Excellence, Monsieur le Président de la république, Ces lignes sont en réalité un cri du cœur ; celui d’un jeune ivoirien qui, à l’instar de millions d’autres, croit en la Côte d’Ivoire nouvelle que vous incarnez. Une Côte d’Ivoire de justice et d’équité où les promesses politiques devraient être tenues au profit de leurs bénéficiaires. Je suis, en effet, issu de la grande famille des enseignants volontaires ayant dès le déclenchement de la grave crise militaro politique contribué à sauver l’école dans les ex- zones Centre, Nord et Ouest. (Cno) et en guise de reconnaissance pour cet acte de haute portée patriotique, votre prédécesseur le président Laurent Gbagbo s’était engagé sur un certain nombre de préoccupations. A savoir :
- l’octroi de primes de désintéressement dont le montant s’élevait à un milliard huit cent millions de Fcfa ;
- la prise en compte des enseignants volontaires par la fonction publique dans les différents projets de réinsertion ;
- le recrutement à la fonction publique de tous ceux des enseignants volontaires qui rempliraient les conditions ;
Et c’est justement ce dernier point qui, de par sa sensibilité, motive la présente ; quoique les deux premiers ne soient pas encore satisfaits.
Excellence, depuis novembre 2007, nous constatons avec regret que, quatre années après, notre dossier ne prend pas forme.
Pour mieux comprendre cette situation, il est bon de rappeler qu’après une analyse rigoureuse du dossier, 2665 enseignants volontaires ont été identifiés en ex- zones Cno dont 2544 ont déjà été affectés sur l’ensemble du territoire national, et plus de 121 restants ont toujours leurs dossiers en souffrance.
Après donc ces affectations, Excellence, alors que nous, les 2665 enseignants volontaires répertoriés en ex zones Cno, nous basant sur le caractère exceptionnel de notre recrutement, attendions avec impatience le traitement du reste des dossiers de nos membres suivi de l’attribution de nos numéros matricule et les effets financiers y afférents, grande est aujourd’hui notre surprise de constater que le ministère de l’Education nationale continue de faire sien le chiffre de 5094 enseignants volontaires savamment conçu et entretenu par l’ancien pouvoir pour simplement assouvir des desseins politiques ; alourdissant ainsi les charges liées à l’exécution sereine de notre dossier.
Sachant que sur la base de ces premières affectations, et, en attendant la régularisation de notre situation, en juin 2010, comme initialement promis par le gouvernement d’alors, des opérateurs économiques du secteur bancaire nous avaient octroyé des prêts nous permettant de regagner sans souci majeur nos lieux d’accueil et d’y vivre dignement. Comment alors, imaginer Excellence, avec les nombreux défis à relever par votre gouvernement d’une part, et ces nombreuses créances sur nos épaules d’autre part, que le moindre espoir puisse subsister au sein des légitimes destinataires de cet ambitieux projet que nous, enseignants volontaires des ex- zones Cno, sommes ? Surtout que nous venons d’apprendre avec amertume la révision de notre date de recrutement d’octobre 2010 à septembre 2011 avec un coût passant de 22.4 à 06 milliards de nos francs. Ceci, à cause, justement de l’augmentation dénoncée plus haut.
Excellence, c’est en tenant compte de cette nouvelle donne qu’au nom de tous mes camarades enseignants volontaires des ex-zones Cno, je me tourne vers vous en votre qualité de Président de la république. D’où le sens du présent plaidoyer.
En effet, Excellence, nous souhaitons votre ultime intervention pour l’attribution de nos numéros matricules à l’instar de toutes les autres recrues exceptionnelles, la prise en compte de la date officielle de nos premières affectations en mars 2010 en vue de l’octroi d’un montant de rappel tenant compte de la période déjà passée à nos différents postes. Ce qui aura pour avantage de nous permettre d’éponger les dettes ainsi contractées auprès des banques. Garantissant ainsi un tant soit peu une certaine stabilité sociale de nos membres dans la suite de leur carrière.
Excellence, bien que conscients de l’imminence et du nombre des besoins ponctuels à satisfaire par votre équipe gouvernementale, nous restons néanmoins convaincus de la possibilité de la réalisation de nos vœux. Pour ce faire qu’il nous soit permis de proposer que le ministère de la Fonction publique ne tienne compte que des 2665 enseignants volontaires réellement issus des ex-zones Cno. En tout état de cause, même dans l’hypothèse de la prise en compte effective de tous les 5094 enseignants volontaires officiellement déclarés, nous plaidons pour que la situation des 2665 des ex-zones Cno soit traitée en priorité.
Tout en vous souhaitant plein succès dans votre exaltante mission à la tête de notre pays, je vous prie d’agréer, Excellence Monsieur le Président de la République, l’assurance de ma très haute considération
Méïté Méké, enseignant volontaire
Email : meitmk@yahoo.fr
- l’octroi de primes de désintéressement dont le montant s’élevait à un milliard huit cent millions de Fcfa ;
- la prise en compte des enseignants volontaires par la fonction publique dans les différents projets de réinsertion ;
- le recrutement à la fonction publique de tous ceux des enseignants volontaires qui rempliraient les conditions ;
Et c’est justement ce dernier point qui, de par sa sensibilité, motive la présente ; quoique les deux premiers ne soient pas encore satisfaits.
Excellence, depuis novembre 2007, nous constatons avec regret que, quatre années après, notre dossier ne prend pas forme.
Pour mieux comprendre cette situation, il est bon de rappeler qu’après une analyse rigoureuse du dossier, 2665 enseignants volontaires ont été identifiés en ex- zones Cno dont 2544 ont déjà été affectés sur l’ensemble du territoire national, et plus de 121 restants ont toujours leurs dossiers en souffrance.
Après donc ces affectations, Excellence, alors que nous, les 2665 enseignants volontaires répertoriés en ex zones Cno, nous basant sur le caractère exceptionnel de notre recrutement, attendions avec impatience le traitement du reste des dossiers de nos membres suivi de l’attribution de nos numéros matricule et les effets financiers y afférents, grande est aujourd’hui notre surprise de constater que le ministère de l’Education nationale continue de faire sien le chiffre de 5094 enseignants volontaires savamment conçu et entretenu par l’ancien pouvoir pour simplement assouvir des desseins politiques ; alourdissant ainsi les charges liées à l’exécution sereine de notre dossier.
Sachant que sur la base de ces premières affectations, et, en attendant la régularisation de notre situation, en juin 2010, comme initialement promis par le gouvernement d’alors, des opérateurs économiques du secteur bancaire nous avaient octroyé des prêts nous permettant de regagner sans souci majeur nos lieux d’accueil et d’y vivre dignement. Comment alors, imaginer Excellence, avec les nombreux défis à relever par votre gouvernement d’une part, et ces nombreuses créances sur nos épaules d’autre part, que le moindre espoir puisse subsister au sein des légitimes destinataires de cet ambitieux projet que nous, enseignants volontaires des ex- zones Cno, sommes ? Surtout que nous venons d’apprendre avec amertume la révision de notre date de recrutement d’octobre 2010 à septembre 2011 avec un coût passant de 22.4 à 06 milliards de nos francs. Ceci, à cause, justement de l’augmentation dénoncée plus haut.
Excellence, c’est en tenant compte de cette nouvelle donne qu’au nom de tous mes camarades enseignants volontaires des ex-zones Cno, je me tourne vers vous en votre qualité de Président de la république. D’où le sens du présent plaidoyer.
En effet, Excellence, nous souhaitons votre ultime intervention pour l’attribution de nos numéros matricules à l’instar de toutes les autres recrues exceptionnelles, la prise en compte de la date officielle de nos premières affectations en mars 2010 en vue de l’octroi d’un montant de rappel tenant compte de la période déjà passée à nos différents postes. Ce qui aura pour avantage de nous permettre d’éponger les dettes ainsi contractées auprès des banques. Garantissant ainsi un tant soit peu une certaine stabilité sociale de nos membres dans la suite de leur carrière.
Excellence, bien que conscients de l’imminence et du nombre des besoins ponctuels à satisfaire par votre équipe gouvernementale, nous restons néanmoins convaincus de la possibilité de la réalisation de nos vœux. Pour ce faire qu’il nous soit permis de proposer que le ministère de la Fonction publique ne tienne compte que des 2665 enseignants volontaires réellement issus des ex-zones Cno. En tout état de cause, même dans l’hypothèse de la prise en compte effective de tous les 5094 enseignants volontaires officiellement déclarés, nous plaidons pour que la situation des 2665 des ex-zones Cno soit traitée en priorité.
Tout en vous souhaitant plein succès dans votre exaltante mission à la tête de notre pays, je vous prie d’agréer, Excellence Monsieur le Président de la République, l’assurance de ma très haute considération
Méïté Méké, enseignant volontaire
Email : meitmk@yahoo.fr