa fille, se retrouve non loin du 2ème pont. Là, elles s'engagent dans la traversée de la voie à grande circulation et donc très dangereuse. Hélas, une fois de plus, ce tronçon ne faillit pas à sa triste réputation d'axe de la mort. Ainsi, alors que la mère et la fille se lancent dans un sprint, débouche brusquement une Peugeot, de type 406, immatriculée 2863 FE 01, roulant dans le sens Adjamé-Gesco. Lancé à vive allure, ce véhicule, conduit par Diarrassouba Yaya, ne peut éviter dame Odette et sa fille. Et le pire se produit. Projetées dans les airs, les malheureuses, qui retombent lourdement sur le macadam, restent là, inertes. Tuées sur le coup. Le commissariat de police du 23ème arrondissement dont la zone de compétence a servi de théâtre au drame, est saisi. Des agents sont dépêchés sur les lieux pour le constat d'usage. Puis, une équipe des pompes funèbres vient procéder à l'enlèvement des corps, pour leur conservation à la morgue.
Madeleine TANOU
Madeleine TANOU