Suivre les bons exemples. Le président du Réseau des instances africaines d’autorégulation des médias, Samba Koné, a proposé, jeudi, la signature par tous les hommes de médias d’une charte d’éthique. Ce, à l’image des ministres du président Alassane Ouattara, qui ont signé, mardi, une charte de bonne moralité. C’était lors de la célébration en Côte d’Ivoire de la Journée mondiale de la liberté de la presse, au Plateau. Selon lui, chaque rédacteur doit parapher le document dans lequel il s’engage à « traiter l’information avec indépendance, jouir d’une certaine liberté vis-à-vis des tiers, travailler avec rigueur et honnêteté, s’attacher à la qualité du contenu et veiller à ce que le produit soit édité dans les normes et pratiques à respecter ». Pour Eugène Dié Kacou, qui a exposé sur « les perspectives de réconciliation avec une presse libre et indépendante », il faut entamer « une réconciliation avec le lectorat ». Le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca), Ibrahim Sy Savané, a relevé que le flux d’informations engendré par les nouveaux moyens d’information tels qu’internet et les réseaux sociaux, a besoin d’être «organisé, hiérarchisé et mis en perspective par des spécialistes ». Car, pense-t-il, il ne constitue pas une plus-value en terme de qualité. Le pire, a-t-il averti, serait d’enrayer cet élan de liberté et d’expression multiforme. Prévue le 3 mai de chaque année, la Journée mondiale de la liberté de la presse est célébrée cette année en Côte d’Ivoire le 11 août à cause de la grave crise post-électorale qu’a connue le pays. Elle a été organisée par la Commission nationale ivoirienne pour l’Unesco dirigée par Lou Mathieu Bamba.
S.A.
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