La liste consensuelle souhaitée par Jacques Anouma pour la présidence de la FIF, le 10 septembre 2011, est vouée à l’échec, eu égard aux agissements de certains acteurs.
Sauf cataclysme, il n’y aura pas de liste consensuelle pour la course à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF) du 10 septembre prochain. Et pour cause, les différentes négociations, n’ont pas abouti. La dernière tentative menée le lundi 15 août 2011, tard dans la nuit, par Koné Cheick Oumar (Africa Sport d’Abidjan) qui avait à ses côtés, Coulibaly Issa (DG des douanes ivoiriennes), a accouché d’une souris. Non pas, parce que les différentes parties ne sont pas ouvertes au consensus. Mais, elles déplorent pour ce qui est des listes Bictogo Salif et Anzouan Kacou Albert, la manière qui entoure la volonté des partisans de la liste Diallo Sidy Augustin, d’aller au consensus. « On ne peut pas vouloir le consensus et fouiller dans les dossiers des autres pour les éliminer. On ne peut pas en même temps, négocier et souhaiter l’élimination de ses interlocuteurs directs. On ne peut pas accepter cette manière de faire et puis, on ne peut pas parler de négociations et vouloir imposer une seule vision. Ça jamais ! », a martelé hier, un proche collaborateur de Bictogo Salif. La Conférence des présidents de clubs qui pilote la candidature de Bictogo entreprend depuis lors, un rapprochement d’avec le camp Anzouan Kacou dans l’optique de constituer un front contre la liste Diallo Sidy. Parce que, c’est ce dernier, qui a fait un recours contre Bictogo et Anzouan. Une source précise d’ailleurs que le camp Sidy a fouillé dans les tribunaux et commissariats pour trouver des pièces à conviction dans le but d’invalider les candidatures de Bictogo et d’Anzouan. C’est la goutte d’eau qui aurait fait déborder le vase. Et dès lors, de nombreux responsables de clubs sont révoltés. Ils dénoncent cette précampagne pas civilisée et orientée, porté sur «l’ivoirité» et avec un fort taux de relent tribaliste. Parce que des documents qui ont trait aux origines du candidat Bictogo Salif et qui concernent sa nationalité ivoirienne, qui aurait été acquise de manière frauduleuse, ont été déposés à la Commission de recours. Cela choque et révolte les acteurs du ballon rond.
Légré et Soro jettent l’éponge
Le ministre des Sports et Loisirs, Philippe Légré, n’a pas réussi à convaincre les partisans de Bictogo Salif sur la nécessité d’aller unis aux élections du 10 septembre 2011. Légré, le facilitateur d’une nuit, a reculé face à la ténacité des présidents de clubs qui veulent prendre leur affaire en main. Pour eux, « pas question d’imposer » un président de la FIF, en dehors de la Conférence des présidents de clubs. Face à cet échec, les adeptes du consensus, ont voulu impliquer le Premier ministre Soro Guillaume, dans l’affaire. Mais le chef du gouvernement qui sait que la CAF et la FIFA veillent au grain, n’a pas reçu les partisans de Bictogo Salif. « On l’a attendu en vain, il ne nous a pas rencontrés. Et, je peux vous dire que depuis des jours, plus de signal. Les gens font du bruit pour rien », a fait savoir Diabaté Vassidiki, président de Man FC et « show man » de la Conférence.
De la présence
des «étrangers»
« Ce sont des personnes qui peuvent nous apporter beaucoup de choses au football », dira hier, Sory Diabaté, à propos de la présence de Bamba Cheick Daniel, de Alloco Arthur (ATCI) et autres Ouattara Daniel (PNRRC), présents sur la liste Diallo Sidy. Néanmoins, les partisans d’Anzouan Kacou et de Bictogo, remarquent que Daniel Cheick Bamba, directeur de Cabinet du ministre de l’Intérieur, est président de la Fédération ivoirienne de taekwondo. Pour eux, le football doit être l’affaire exclusive des propriétaires de clubs et des affiliés et non, de ceux qui rêvent de se servir de leur discipline. « Ils veulent bouffer notre argent », tel est le refrain de taille des présidents de clubs qui menacent de ne plus jouer au cas où les candidatures de Bictogo et de Anzouan venaient à être invalidées. En tout cas, la Commission de recours qui devrait rendre publiques ses conclusions le 19 août 2011, et procéder le même jour, à l’ouverture de la campagne, a du pain sur la planche. Des folles rumeurs avaient circulé hier lundi sur le rejet des candidatures de Salif et d’Anzouan. Leurs staffs sont aussitôt montés au créneau pour apporter des documents complémentaires. Affaire à suivre.
Annoncia Sehoué
Sauf cataclysme, il n’y aura pas de liste consensuelle pour la course à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF) du 10 septembre prochain. Et pour cause, les différentes négociations, n’ont pas abouti. La dernière tentative menée le lundi 15 août 2011, tard dans la nuit, par Koné Cheick Oumar (Africa Sport d’Abidjan) qui avait à ses côtés, Coulibaly Issa (DG des douanes ivoiriennes), a accouché d’une souris. Non pas, parce que les différentes parties ne sont pas ouvertes au consensus. Mais, elles déplorent pour ce qui est des listes Bictogo Salif et Anzouan Kacou Albert, la manière qui entoure la volonté des partisans de la liste Diallo Sidy Augustin, d’aller au consensus. « On ne peut pas vouloir le consensus et fouiller dans les dossiers des autres pour les éliminer. On ne peut pas en même temps, négocier et souhaiter l’élimination de ses interlocuteurs directs. On ne peut pas accepter cette manière de faire et puis, on ne peut pas parler de négociations et vouloir imposer une seule vision. Ça jamais ! », a martelé hier, un proche collaborateur de Bictogo Salif. La Conférence des présidents de clubs qui pilote la candidature de Bictogo entreprend depuis lors, un rapprochement d’avec le camp Anzouan Kacou dans l’optique de constituer un front contre la liste Diallo Sidy. Parce que, c’est ce dernier, qui a fait un recours contre Bictogo et Anzouan. Une source précise d’ailleurs que le camp Sidy a fouillé dans les tribunaux et commissariats pour trouver des pièces à conviction dans le but d’invalider les candidatures de Bictogo et d’Anzouan. C’est la goutte d’eau qui aurait fait déborder le vase. Et dès lors, de nombreux responsables de clubs sont révoltés. Ils dénoncent cette précampagne pas civilisée et orientée, porté sur «l’ivoirité» et avec un fort taux de relent tribaliste. Parce que des documents qui ont trait aux origines du candidat Bictogo Salif et qui concernent sa nationalité ivoirienne, qui aurait été acquise de manière frauduleuse, ont été déposés à la Commission de recours. Cela choque et révolte les acteurs du ballon rond.
Légré et Soro jettent l’éponge
Le ministre des Sports et Loisirs, Philippe Légré, n’a pas réussi à convaincre les partisans de Bictogo Salif sur la nécessité d’aller unis aux élections du 10 septembre 2011. Légré, le facilitateur d’une nuit, a reculé face à la ténacité des présidents de clubs qui veulent prendre leur affaire en main. Pour eux, « pas question d’imposer » un président de la FIF, en dehors de la Conférence des présidents de clubs. Face à cet échec, les adeptes du consensus, ont voulu impliquer le Premier ministre Soro Guillaume, dans l’affaire. Mais le chef du gouvernement qui sait que la CAF et la FIFA veillent au grain, n’a pas reçu les partisans de Bictogo Salif. « On l’a attendu en vain, il ne nous a pas rencontrés. Et, je peux vous dire que depuis des jours, plus de signal. Les gens font du bruit pour rien », a fait savoir Diabaté Vassidiki, président de Man FC et « show man » de la Conférence.
De la présence
des «étrangers»
« Ce sont des personnes qui peuvent nous apporter beaucoup de choses au football », dira hier, Sory Diabaté, à propos de la présence de Bamba Cheick Daniel, de Alloco Arthur (ATCI) et autres Ouattara Daniel (PNRRC), présents sur la liste Diallo Sidy. Néanmoins, les partisans d’Anzouan Kacou et de Bictogo, remarquent que Daniel Cheick Bamba, directeur de Cabinet du ministre de l’Intérieur, est président de la Fédération ivoirienne de taekwondo. Pour eux, le football doit être l’affaire exclusive des propriétaires de clubs et des affiliés et non, de ceux qui rêvent de se servir de leur discipline. « Ils veulent bouffer notre argent », tel est le refrain de taille des présidents de clubs qui menacent de ne plus jouer au cas où les candidatures de Bictogo et de Anzouan venaient à être invalidées. En tout cas, la Commission de recours qui devrait rendre publiques ses conclusions le 19 août 2011, et procéder le même jour, à l’ouverture de la campagne, a du pain sur la planche. Des folles rumeurs avaient circulé hier lundi sur le rejet des candidatures de Salif et d’Anzouan. Leurs staffs sont aussitôt montés au créneau pour apporter des documents complémentaires. Affaire à suivre.
Annoncia Sehoué
