Encore un bateau panaméen. Ce n’est pas cette fois-ci le ‘’Probo Koala’’, le cargo de la mort qui a déversé des tonnes de ‘’déchets toxiques’’ à Abidjan. L’Angel 1, nom de cet autre navire panaméen, convoyait une trentaine de tonnes de riz vers la Côte d’Ivoire quand il a été surpris par des brisants le lundi 08 Août 2011. Tombé en panne de moteur à 2, 7 miles nautiques au large de Poudre-d’Or, au nord de l’île Maurice, ce n’est pas aujourd’hui sûr que la cargaison arrive à bon port à Abidjan avec les 28 membres d’équipage. Cette mauvaise passe de l’Angel 1 relance le débat sur l’autosuffisance en riz. A quand donc le ‘’point d’achèvement en production de riz’’ pour la Côte d’Ivoire ? Qui continue d’exporter 500.000 tonnes produites par an ? La balle est aujourd’hui dans le camp du gouvernement, des producteurs et de M. Tiacoh Thomas, le président de l’Anariz. L’importation de ce produit, devenu nourriture de base de la population ivoirienne coûte chaque année, plusieurs milliards de nos francs. Une manne financière qui enrichit, importateurs et pays producteurs. Alors qu’elle pouvait être affectée à la construction d’écoles, de dispensaires, de centres de santé, de routes et autres infrastructures modernes. Vivement que les nouvelles autorités ivoiriennes se penchent sur le développement de la riziculture en Côte d’Ivoire en vue de pallier le déficit constaté à ce niveau. L’autosuffisance tant clamée est à ce prix.
Maxime Wangué
Maxime Wangué