Les grands maîtres, malheureusement, passent par-là. Pour le plaisir des palais de leurs clients, ils sont bien obligés de casser des œufs pour faire de bonnes omelettes. En dégustant ces mets, le fin gourmet oublie qu’il fallu priver la poule de sa précieuse ponte.
Pour rendre leur clientèle transie de bonheur, les cordons bleus tuent dans l’œuf, c’est le cas de le dire, la venue au monde de jolis poussins. Actuellement, le gouvernement a entrepris de rendre la ville d’Abidjan propre et agréable à vivre. A l’aide de ces grosses machines, il détruit, ici et là, des baraques, des magasins, des maquis installés là où il ne fallait pas. Les rues et les boulevards se libèrent. L’air circule désormais comme il se doit, les odeurs disparaissent peu à peu. Les artères retrouvent leur beauté. Pendant que les usagers rougissent de bonheur, les propriétaires des cabanes détruites maudissent le ciel.
Pour l’heure, leur cœur brûle. Nombre d’entre eux pensent même qu’ils sont victimes d’une injustice sans nom. Le bonheur des uns, les usagers, fait le malheur des autres, les tenanciers des maquis et autres propriétaires mal installés. Or, il faut bien que le ville d’Abidjan continue sa toilette et arbore ses habits de la Côte d’Ivoire nouvelle. Pour le bien de toutes ces populations, il faut que l’ordre revienne et que les choses soient à leur place. L’air qui se purifie ainsi, est profitable à tous. Les installations anarchiques de petits commerces tuaient le commerce. Les collectivités locales enregistraient des manques à gagner inimaginable. Tous les trottoirs d’Abidjan se transformaient en petits marchés. Le piéton était obligé de discuter la chaussée avec les automobiles. Marcher était devenu dangereux.
Restituer ces passages à son vrai propriétaire est un juste retour des choses. Le citoyen de la Nouvelle Côte d’Ivoire, doit comprendre que ce qui était hier, ne peut plus être aujourd’hui.
Sinon, l’on ne parlerait plus de changement. Ce changement-là, ce n’est pas seulement le fonctionnaire qui arrive à 7h30 à son bureau, prêt à servir l’Etat, mais c’est également, le trottoir libéré pour le piéton, les parkings réservés aux véhicules, le maquis respectant les heures de repos du voisin et les prix des denrées alimentaires à la mesure du pouvoir d’achat des ménages. C’est vrai que comparé au régime défunt, c’est une révolution, mais en réalité, c’est l’ordre normal des choses. Les déguerpissements d’aujourd’hui, préparent une Côte d’Ivoire de demain où tout se fait dans les règles, pour la protection du promoteur et le bonheur du bon peuple de Côte d’Ivoire. Les installations anarchiques sont toujours frappées du sceau du provisoire, de l’aléatoire. Il faut bien que les choses changent un jour !
Pour rendre leur clientèle transie de bonheur, les cordons bleus tuent dans l’œuf, c’est le cas de le dire, la venue au monde de jolis poussins. Actuellement, le gouvernement a entrepris de rendre la ville d’Abidjan propre et agréable à vivre. A l’aide de ces grosses machines, il détruit, ici et là, des baraques, des magasins, des maquis installés là où il ne fallait pas. Les rues et les boulevards se libèrent. L’air circule désormais comme il se doit, les odeurs disparaissent peu à peu. Les artères retrouvent leur beauté. Pendant que les usagers rougissent de bonheur, les propriétaires des cabanes détruites maudissent le ciel.
Pour l’heure, leur cœur brûle. Nombre d’entre eux pensent même qu’ils sont victimes d’une injustice sans nom. Le bonheur des uns, les usagers, fait le malheur des autres, les tenanciers des maquis et autres propriétaires mal installés. Or, il faut bien que le ville d’Abidjan continue sa toilette et arbore ses habits de la Côte d’Ivoire nouvelle. Pour le bien de toutes ces populations, il faut que l’ordre revienne et que les choses soient à leur place. L’air qui se purifie ainsi, est profitable à tous. Les installations anarchiques de petits commerces tuaient le commerce. Les collectivités locales enregistraient des manques à gagner inimaginable. Tous les trottoirs d’Abidjan se transformaient en petits marchés. Le piéton était obligé de discuter la chaussée avec les automobiles. Marcher était devenu dangereux.
Restituer ces passages à son vrai propriétaire est un juste retour des choses. Le citoyen de la Nouvelle Côte d’Ivoire, doit comprendre que ce qui était hier, ne peut plus être aujourd’hui.
Sinon, l’on ne parlerait plus de changement. Ce changement-là, ce n’est pas seulement le fonctionnaire qui arrive à 7h30 à son bureau, prêt à servir l’Etat, mais c’est également, le trottoir libéré pour le piéton, les parkings réservés aux véhicules, le maquis respectant les heures de repos du voisin et les prix des denrées alimentaires à la mesure du pouvoir d’achat des ménages. C’est vrai que comparé au régime défunt, c’est une révolution, mais en réalité, c’est l’ordre normal des choses. Les déguerpissements d’aujourd’hui, préparent une Côte d’Ivoire de demain où tout se fait dans les règles, pour la protection du promoteur et le bonheur du bon peuple de Côte d’Ivoire. Les installations anarchiques sont toujours frappées du sceau du provisoire, de l’aléatoire. Il faut bien que les choses changent un jour !
