Dans l’ensemble, les gens s’expliquent difficilement qu’un même remède n’ait pas le même prix d’une officine à une autre. Les populations interpellent, sur le sujet, les acteurs du secteur de la pharmacie et les autorités. Réactions…
Ahouanan Kronos, opérateur économique :
«On doit normaliser les prix»
«Cette variation de prix pour un même remède n’est pas normale pour un pays comme le nôtre qui est en voie de développement. Le prix d’un médicament doit être standard. Ce n’est pas normal que chacun fixe son prix comme si on était dans un moulin. Ce n’est pas du tout logique… On doit normaliser les prix et les officialiser au niveau de toutes les pharmacies. Le problème de monnaie ne doit pas se poser à ce niveau. Il faut préparer la monnaie pour que le prix soit standard ».
Balthazar de Toulouse, animateur radio :
«Il y a des quartiers où les médicaments coûtent plus cher qu’ailleurs »
«Pour l’Afrique, il faut un prix standard parce que tout le monde n’a pas les mêmes moyens. Il faut un prix unique, ce n’est pas normal que cela varie d’une pharmacie à une autre. Il y a des quartiers où les médicaments coûtent plus chers qu’ailleurs. Le problème de monnaie n’est pas un prétexte convaincant. Les pharmacies doivent faire leurs possibles pour avoir la monnaie. Je voulais prendre l’exemple de la France où le niveau de vie est élevé. Les médicaments des pharmacies dans un quartier huppé sont plus chers que ceux qui sont vendus dans des cités moins riches ».
Kouadio N’Guessan Edouard, opérateur topographique :
«Il faut arrondir à l’inférieur et non au supérieur»
«Je pense que ce n’est pas bien que les prix varient d’une pharmacie à une autre et j’ai constaté à plusieurs reprises que pour un même médicament, il y a 10 à 15 francs de différence. Il faut que l’ordre des pharmaciens puisse faire en sorte que les prix soient harmonisés. Et, la monnaie ne doit pas constituer un prétexte pour l’augmentation des prix et si c’est le cas, il faut arrondir à l’inférieur et non au supérieur. Les prix doivent être les mêmes quels que soient les quartiers».
Isabelle Oboué, étudiante en maîtrise de droit :
« Il y va de l’amélioration des conditions de santé des populations »
«Il urge qu’on harmonise les prix des médicaments dans les pharmacies. Il y va de l’amélioration des conditions de santé des populations les moins nanties. A mon avis, rien ne doit justifier cette variation de prix. Parce que le prix d’un médicament dans les pharmacies est régulé depuis les laboratoires de fabrication jusqu’à sa commercialisation dans les officines. Et il est souligné que ce prix doit être le même dans toutes les pharmacies où le produit est vendu ».
Abel Kouassi, conseiller consommateur dans une ONG:
«Le ministère de la Santé doit faire comme le ministère du Commerce »
«Nous menons, au sein de notre ONG, le combat pour que le prix d’un médicament soit le même dans toutes les pharmacies. Nous souhaitons que le ministère de la Santé puisse se pencher sur ce problème, comme le fait le ministère du Commerce pour les denrées alimentaires. Il faut faire en sorte que nous ayons un prix fixe pour tout médicament. Surtout pour les remèdes de première nécessité. Même si l’on arrondit les prix, il faut faire en sorte qu’il soit le même dans toutes les officines ».
Inin Marie Elisabeth, enseignante :
«Cette différence de prix entraîne de facto l’augmentation du prix des médicaments»
«Cette variation des prix est un problème pour nous les moins nantis. Parce que, généralement, cette différence de prix entraîne de facto l’augmentation du prix des médicaments puisque les pharmaciens arrondissent le prix toujours au supérieur et non à l’inférieur. Il faut qu’ils s’arrangent à avoir le même prix pour le bonheur des populations».
Mlle Djué Aya Georgette, commerçante :
«Il faut nous aider à ne pas aller vers les médicaments de la rue»
«On souhaiterait que ce soit les mêmes prix partout. Ce n’est pas normal qu’un même médicament soit moins cher dans la pharmacie à gauche par rapport à celle qui se trouve à droite. C’est le cas dans mon quartier. On aimerait avoir un prix homologué afin de nous aider à ne pas aller vers les médicaments de la rue».
Kouakou N’Dri, technicien en pont bascule :
«On ne va pas à la pharmacie pour manger du bonbon»
«Ce n’est pas normal que le prix d’un médicament diffère d’une pharmacie à une autre. Dernièrement, j’en ai fais les frais. Mais étant malade, je n’ai pas eu le choix. Qu’on nous donne un même prix. En plus, les problèmes de monnaie évoqués pour arrondir le prix du médicament au supérieur ou nous donner un bonbon ne tiennent pas. On ne va pas à la pharmacie pour manger du bonbon».
Docteur Kéita Hélène, médecin chef :
« L’uniformisation des prix doit commencer au niveau des impôts et du dédouanement »
«A mon sens, ce sont sans doute les questions d’impôt et de dédouanement qui créent cette variation de prix. A ce niveau, certainement, des pharmaciens payent plus que d’autres. Je pense qu’il faut faire en sorte que le prix d’un médicament soit le même partout. Je pense que l’uniformisation des prix doit commencer en amont. C'est-à-dire, au niveau des impôts et du dédouanement. Pour qu’en aval, on n’ait pas cette variation de prix ».
Ohouo Patrick, médecin :
«Le problème de rupture n’est pas un argument suffisant pour faire varier le prix d’un médicament »
«Le prix d’un médicament ne doit pas varier d’une pharmacie à une autre. Je pense que le prix de tout médicament, étant homologué par les autorités avant d’être à l’officine, celui-ci doit demeurer le même quelle que soit la pharmacie. Le problème de monnaie que certains pharmaciens évoquent ne tient pas. Si tel est le cas, il faut que tous les acteurs de ce secteur s’entendent sur un prix standard pour tout médicament, tout en tenant compte du problème de monnaie. La question de rupture n’est pas aussi un argument suffisant pour faire varier le prix d’un médicament. Il faut qu’au niveau de la santé publique, on puisse prendre des dispositions pour que, quelle que soit la situation qui se présente, on puisse avoir, pour un médicament donné, le même prix partout ».
R.Dibi, Franck Ouraga(Photo : Pam’s. V)
Ahouanan Kronos, opérateur économique :
«On doit normaliser les prix»
«Cette variation de prix pour un même remède n’est pas normale pour un pays comme le nôtre qui est en voie de développement. Le prix d’un médicament doit être standard. Ce n’est pas normal que chacun fixe son prix comme si on était dans un moulin. Ce n’est pas du tout logique… On doit normaliser les prix et les officialiser au niveau de toutes les pharmacies. Le problème de monnaie ne doit pas se poser à ce niveau. Il faut préparer la monnaie pour que le prix soit standard ».
Balthazar de Toulouse, animateur radio :
«Il y a des quartiers où les médicaments coûtent plus cher qu’ailleurs »
«Pour l’Afrique, il faut un prix standard parce que tout le monde n’a pas les mêmes moyens. Il faut un prix unique, ce n’est pas normal que cela varie d’une pharmacie à une autre. Il y a des quartiers où les médicaments coûtent plus chers qu’ailleurs. Le problème de monnaie n’est pas un prétexte convaincant. Les pharmacies doivent faire leurs possibles pour avoir la monnaie. Je voulais prendre l’exemple de la France où le niveau de vie est élevé. Les médicaments des pharmacies dans un quartier huppé sont plus chers que ceux qui sont vendus dans des cités moins riches ».
Kouadio N’Guessan Edouard, opérateur topographique :
«Il faut arrondir à l’inférieur et non au supérieur»
«Je pense que ce n’est pas bien que les prix varient d’une pharmacie à une autre et j’ai constaté à plusieurs reprises que pour un même médicament, il y a 10 à 15 francs de différence. Il faut que l’ordre des pharmaciens puisse faire en sorte que les prix soient harmonisés. Et, la monnaie ne doit pas constituer un prétexte pour l’augmentation des prix et si c’est le cas, il faut arrondir à l’inférieur et non au supérieur. Les prix doivent être les mêmes quels que soient les quartiers».
Isabelle Oboué, étudiante en maîtrise de droit :
« Il y va de l’amélioration des conditions de santé des populations »
«Il urge qu’on harmonise les prix des médicaments dans les pharmacies. Il y va de l’amélioration des conditions de santé des populations les moins nanties. A mon avis, rien ne doit justifier cette variation de prix. Parce que le prix d’un médicament dans les pharmacies est régulé depuis les laboratoires de fabrication jusqu’à sa commercialisation dans les officines. Et il est souligné que ce prix doit être le même dans toutes les pharmacies où le produit est vendu ».
Abel Kouassi, conseiller consommateur dans une ONG:
«Le ministère de la Santé doit faire comme le ministère du Commerce »
«Nous menons, au sein de notre ONG, le combat pour que le prix d’un médicament soit le même dans toutes les pharmacies. Nous souhaitons que le ministère de la Santé puisse se pencher sur ce problème, comme le fait le ministère du Commerce pour les denrées alimentaires. Il faut faire en sorte que nous ayons un prix fixe pour tout médicament. Surtout pour les remèdes de première nécessité. Même si l’on arrondit les prix, il faut faire en sorte qu’il soit le même dans toutes les officines ».
Inin Marie Elisabeth, enseignante :
«Cette différence de prix entraîne de facto l’augmentation du prix des médicaments»
«Cette variation des prix est un problème pour nous les moins nantis. Parce que, généralement, cette différence de prix entraîne de facto l’augmentation du prix des médicaments puisque les pharmaciens arrondissent le prix toujours au supérieur et non à l’inférieur. Il faut qu’ils s’arrangent à avoir le même prix pour le bonheur des populations».
Mlle Djué Aya Georgette, commerçante :
«Il faut nous aider à ne pas aller vers les médicaments de la rue»
«On souhaiterait que ce soit les mêmes prix partout. Ce n’est pas normal qu’un même médicament soit moins cher dans la pharmacie à gauche par rapport à celle qui se trouve à droite. C’est le cas dans mon quartier. On aimerait avoir un prix homologué afin de nous aider à ne pas aller vers les médicaments de la rue».
Kouakou N’Dri, technicien en pont bascule :
«On ne va pas à la pharmacie pour manger du bonbon»
«Ce n’est pas normal que le prix d’un médicament diffère d’une pharmacie à une autre. Dernièrement, j’en ai fais les frais. Mais étant malade, je n’ai pas eu le choix. Qu’on nous donne un même prix. En plus, les problèmes de monnaie évoqués pour arrondir le prix du médicament au supérieur ou nous donner un bonbon ne tiennent pas. On ne va pas à la pharmacie pour manger du bonbon».
Docteur Kéita Hélène, médecin chef :
« L’uniformisation des prix doit commencer au niveau des impôts et du dédouanement »
«A mon sens, ce sont sans doute les questions d’impôt et de dédouanement qui créent cette variation de prix. A ce niveau, certainement, des pharmaciens payent plus que d’autres. Je pense qu’il faut faire en sorte que le prix d’un médicament soit le même partout. Je pense que l’uniformisation des prix doit commencer en amont. C'est-à-dire, au niveau des impôts et du dédouanement. Pour qu’en aval, on n’ait pas cette variation de prix ».
Ohouo Patrick, médecin :
«Le problème de rupture n’est pas un argument suffisant pour faire varier le prix d’un médicament »
«Le prix d’un médicament ne doit pas varier d’une pharmacie à une autre. Je pense que le prix de tout médicament, étant homologué par les autorités avant d’être à l’officine, celui-ci doit demeurer le même quelle que soit la pharmacie. Le problème de monnaie que certains pharmaciens évoquent ne tient pas. Si tel est le cas, il faut que tous les acteurs de ce secteur s’entendent sur un prix standard pour tout médicament, tout en tenant compte du problème de monnaie. La question de rupture n’est pas aussi un argument suffisant pour faire varier le prix d’un médicament. Il faut qu’au niveau de la santé publique, on puisse prendre des dispositions pour que, quelle que soit la situation qui se présente, on puisse avoir, pour un médicament donné, le même prix partout ».
R.Dibi, Franck Ouraga(Photo : Pam’s. V)
