le service autonome de la lutte contre le travail des enfants, du ministère du travail a initié avec le soutien du Bureau international du travail ont réuni plusieurs spécialistes de structures gouvernementales, non gouvernementales et les organisations internationales œuvrant dans la lutte contre la traite et les pires formes de travail des enfants en Côte d’Ivoire à Grand Bassam du 27 au 29 juillet à N’sa Hôtel. Au cours des assises, ils ont passé en revu les méthodologies de suivi des différents acteurs de la lutte pour parvenir à une harmonisation du système de suivi du travail des enfants en Côte d’Ivoire. Cela afin de parvenir à l’éradication ou la réduction dans une proportion acceptable du phénomène de travail des enfants en Côte d’Ivoire. Les experts du SALT, du BIT, de l’ONUCI, de l’INS et du comité de pilotage pour la certification du cacao ivoirien ont instruit les participants. Au cours de la cérémonie d’ouverture, du séminaire, M. Benjamin Lakp Low, représentant du BIT, a rappelé qu’une enquête conjointe menée avec le gouvernement, indique qu’en Côte d’Ivoire, environ 950.000 enfants de moins de 14 ans sont impliqués dans les travaux dangereux, et 71% de ceux-ci exercent dans l’agriculture. Pour lui, la fin de ce fléau et la réalisation d’un monde de travail décent ne seront possible que s’il y a un suivi efficace des actions menées, dans l’ensemble des secteurs d’activités. Mme Mathilde Kouamé, chef de cabinet, représentant le ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité a émis le souhait que cet atelier permette de déboucher sur un nouveau mécanisme véritablement crédible. Ce nouveau cadre de travail, selon elle, doit tenir compte des limites des projets antérieurs et trouver les ressources humaines, techniques et matérielles pour réussir le pari sans travail des enfants en 2016.
Mamadou Doumbes
Mamadou Doumbes