A l’occasion du jeûne musulman, Mme Dominique Ouattara, première dame, a décidé d’apporter son soutien aux familles des sept femmes tombées, le 03 mars dernier sous les balles des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pro-Gbagbo, au plus fort de la crise post-électorale. Ce sont donc sept (07) familles de la commune martyre d’Abobo qui ont reçu, le lundi 15 Août 2011, des vivres de la première dame Mme Dominique Ouattara. Pour l’occasion, absente du pays, elle s’est fait représenter par les sœurs cadettes de son époux, Mme Rhokia Ouattara et Sita Keita. Ces dernières étaient accompagnées par une forte délégation des membres du cabinet de la première dame. Autre symbole. La remise de ces dons a coïncidé, comme par hasard, avec la célébration de la fête de l’Assomption symbolisant la montée de la vierge Marie au ciel, au terme de sa vie terrestre. Ce sont, au total, 49 sacs de riz, 14 sacs de sucre de 25 kg, 21 cartons de lait, 14 cartons pâtes alimentaires qui ont été offerts aux différentes familles qui ont répondu à l’appel des organisateurs. Après avoir reçu les dons, le porte-parole des parents des femmes martyres, Bamba Mamadou, a traduit sa reconnaissance à l’endroit de la première dame, Mme Dominique Ouattara. Il a soutenu que la dame au cœur d’or ne ménage aucun effort pour les populations d’Abobo. «Nous n’avons pas de mots pour remercier la première dame. Ces dons nous disent que nous ne sommes pas seuls », a-t-il fait remarquer. Poursuivant, il a soutenu que le meurtre des sept femmes d’Abobo, le 03 Mars dernier, a été l’étincelle qui a déclenché le processus de libération du pays de l’emprise de l’ancien président Laurent Gbagbo et de ses hommes. «Nos filles qui sont décédées le 03 Mars dernier, ont déclenché le processus de libération de la Côte d’Ivoire », a-t-il soutenu, avant d’ajouter : « Elles ne sont pas mortes. Elles nous ont juste devancé pour veiller sur le mandat du président Alassane Ouattara ». Des dons ont également été offerts aux Cheicks Fofana Bouacary, au Cheik Sonta à Abobo PK18, Adama Koné, à l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI), à l’Association des jeunes musulmans de Côte d’Ivoire (AJEMCI), à l’organisation des établissements d’enseignement confessionnel islamique et à plusieurs mosquées du District d’Abidjan ainsi qu’à des ONG musulmanes.
GT.
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