Des zones d’ombre dans les critères de gel et dégel des avoirs des pro–Gbagbo, arrestation du journaliste Hermann Aboa, interpellation d’Ahmed Bouah Touré, rebondissement dans l’affaire Koz-Comium avec l’interpellation et la garde à vue d’Eugène Diomandé, règlements de comptes de toutes sortes et floraison de grosses cylindrées à Abidjan. Où vont aujourd’hui les ministres et hauts fonctionnaires de Côte d’Ivoire ? Quelques mois après la chute de Laurent Gbagbo, l’image véhiculée par les tenants du pouvoir risque de prendre un sérieux coup.
Les Ivoiriens avaient hier, reproché aux refondateurs leur train de vie insolent : grosses cylindrées, enrichissement rapide et illicite, résidences somptueuses, etc. Des erreurs qui ont fini par perdre le régime de Laurent Gbagbo le 29 novembre. Le peuple qui n’avait pas accès aux richesses du pays avait commencé à grogner contre les «nouveaux riches ». Ces travers décriés hier sous la refondation, semblent avoir la tête dure. Car des ministres et des hauts fonctionnaires de l’Etat recopient les mêmes erreurs du passé. Des Range –Roover inondent les rues d’Abidjan et l’Ivoirien se met à se demander où est passée la profession de foi sur la déclaration des biens. Si les ministres et hauts cadres déclaraient leurs biens, il n’y aurait pas de place pour la corruption et le détournement.
Elle semble reléguée aux oubliettes et bonjour la grande parade des grosses cylindrées dans les rues d’Abidjan, la capitale économique. D’ou sortent ces multiples Range-Rover appartenant aux ministres ? La déclaration des biens s’impose réellement aujourd’hui, pour éviter tout enrichissement illicite.
Le Président de la République, Alassane Ouattara, qui a promis faire de la déclaration des biens, une des priorités de son mandat, doit faire arrêter cette hémorragie pour que son régime ne soit pas taxé demain de fossoyeur de l’économie ivoirienne. C’est vrai qu’il contrôle les entrées et sorties de recettes de l’Etat, mais il y a un système de contournement en cours. C’est lui qui a été élu par les Ivoiriens. Il est donc le détenteur exclusif du pouvoir exécutif. A lui aujourd’hui, de mettre fin à cette tentation de faire comme les refondateurs qui gagne bon nombre de membres de son gouvernement et de hauts fonctionnaires.
Ces affaires qui ternissent l’image du pouvoir en place
Il y a un flou artistique qui enveloppe les critères de gel et dégel des avoirs des personnalités proches de Gbagbo. Le citoyen lambda voit derrière ces hésitations, cette cacophonie et ce mutisme, le signe d’un grand malaise. L’opinion publique n’a pas fini d’épiloguer sur les raisons de ces divergences de points de vue que d’autres affaires sont venues s’ajouter : l’arrestation du journaliste Hermann Aboa, celle d’Ahamed Bouah et l’interpellation du PCA de Koz-Comium, Eugène Marie Diomandé. Toutes ces vagues d’arrestations puent à mille lieux des règlements de comptes. Alors questions.qui agit ainsi dans le dos du Président de la République, Alassane Ouattara ? Le chef de l’Etat ivoirien est-il vraiment informé de ces arrestations à la pelle ? Est-il de nos jours, le seul et vrai détenteur exclusif du pouvoir exécutif ? Qui use de son pouvoir délégué pour emmerder certaines personnes ? Voilà autant de questions qui demeurent pour l’ instant, sans réponse. Le Président de la République doit jeter un coup d’œil sur les mobiles de ces arrestations pour ne pas se faire complice de ceux qui abusent de leur posture actuelle pour verser dans des règlements de comptes de toutes sortes. Où vont vraiment ces ministres et hauts fonctionnaires qui s’adonnent à ces jeux malsains ? Pour écraser des citoyens de ce pays ou pour les museler ? Attention au syndrome FPI ‘’y a rien en face’’. Comment peut-on avoir été victimes des abus et l’arbitraire, durant la combat du Rdr et de Ouattara, et être aujourd’hui, les acteurs de le même politique. On sait aujourd’hui ce que cela a donné. C’est pourquoi, il convient d’éviter les erreurs du passé. De s’éloigner des tares qui collaient hier à la peau des refondateurs. Le peuple observe et critique ces dérapages qu’on constate de nos jours. Les ministres sont certes notés par le Président. Mais, c’est le peuple qui a le dernier mot. Il y a les législatives, les municipales, les conseils généraux. Il y a une présidentielle dans moins de 5 ans. L’espace politique ivoirien se recompose. Dans quelques mois, ou dans 5 ans, Bédié et le Pdci ne feront pas que soutenir Ouattara. Si des ministres font souffrir le peuple, des alliances contre nature peuvent encore être possibles. Il faut arrêter le comportement du ‘’Y a rien en face’’. On sait où ça mène : au CPI, à Korhogo, a Odienné, à Bouna, et en exil. Et cela n’arrive pas qu’aux autres. Même si le Rhdp, a déjà connu son lot de privations et de souffrances, (raison de plus pour être juste et humble), il doit se souvenir de ce qui arrive à ceux qui pensent que ‘’y a rien en face’’. Vivement que, ceux qui s’adonnent à ces pratiques se ressaisissent pour ne pas ternir l’image du Président Ouattra qui veut donner à la Côte d’Ivoire un visage nouveau. Car leur train de vie insolent et les règlements de comptes qui ont cours actuellement sont décriés par les populations ivoiriennes. Dans les jours à venir, ces ministres très indélicats seront nommément cités et désignés, afin que nul n’en ignore…
Maxime WANGUE et Charles KOUASSI
Les Ivoiriens avaient hier, reproché aux refondateurs leur train de vie insolent : grosses cylindrées, enrichissement rapide et illicite, résidences somptueuses, etc. Des erreurs qui ont fini par perdre le régime de Laurent Gbagbo le 29 novembre. Le peuple qui n’avait pas accès aux richesses du pays avait commencé à grogner contre les «nouveaux riches ». Ces travers décriés hier sous la refondation, semblent avoir la tête dure. Car des ministres et des hauts fonctionnaires de l’Etat recopient les mêmes erreurs du passé. Des Range –Roover inondent les rues d’Abidjan et l’Ivoirien se met à se demander où est passée la profession de foi sur la déclaration des biens. Si les ministres et hauts cadres déclaraient leurs biens, il n’y aurait pas de place pour la corruption et le détournement.
Elle semble reléguée aux oubliettes et bonjour la grande parade des grosses cylindrées dans les rues d’Abidjan, la capitale économique. D’ou sortent ces multiples Range-Rover appartenant aux ministres ? La déclaration des biens s’impose réellement aujourd’hui, pour éviter tout enrichissement illicite.
Le Président de la République, Alassane Ouattara, qui a promis faire de la déclaration des biens, une des priorités de son mandat, doit faire arrêter cette hémorragie pour que son régime ne soit pas taxé demain de fossoyeur de l’économie ivoirienne. C’est vrai qu’il contrôle les entrées et sorties de recettes de l’Etat, mais il y a un système de contournement en cours. C’est lui qui a été élu par les Ivoiriens. Il est donc le détenteur exclusif du pouvoir exécutif. A lui aujourd’hui, de mettre fin à cette tentation de faire comme les refondateurs qui gagne bon nombre de membres de son gouvernement et de hauts fonctionnaires.
Ces affaires qui ternissent l’image du pouvoir en place
Il y a un flou artistique qui enveloppe les critères de gel et dégel des avoirs des personnalités proches de Gbagbo. Le citoyen lambda voit derrière ces hésitations, cette cacophonie et ce mutisme, le signe d’un grand malaise. L’opinion publique n’a pas fini d’épiloguer sur les raisons de ces divergences de points de vue que d’autres affaires sont venues s’ajouter : l’arrestation du journaliste Hermann Aboa, celle d’Ahamed Bouah et l’interpellation du PCA de Koz-Comium, Eugène Marie Diomandé. Toutes ces vagues d’arrestations puent à mille lieux des règlements de comptes. Alors questions.qui agit ainsi dans le dos du Président de la République, Alassane Ouattara ? Le chef de l’Etat ivoirien est-il vraiment informé de ces arrestations à la pelle ? Est-il de nos jours, le seul et vrai détenteur exclusif du pouvoir exécutif ? Qui use de son pouvoir délégué pour emmerder certaines personnes ? Voilà autant de questions qui demeurent pour l’ instant, sans réponse. Le Président de la République doit jeter un coup d’œil sur les mobiles de ces arrestations pour ne pas se faire complice de ceux qui abusent de leur posture actuelle pour verser dans des règlements de comptes de toutes sortes. Où vont vraiment ces ministres et hauts fonctionnaires qui s’adonnent à ces jeux malsains ? Pour écraser des citoyens de ce pays ou pour les museler ? Attention au syndrome FPI ‘’y a rien en face’’. Comment peut-on avoir été victimes des abus et l’arbitraire, durant la combat du Rdr et de Ouattara, et être aujourd’hui, les acteurs de le même politique. On sait aujourd’hui ce que cela a donné. C’est pourquoi, il convient d’éviter les erreurs du passé. De s’éloigner des tares qui collaient hier à la peau des refondateurs. Le peuple observe et critique ces dérapages qu’on constate de nos jours. Les ministres sont certes notés par le Président. Mais, c’est le peuple qui a le dernier mot. Il y a les législatives, les municipales, les conseils généraux. Il y a une présidentielle dans moins de 5 ans. L’espace politique ivoirien se recompose. Dans quelques mois, ou dans 5 ans, Bédié et le Pdci ne feront pas que soutenir Ouattara. Si des ministres font souffrir le peuple, des alliances contre nature peuvent encore être possibles. Il faut arrêter le comportement du ‘’Y a rien en face’’. On sait où ça mène : au CPI, à Korhogo, a Odienné, à Bouna, et en exil. Et cela n’arrive pas qu’aux autres. Même si le Rhdp, a déjà connu son lot de privations et de souffrances, (raison de plus pour être juste et humble), il doit se souvenir de ce qui arrive à ceux qui pensent que ‘’y a rien en face’’. Vivement que, ceux qui s’adonnent à ces pratiques se ressaisissent pour ne pas ternir l’image du Président Ouattra qui veut donner à la Côte d’Ivoire un visage nouveau. Car leur train de vie insolent et les règlements de comptes qui ont cours actuellement sont décriés par les populations ivoiriennes. Dans les jours à venir, ces ministres très indélicats seront nommément cités et désignés, afin que nul n’en ignore…
Maxime WANGUE et Charles KOUASSI