Officieusement, et c’est lors de l’autre réunion tenue à 14h à la mairie de Treichville entre seulement les présidents de clubs de Ligue 2 et de D3 que sera clairement évoqué le refus catégorique des présidents de clubs d’aller aux élections, désunis. « Respectons la position d’Anouma même si cela ne nous plaît pas», implore Yao Ader de l’AS Daoukro. Armand Gohourou d’AGIR de Guiberoua, lui, a peur pour l’avenir de notre sport-roi. Carrément. « Prenons une décision pour que la FIF n’aille pas dans des mains que nous ne voulons pas et qui nous feront regretter », a-t-il laissé entendre. Dans le fond de la salle, ça murmure. Ça chuchote. Et si toutes ces réunions n’avaient qu’un seul but ? Barrer le chemin à un certain Sidi Diallo, dont le dépôt de candidature aurait l’onction du nouveau régime et ne serait plus qu’une question d’heures ? Taxé de ne pas vouloir offrir le tapis rouge à l’ancien patron de la commission des équipes nationales, Diaby Souleymane dit le Gourou ne s’est pas jeté à l’eau. « Est-ce que Sidi Diallo est candidat ? », a-t-il interrogé ? Le suspense demeure entier. Une chose est sûre, le message des présidents de clubs est limpide : « tous les chemins ne mènent pas à la FIF ». A bon entendeur…
Guy-Florentin Yaméogo
Guy-Florentin Yaméogo
