Abidjan - Le président ivoirien Alassane Ouattara a instauré mercredi une commission d`enquête sur les violations des droits de
l`Homme commises durant la récente crise post-électorale, une commission qui aura six mois pour rendre ses conclusions.
Cette commission nationale mènera "des enquêtes non-judiciaires" pour "aider à comprendre comment et pourquoi" des violations "aussi graves et massives" des droits de l`Homme ont pu être commises, selon un communiqué du Conseil des ministres.
Annoncée mi-juin, cette structure devra aussi "apporter des réponses appropriées" aux rapports d`ONG internationales de défense des droits de l`Homme, qui - comme l`ONU - ont accusé le camp de l`ex-président Laurent Gbagbo comme le camp Ouattara de crimes de guerre et contre l`humanité.
M. Ouattara "a rappelé son engagement" à lancer "des procédures judiciaires à l`encontre de tous les auteurs des atteintes aux droits de l`Homme".
La commission doit être constituée avant fin juillet et aura six mois pour faire des "recommandations".
Au moins 3.000 personnes ont été tuées lors de la crise née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010.
Parallèlement, la justice ivoirienne poursuit ses enquêtes, qui ont conduit à l`incarcération de 25 personnalités pro-Gbagbo, inculpées d`atteinte à la sûreté de l`Etat ou d`infractions économiques.
Par ailleurs, une quinzaine de personnes, dont Laurent Gbagbo et son épouse Simone, arrêtés le 11 avril, sont en résidence surveillée dans le nord du pays, et n`ont pas été inculpées pour l`heure.
Pour la première fois sous la présidence Ouattara, le Conseil des ministres s`est tenu à Yamoussoukro, devenue capitale politique sous le "père de la Nation" Félix Houphouët-Boigny (au pouvoir de 1960 à 1993). Le nouveau chef de l`Etat a promis de faire de Yamoussoukro la capitale effective, alors qu`Abidjan reste le coeur du pouvoir politico-économique.
l`Homme commises durant la récente crise post-électorale, une commission qui aura six mois pour rendre ses conclusions.
Cette commission nationale mènera "des enquêtes non-judiciaires" pour "aider à comprendre comment et pourquoi" des violations "aussi graves et massives" des droits de l`Homme ont pu être commises, selon un communiqué du Conseil des ministres.
Annoncée mi-juin, cette structure devra aussi "apporter des réponses appropriées" aux rapports d`ONG internationales de défense des droits de l`Homme, qui - comme l`ONU - ont accusé le camp de l`ex-président Laurent Gbagbo comme le camp Ouattara de crimes de guerre et contre l`humanité.
M. Ouattara "a rappelé son engagement" à lancer "des procédures judiciaires à l`encontre de tous les auteurs des atteintes aux droits de l`Homme".
La commission doit être constituée avant fin juillet et aura six mois pour faire des "recommandations".
Au moins 3.000 personnes ont été tuées lors de la crise née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010.
Parallèlement, la justice ivoirienne poursuit ses enquêtes, qui ont conduit à l`incarcération de 25 personnalités pro-Gbagbo, inculpées d`atteinte à la sûreté de l`Etat ou d`infractions économiques.
Par ailleurs, une quinzaine de personnes, dont Laurent Gbagbo et son épouse Simone, arrêtés le 11 avril, sont en résidence surveillée dans le nord du pays, et n`ont pas été inculpées pour l`heure.
Pour la première fois sous la présidence Ouattara, le Conseil des ministres s`est tenu à Yamoussoukro, devenue capitale politique sous le "père de la Nation" Félix Houphouët-Boigny (au pouvoir de 1960 à 1993). Le nouveau chef de l`Etat a promis de faire de Yamoussoukro la capitale effective, alors qu`Abidjan reste le coeur du pouvoir politico-économique.