Le président ivoirien Alassane Ouattara a sollicité mercredi une aide d’un montant de 25 millions de dollars US soit environ 12 milliards de fcfa en vue de l’organisation des élections législatives qu’il avait annoncées avant fin 2011. Il a également promis lors d`une conférence de presse à l`Onu, que les auteurs de crimes commis pendant les violences entre ses partisans et ceux de Laurent Gbagbo seraient punis, y compris ceux de son camp. « Il n`y aura pas d`exception. Les Ivoiriens seront traités de façon égale, spécialement dans la partie Ouest du pays où beaucoup de gens ont été tués. Ceux qui ont commis des crimes seront devant le juge. Pas d`exception, nous sommes très clairs là-dessus», a dit le chef de l`Etat ivoirien, lors d’une conférence de presse à l’Onu. Laurent Gbagbo dont le refus de reconnaître sa défaite à l`élection présidentielle, avait déclenché une crise sanglante dans le pays et qui vit actuellement en résidence surveillée dans le nord du pays, "sera traité avec la dignité et la considération" dues à son rang, a promis M. Ouattara. Selon les chiffres des autorités ivoiriennes, quelque 3.000 personnes ont été tuées dans les affrontements entre partisans des deux camps pendant la période trouble qui a suivi la présidentielle, jusqu`à l`arrestation de Laurent Gbagbo en avril et l`investiture d`Alassane Ouattara le 11 mai. Laurent Gbagbo sera jugé en Côte d`Ivoire pour les « crimes économiques ». Mais le pays a demandé l`aide de la Cour pénale internationale (CPI) pour ce qui concerne les crimes contre l`humanité, a déclaré M. Ouattara, sans dire clairement si cela s`appliquerait ou non à M. Gbagbo.
A l`opposition dans le pays, « je donne un message de paix », a ajouté M. Ouattara, qui a assuré être «le président de tous les Ivoiriens ». «La Commission pour le dialogue sera indépendante et entendra tout le monde», a-t-il encore assuré. «Il y aura aussi le pardon », a dit M. Ouattara qui a cependant insisté sur l`application de la loi et le respect des droits de l`Homme. « Nous voulons nous conformer aux droits de l`Homme, c`est très important pour nous ». Le président a expliqué que son pays connaissait « un nouveau départ, avec la sécurité pour les gens». «Nous avons donné la priorité à la réconciliation et vient après la reconstruction», a-t-il souligné. Du fait de la crise, l`économie ivoirienne connaîtra cette année une chute de 7% de son PIB comparé à l`année précédente, c`est pourquoi le pays aura besoin du soutien de la communauté internationale, a par ailleurs plaidé le chef de l`Etat qui devait s`envoler dans la journée pour Washington pour y rencontrer la direction du FMI. S`agissant des élections législatives, elles auront lieu fin novembre ou début décembre. « Je veux commencer 2012 avec toutes les institutions en place. Je veux un parlement qui fonctionne et soit critique du gouvernement», a-t-il dit. Enfin, M. Ouattara a souligné qu`il n`était pas inquiet de la menace éventuelle que peuvent encore faire peser les éléments pro-Gbagbo. «Je dors bien la nuit, je n`ai pas de cauchemar», a-t-il dit.
Afp
A l`opposition dans le pays, « je donne un message de paix », a ajouté M. Ouattara, qui a assuré être «le président de tous les Ivoiriens ». «La Commission pour le dialogue sera indépendante et entendra tout le monde», a-t-il encore assuré. «Il y aura aussi le pardon », a dit M. Ouattara qui a cependant insisté sur l`application de la loi et le respect des droits de l`Homme. « Nous voulons nous conformer aux droits de l`Homme, c`est très important pour nous ». Le président a expliqué que son pays connaissait « un nouveau départ, avec la sécurité pour les gens». «Nous avons donné la priorité à la réconciliation et vient après la reconstruction», a-t-il souligné. Du fait de la crise, l`économie ivoirienne connaîtra cette année une chute de 7% de son PIB comparé à l`année précédente, c`est pourquoi le pays aura besoin du soutien de la communauté internationale, a par ailleurs plaidé le chef de l`Etat qui devait s`envoler dans la journée pour Washington pour y rencontrer la direction du FMI. S`agissant des élections législatives, elles auront lieu fin novembre ou début décembre. « Je veux commencer 2012 avec toutes les institutions en place. Je veux un parlement qui fonctionne et soit critique du gouvernement», a-t-il dit. Enfin, M. Ouattara a souligné qu`il n`était pas inquiet de la menace éventuelle que peuvent encore faire peser les éléments pro-Gbagbo. «Je dors bien la nuit, je n`ai pas de cauchemar», a-t-il dit.
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