En plus du travail, le comportement des ministres d’Alassane Ouattara sera également passé à la loupe.
Alassane Ouattara veut certainement des ministres travailleurs. Mais, il les veut aussi exemplaires. Pour les aider à le devenir ou à le rester, le président de la République a enjoint son Premier ministre d’organiser un séminaire gouvernemental pour fixer les règles d’éthique à observer par les membres du gouvernement. « Une véritable rupture d’avec ces travers s’impose donc à nous, pour nous permettre de répondre présent au rendez-vous de la compétitivité et de l’excellence. La relance économique et la croissance à deux chiffres, que nous appelons de tous nos vœux, passent nécessairement par des exigences de bonne gouvernance et le respect de principes éthiques », assure M. Ouattara. C’est donc pour réaliser cet exercice que le chef du gouvernement a réuni, hier, au palais présidentiel, l’ensemble de ses ministres. « L’adoption d’une charte d’éthique constitue donc une invitation à nous conformer, davantage, aux principes et vertus qui structurent les hautes fonctions de l’Etat, notamment, l’impartialité, la mesure, la pondération, la dignité, l’humilité, la hauteur d’esprit, le respect des lois et des règlements et le respect de l’éthique », a situé le chef du gouvernement, dans son discours introductif du séminaire. Pendant près de trois heures, sous la conduite de Guillaume Soro, les ministres ont planché sur les règles de conduite qu’ils auront désormais à observer dans la conduite des affaires de l’Etat. Après quoi, le Premier ministre a requis les avis du président de la République qui a, vraisemblablement, complété la batterie de ‘’règles de bonne conduite’’ que les membres du gouvernement doivent dorénavant respecter. « Notre pays n’a que trop souffert des pratiques peu recommandables qui, malheureusement, ont gravement entamé la crédibilité de notre administration publique. La corruption, la course effrénée à l’enrichissement illicite, le trafic d’influence, les abus de biens sociaux, le népotisme, le clientélisme, les détournements en tous genres, ont été érigés en mode de gestion. Ces pratiques de mal gouvernance ont non seulement réduit à néant tous les efforts internes de promotion et de sécurisation des investissements privés, mais elles ont également eu pour conséquence de reléguer la Côte d’Ivoire au 168è rang sur 188 pays dans le «Doing Business» en matière d’obstacles aux affaires », a souligné le président de la République, comme pour dire combien il attache du prix à la responsabilité de ses collaborateurs. Car, en réalité, tous les hauts agents de l’Etat devront se conformer à la charte ainsi adoptée, hier. « La charte du Gouvernement s'applique, de facto, aux membres de vos cabinets respectifs et aux membres du cabinet présidentiel. Il s’agit pour nous, aujourd’hui, de moraliser la vie publique en adaptant la gestion de l’activité gouvernementale à la fois aux réalités du monde moderne et aux exigences du milieu des affaires », a insisté le président Ouattara. C’est d’ailleurs après cette insistance que les ministres, leur chef en tête, se sont employés à apposer leur signature en-dessous de la charte. Un acte qui signifie qu’ils se conformeront aux règles contenues dans ledit document. En plus des réunions hebdomadaires du conseil de gouvernement et des ministres, les collaborateurs d’Alassane Ouattara devront désormais prendre part à des séminaires gouvernementaux mensuels à thèmes. Mais, ce n’est pas tout. Une fois par trimestre, ils devront pointer présents à un autre séminaire sur le programme de travail gouvernemental.
Marc Dossa
Alassane Ouattara veut certainement des ministres travailleurs. Mais, il les veut aussi exemplaires. Pour les aider à le devenir ou à le rester, le président de la République a enjoint son Premier ministre d’organiser un séminaire gouvernemental pour fixer les règles d’éthique à observer par les membres du gouvernement. « Une véritable rupture d’avec ces travers s’impose donc à nous, pour nous permettre de répondre présent au rendez-vous de la compétitivité et de l’excellence. La relance économique et la croissance à deux chiffres, que nous appelons de tous nos vœux, passent nécessairement par des exigences de bonne gouvernance et le respect de principes éthiques », assure M. Ouattara. C’est donc pour réaliser cet exercice que le chef du gouvernement a réuni, hier, au palais présidentiel, l’ensemble de ses ministres. « L’adoption d’une charte d’éthique constitue donc une invitation à nous conformer, davantage, aux principes et vertus qui structurent les hautes fonctions de l’Etat, notamment, l’impartialité, la mesure, la pondération, la dignité, l’humilité, la hauteur d’esprit, le respect des lois et des règlements et le respect de l’éthique », a situé le chef du gouvernement, dans son discours introductif du séminaire. Pendant près de trois heures, sous la conduite de Guillaume Soro, les ministres ont planché sur les règles de conduite qu’ils auront désormais à observer dans la conduite des affaires de l’Etat. Après quoi, le Premier ministre a requis les avis du président de la République qui a, vraisemblablement, complété la batterie de ‘’règles de bonne conduite’’ que les membres du gouvernement doivent dorénavant respecter. « Notre pays n’a que trop souffert des pratiques peu recommandables qui, malheureusement, ont gravement entamé la crédibilité de notre administration publique. La corruption, la course effrénée à l’enrichissement illicite, le trafic d’influence, les abus de biens sociaux, le népotisme, le clientélisme, les détournements en tous genres, ont été érigés en mode de gestion. Ces pratiques de mal gouvernance ont non seulement réduit à néant tous les efforts internes de promotion et de sécurisation des investissements privés, mais elles ont également eu pour conséquence de reléguer la Côte d’Ivoire au 168è rang sur 188 pays dans le «Doing Business» en matière d’obstacles aux affaires », a souligné le président de la République, comme pour dire combien il attache du prix à la responsabilité de ses collaborateurs. Car, en réalité, tous les hauts agents de l’Etat devront se conformer à la charte ainsi adoptée, hier. « La charte du Gouvernement s'applique, de facto, aux membres de vos cabinets respectifs et aux membres du cabinet présidentiel. Il s’agit pour nous, aujourd’hui, de moraliser la vie publique en adaptant la gestion de l’activité gouvernementale à la fois aux réalités du monde moderne et aux exigences du milieu des affaires », a insisté le président Ouattara. C’est d’ailleurs après cette insistance que les ministres, leur chef en tête, se sont employés à apposer leur signature en-dessous de la charte. Un acte qui signifie qu’ils se conformeront aux règles contenues dans ledit document. En plus des réunions hebdomadaires du conseil de gouvernement et des ministres, les collaborateurs d’Alassane Ouattara devront désormais prendre part à des séminaires gouvernementaux mensuels à thèmes. Mais, ce n’est pas tout. Une fois par trimestre, ils devront pointer présents à un autre séminaire sur le programme de travail gouvernemental.
Marc Dossa
