Le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, a visité le mercredi 19 juillet 2011 les locataires du Tribunal Militaire d’Abidjan dans le cadre des réformes qu’il a entreprises depuis sa nomination à ce poste le 1er juin 2011. Il s’agissait pour le ministre de comprendre les procédures judiciaires en matière militaire.
Après l’exposé liminaire de Ange Kessy sur l’organisation et le fonctionnement du Tribunal Militaire, le ministre délégué à la Défense et ses hôtes ont mis un point d’honneur sur les réformes en vue dans cette institution. Ce, conformément à la vision du président de la République Alassane Ouattara. Ces réformes qui toucheront la nomenclature et le fonctionnement de ce département, vont tendre à une plus grande efficacité et à une plus grande célérité du Tribunal Militaire. ‘’Avec la volonté politique du chef de l’Etat de combattre le racket, il est de plus en plus question de faire en sorte que la poursuite et la répression des mis en cause soient facilitées. Auparavant, pour poursuivre un simple racketteur, il fallait passer par plusieurs procédures pour avoir l’autorisation du ministre de la Défense. Pour le juger également, il fallait l’autorisation du ministre. Donc la répression du racket était trop
lourde dans le système de procédure militaire. Il fallait donc trouver un moyen rapide pour alléger la procédure de sorte que la politique en matière de criminalité du Président de la République qui tend à réprimer les rackets et les violations des Droits Humains, soit exécutée avec plus d’efficacité’’, a expliqué Ange Kessy, Commissaire du Gouvernement, chef du parquet militaire. Avec la réforme du Tribunal Miliaire en cours, il s’agira de changer la dénomination de ‘’ Commissaire du Gouvernement’’ pour cadrer avec la nouvelle vision du chef de l’Etat. ‘’C’est plus exact de dire procureur de la République près le Tribunal Militaire, que Commissaire du Gouvernement’’, a indiqué Ange Kessy qui a eu l’onction du ministre délégué à la Défense pour entamer et proposer les réformes. Vu que le Tribunal Militaire est incontournable dans le dispositif du ministère de la Défense d’un pays. Désormais, le
Commissaire du Gouvernement qui avait 10 jours pour arrêter un militaire, aura une large manœuvre pour le faire. Il s’agira, au sortir des réformes, de donner au Commissaire du Gouvernement, les mêmes prérogatives qu’un procureur civil afin d’accélérer les procédures. D’autant plus que la législation militaire ivoirienne inspirée des lois militaires françaises est vieille de plus de 37 ans. ‘’Si on change la procédure, le Tribunal Militaire peut juger 50 racketteurs en un mois. A cette allure, les abonnés au racket vont y mettre fin’’, a conclu Ange Kessy. C’est la première fois qu’un ministre de la Défense effectuait une visite dans les locaux du Tribunal Militaire d’Abidjan créé en 1974.
Dosso Villard
Après l’exposé liminaire de Ange Kessy sur l’organisation et le fonctionnement du Tribunal Militaire, le ministre délégué à la Défense et ses hôtes ont mis un point d’honneur sur les réformes en vue dans cette institution. Ce, conformément à la vision du président de la République Alassane Ouattara. Ces réformes qui toucheront la nomenclature et le fonctionnement de ce département, vont tendre à une plus grande efficacité et à une plus grande célérité du Tribunal Militaire. ‘’Avec la volonté politique du chef de l’Etat de combattre le racket, il est de plus en plus question de faire en sorte que la poursuite et la répression des mis en cause soient facilitées. Auparavant, pour poursuivre un simple racketteur, il fallait passer par plusieurs procédures pour avoir l’autorisation du ministre de la Défense. Pour le juger également, il fallait l’autorisation du ministre. Donc la répression du racket était trop
lourde dans le système de procédure militaire. Il fallait donc trouver un moyen rapide pour alléger la procédure de sorte que la politique en matière de criminalité du Président de la République qui tend à réprimer les rackets et les violations des Droits Humains, soit exécutée avec plus d’efficacité’’, a expliqué Ange Kessy, Commissaire du Gouvernement, chef du parquet militaire. Avec la réforme du Tribunal Miliaire en cours, il s’agira de changer la dénomination de ‘’ Commissaire du Gouvernement’’ pour cadrer avec la nouvelle vision du chef de l’Etat. ‘’C’est plus exact de dire procureur de la République près le Tribunal Militaire, que Commissaire du Gouvernement’’, a indiqué Ange Kessy qui a eu l’onction du ministre délégué à la Défense pour entamer et proposer les réformes. Vu que le Tribunal Militaire est incontournable dans le dispositif du ministère de la Défense d’un pays. Désormais, le
Commissaire du Gouvernement qui avait 10 jours pour arrêter un militaire, aura une large manœuvre pour le faire. Il s’agira, au sortir des réformes, de donner au Commissaire du Gouvernement, les mêmes prérogatives qu’un procureur civil afin d’accélérer les procédures. D’autant plus que la législation militaire ivoirienne inspirée des lois militaires françaises est vieille de plus de 37 ans. ‘’Si on change la procédure, le Tribunal Militaire peut juger 50 racketteurs en un mois. A cette allure, les abonnés au racket vont y mettre fin’’, a conclu Ange Kessy. C’est la première fois qu’un ministre de la Défense effectuait une visite dans les locaux du Tribunal Militaire d’Abidjan créé en 1974.
Dosso Villard