De 2000 à 2011, la famille Bictogo n’a pas eu de problème portant sur ses origines. Durant cette période où le régime de l’ex-Président déchu, Laurent Gbagbo traquait les étrangers, les Bictogo n’ont pas été épinglés par le détecteur d’identité de vrais et de faux Ivoiriens mis en place. Adama Bictogo, actuel ministre de l’Intégration africaine, Salif Bictogo, directeur de société et par ailleurs, président du Stella Club d’Adjamé et les autres Michel, Moumouni Bictogo, ont vaqué tranquillement à leurs occupations. Il a fallu la volonté de Salif de prendre le contrôle de la FIF, pour que resurgisse la carte « ivoiritaire ». « Bictogo est un Burkinabé », clame des détracteurs qui ont même mandaté des « sorbonnards » et autres « pseudo-patriotes » repentis, pour avoir des documents prouvant la fraude sur l’identité de Salif Bictogo. L’on ne prend pas la défense de Salif et de la famille Bictogo. Mais, pour le bon sens et surtout après les épreuves que la Côte d’Ivoire a connues, il est impérieux que les uns et les autres, sachent mettre balle à terre. Il le faut nécessairement. Ceux qui veulent faire du bien au camp Diallo Sidy Augustin, doivent éviter de tomber dans les erreurs du passé. Parce que, si sous Bédié et Gbagbo, la famille Bictogo n’a pas eu de problèmes avec l’ivoirité et n’a pas rasé les murs, ce n’est pas sous Ouattara, que ce genre de pratiques va prospérer. Sinon on dira que les uns viennent du Mali, de la Guinée ou encore du Ghana. Sportivement ! Sportivement !
Annoncia S
Annoncia S