La quiétude des travailleurs de l`Oic (Office ivoirien des chargeurs) continue d`être troublée par des descentes d`hommes en armes. Hier, aux environ de 9h, un détachement de police a encore fait irruption dans les locaux de l`Oic, sis à Treichville, pour faire exécuter une décision de justice, précisément une ordonnance en date de la première semaine de juillet et
émanant du Tribunal de Première instance d`Abidjan. N`ayant trouvé aucun interlocuteur à qui remettre cette ordonnance, car les administrateurs de l`Oic dirigé par l`actuel Directeur général (Bakayoko Abdoul Dramane) étant à l`extérieur de la structure pour raisons professionnelles, la décision n`a pu être exécutée. Surtout que le personnel de l`Oic avait décidé de s`opposer à cette action qui n`était pas la première du genre. En effet, selon Ibrahim Meïté, délégué principal, depuis le 26 mai, Serges Maméry Ouattara, ancien délégué du personnel et son équipe veulent vaille que vaille faire partir Bakayoko Abdoul Dramane. Même la décision du premier président de la cour d`appel d`Abidjan Mme Yao-Kouamé Arkhust en date du 21 juin 2011, ne les freine pas. En effet, Par ordonnance n°204/2011, du premier président de la Cour d`Appel, Bakayoko Abdoul Dramane, l`actuel administrateur provisoire de l`Oic, a été reconduit. La justice ivoirienne lui demande d`assurer la Direction générale de la structure, de gérer toutes ses ressources et tous ses biens et de la représenter. Pour un délai de 6 mois, à compter de la présente ordonnance afin d`intenter les différentes actions administratives, judiciaires devant aboutir à la mise en place de l`actionnariat véritable de l`Oic. Au sortir de ces actions, il aura un délai maximum d`un mois, à compter du jour où les décisions à venir et relatives à l`actionnariat seront devenues définitives, pour initier en procédure d`urgence, l`homologation de la liste effective et définitive des actionnaires de l`Oic et de leurs parts respectives dans le capital de l`Oic. Selon l`ordonnance, au sortir de cette homologation devenue définitive, un maximum d`un mois pour organiser l`Assemblée générale des actionnaires est retenu, lesquels devront nommer les administrateurs et autres organes dirigeants de l`Oic, ``conformément à l`acte uniforme de l`Ohada``. Mais faisant fi de l`ordonnance de la cour d`appel, Serge Mamery et son équipe ont fait irruption hier, aux environs de 09h dans les locaux de l`Oic. Des échauffourées s`en sont suivis et Serge Mamery et son équipe ont dû battre en retraite face à la détermination du personnel ``fatigué de voir sa quiétude troublée face à l`intrusion constante des hommes en armes``. On a même frôlé le pire n`eût été l`intervention énergique des hommes en faction dans le périmètre de l`Oic.
Aujourd`hui, la sérénité n`est plus de mise au sein de l`Oic face au pourrissement de la
situation. Hier, le Bordereau de suivi de cargaison (Bsc), document indispensable à la
procédure de dédouanement a été interrompu impactant le circuit de transit inter-Etat. Tout le
personnel (Abidjan et intérieur du pays), dans une pétition en date du 19 juillet dernier a
décidé de se conformer à la décision de la cour d`appel en soutenant l`actuelle administration
provisoire. Et en disant ``non à la forfaiture``. C`est ici le lieu d`interpeller les autorités
ivoiriennes afin qu`elle réagisse le plus rapidement. Qui de l`ordonnance de la cour d`appel ou
du Tribunal de première instance d`Abidjan supplante l`autre ? Que se passe-t-il réellement au sein de la justice ivoirienne ?
Jean Eric ADINGRA
émanant du Tribunal de Première instance d`Abidjan. N`ayant trouvé aucun interlocuteur à qui remettre cette ordonnance, car les administrateurs de l`Oic dirigé par l`actuel Directeur général (Bakayoko Abdoul Dramane) étant à l`extérieur de la structure pour raisons professionnelles, la décision n`a pu être exécutée. Surtout que le personnel de l`Oic avait décidé de s`opposer à cette action qui n`était pas la première du genre. En effet, selon Ibrahim Meïté, délégué principal, depuis le 26 mai, Serges Maméry Ouattara, ancien délégué du personnel et son équipe veulent vaille que vaille faire partir Bakayoko Abdoul Dramane. Même la décision du premier président de la cour d`appel d`Abidjan Mme Yao-Kouamé Arkhust en date du 21 juin 2011, ne les freine pas. En effet, Par ordonnance n°204/2011, du premier président de la Cour d`Appel, Bakayoko Abdoul Dramane, l`actuel administrateur provisoire de l`Oic, a été reconduit. La justice ivoirienne lui demande d`assurer la Direction générale de la structure, de gérer toutes ses ressources et tous ses biens et de la représenter. Pour un délai de 6 mois, à compter de la présente ordonnance afin d`intenter les différentes actions administratives, judiciaires devant aboutir à la mise en place de l`actionnariat véritable de l`Oic. Au sortir de ces actions, il aura un délai maximum d`un mois, à compter du jour où les décisions à venir et relatives à l`actionnariat seront devenues définitives, pour initier en procédure d`urgence, l`homologation de la liste effective et définitive des actionnaires de l`Oic et de leurs parts respectives dans le capital de l`Oic. Selon l`ordonnance, au sortir de cette homologation devenue définitive, un maximum d`un mois pour organiser l`Assemblée générale des actionnaires est retenu, lesquels devront nommer les administrateurs et autres organes dirigeants de l`Oic, ``conformément à l`acte uniforme de l`Ohada``. Mais faisant fi de l`ordonnance de la cour d`appel, Serge Mamery et son équipe ont fait irruption hier, aux environs de 09h dans les locaux de l`Oic. Des échauffourées s`en sont suivis et Serge Mamery et son équipe ont dû battre en retraite face à la détermination du personnel ``fatigué de voir sa quiétude troublée face à l`intrusion constante des hommes en armes``. On a même frôlé le pire n`eût été l`intervention énergique des hommes en faction dans le périmètre de l`Oic.
Aujourd`hui, la sérénité n`est plus de mise au sein de l`Oic face au pourrissement de la
situation. Hier, le Bordereau de suivi de cargaison (Bsc), document indispensable à la
procédure de dédouanement a été interrompu impactant le circuit de transit inter-Etat. Tout le
personnel (Abidjan et intérieur du pays), dans une pétition en date du 19 juillet dernier a
décidé de se conformer à la décision de la cour d`appel en soutenant l`actuelle administration
provisoire. Et en disant ``non à la forfaiture``. C`est ici le lieu d`interpeller les autorités
ivoiriennes afin qu`elle réagisse le plus rapidement. Qui de l`ordonnance de la cour d`appel ou
du Tribunal de première instance d`Abidjan supplante l`autre ? Que se passe-t-il réellement au sein de la justice ivoirienne ?
Jean Eric ADINGRA