Le président de la République, Alassane Ouattara, qui a hérité d’un pays ‘’coupé du monde’’,
durant la décennie de règne de la Refondation, ne ménage aucun effort pour le replacer dans
le concert des Nations. A peine rentré du Libéria dimanche dernier où il a pris une part très
active au 20ème Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union du Fleuve Mano, le
chef de l’Etat reprend son périple. Cette fois-ci, il place la barre haut. Le numéro un ivoirien
rencontre un autre numéro un, et non des moindres. En effet, ADO doit se rendre aux États-
Unis fin juillet. Et son séjour au pays de l’Oncle Sam ne sera pas de tout repos. Au
programme figurent de nombreux entretiens. Dont celui qu’il aura son homologue Américain,
Barack Obama, à la Maison Blanche, le 29 juillet prochain. D’autres rencontres meubleront le
séjour d’ADO aux USA, un pays qu’il connait bien et même très bien pour y avoir effectué
une grande partie de ses études et y avoir assuré d’importantes fonctions en qualité de
fonctionnaire international et Directeur général adjoint du Fonds monétaire international
(FMI). C’est pour quoi le président ivoirien, avant de rencontrer Obama, aura des échanges
avec Christine Lagarde, la Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), et
Robert B. Zoellick, le président de la Banque mondiale. Comme on peut l’imaginer aisément,
ces rencontres viseront entre autres, à accélérer le dossier d’aide d’urgence à la Côte d’Ivoire auprès des institutions de Bretton-Woods. Sur l’agenda américain du chef de l’Etat ivoirien, sont également prévues des audiences avec des officiels de l’Organisation des Nations-Unies (ONU), plus précisément avec Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’institution, avec qui il échangera à Washington. A ces illustres personnalités du monde de la politique, de la diplomatie et de la haute finance, ADO réitérera ses remerciements pour l’aide qu’ils ont apportée à la Côte d’Ivoire durant la période postélectorale. En effet, au moment où le pays était secoué par cette grave crise, l’apport desdites personnalités n’a jamais fait défaut. Elles se sont impliquées dans la résolution de la crise née de la présidentielle et consécutive à la volonté de Gbagbo de confisquer le pouvoir alors qu’il avait perdu dans les urnes. Rappelons que le vendredi 27 mai, ADO avait été invité au sommet du G8 de Deauville, en France, où il était l’invité spécial de son homologue français, Nicolas Sarkozy qui avait d’ailleurs, en personne, accueilli au centre international de Deauville, le n°1 Ivoirien: «(…) La grave crise qu’a connue la Côte d’Ivoire au lendemain du scrutin présidentiel s’est achevée par la victoire de la démocratie. Aujourd’hui, notre pays voit enfin renaître l’espoir. Cette invitation du Président de la République française, Monsieur Nicolas Sarkozy, à participer à la session élargie du sommet du G8, prend donc un sens tout particulier, parce qu’elle confirme le retour de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale», avait déclaré ADO. Puis il a expliqué sa volonté de réconcilier les Ivoiriens. Mais pas à n’importe quel prix: «Le pardon n’est pas l’impunité. La paix ne pourra s’instaurer durablement en Côte d’Ivoire que si une justice impartiale et indépendante, s’applique à tous, afin d’éviter que les victimes ne veuillent se faire justice elles-mêmes. C’est pour cela que j’ai confié à la Justice Internationale le soin de faire la lumière sur tous les crimes commis et toutes les exactions durant la période postélectorale et de juger les auteurs et les commanditaires, quels qu’ils soient», avait-il tenu à préciser devant un parterre de personnalités parmi lesquelles ses pairs, les présidents Abdoulaye Wade (Sénégal), Mahamadou Issouffou (Niger) et Alpha Condé (Guinée Conakry), invités à ce sommet, ainsi que des représentants d’organisations internationales.
Pour sûr, durant les échanges avec ses hôtes américains, le présidant ivoirien plaidera, une
fois de plus, pour son pays.
Yves-M. ABIET
durant la décennie de règne de la Refondation, ne ménage aucun effort pour le replacer dans
le concert des Nations. A peine rentré du Libéria dimanche dernier où il a pris une part très
active au 20ème Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union du Fleuve Mano, le
chef de l’Etat reprend son périple. Cette fois-ci, il place la barre haut. Le numéro un ivoirien
rencontre un autre numéro un, et non des moindres. En effet, ADO doit se rendre aux États-
Unis fin juillet. Et son séjour au pays de l’Oncle Sam ne sera pas de tout repos. Au
programme figurent de nombreux entretiens. Dont celui qu’il aura son homologue Américain,
Barack Obama, à la Maison Blanche, le 29 juillet prochain. D’autres rencontres meubleront le
séjour d’ADO aux USA, un pays qu’il connait bien et même très bien pour y avoir effectué
une grande partie de ses études et y avoir assuré d’importantes fonctions en qualité de
fonctionnaire international et Directeur général adjoint du Fonds monétaire international
(FMI). C’est pour quoi le président ivoirien, avant de rencontrer Obama, aura des échanges
avec Christine Lagarde, la Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), et
Robert B. Zoellick, le président de la Banque mondiale. Comme on peut l’imaginer aisément,
ces rencontres viseront entre autres, à accélérer le dossier d’aide d’urgence à la Côte d’Ivoire auprès des institutions de Bretton-Woods. Sur l’agenda américain du chef de l’Etat ivoirien, sont également prévues des audiences avec des officiels de l’Organisation des Nations-Unies (ONU), plus précisément avec Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’institution, avec qui il échangera à Washington. A ces illustres personnalités du monde de la politique, de la diplomatie et de la haute finance, ADO réitérera ses remerciements pour l’aide qu’ils ont apportée à la Côte d’Ivoire durant la période postélectorale. En effet, au moment où le pays était secoué par cette grave crise, l’apport desdites personnalités n’a jamais fait défaut. Elles se sont impliquées dans la résolution de la crise née de la présidentielle et consécutive à la volonté de Gbagbo de confisquer le pouvoir alors qu’il avait perdu dans les urnes. Rappelons que le vendredi 27 mai, ADO avait été invité au sommet du G8 de Deauville, en France, où il était l’invité spécial de son homologue français, Nicolas Sarkozy qui avait d’ailleurs, en personne, accueilli au centre international de Deauville, le n°1 Ivoirien: «(…) La grave crise qu’a connue la Côte d’Ivoire au lendemain du scrutin présidentiel s’est achevée par la victoire de la démocratie. Aujourd’hui, notre pays voit enfin renaître l’espoir. Cette invitation du Président de la République française, Monsieur Nicolas Sarkozy, à participer à la session élargie du sommet du G8, prend donc un sens tout particulier, parce qu’elle confirme le retour de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale», avait déclaré ADO. Puis il a expliqué sa volonté de réconcilier les Ivoiriens. Mais pas à n’importe quel prix: «Le pardon n’est pas l’impunité. La paix ne pourra s’instaurer durablement en Côte d’Ivoire que si une justice impartiale et indépendante, s’applique à tous, afin d’éviter que les victimes ne veuillent se faire justice elles-mêmes. C’est pour cela que j’ai confié à la Justice Internationale le soin de faire la lumière sur tous les crimes commis et toutes les exactions durant la période postélectorale et de juger les auteurs et les commanditaires, quels qu’ils soient», avait-il tenu à préciser devant un parterre de personnalités parmi lesquelles ses pairs, les présidents Abdoulaye Wade (Sénégal), Mahamadou Issouffou (Niger) et Alpha Condé (Guinée Conakry), invités à ce sommet, ainsi que des représentants d’organisations internationales.
Pour sûr, durant les échanges avec ses hôtes américains, le présidant ivoirien plaidera, une
fois de plus, pour son pays.
Yves-M. ABIET