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Sport Publié le samedi 20 août 2011 | Le Patriote

Football : Recours contre Bictogo et Anzouan - La Commission prononce l’irrecevabilité de la requête

La Commission de Recours (CR) de la Fédération ivoirienne de football (FIF) a prononcé l’irrecevabilité de la requête formulée par Augustin Sidy Diallo contre Salif Bictogo et Albert Anzouan Kacou pour le scrutin présidentiel du 10 septembre prochain. Dans une requête en date du 12 août 2011 déposée auprès du secrétariat général de la Commission électorale de la FIF, le candidat à la présidence de la fédération, Augustin Sidy Diallo, a saisi la Commission des Recours aux fins d’invalider les candidatures de Salif Bictogo et d’Albert Anzouan Kacou. Une requête formulée «hors délai», selon la Commission de Recours dont le verdict a été rendu public, hier, au siège de la fédération par sa présidente Me Marie-Laurence Didier-Zézé, Avocat près la Cour d’Appel d’Abidjan. La Commission des Recours statuant en matière électorale en son audience du 16 août 2011 a donc jugé irrecevable la requête de «demande d’annulation des candidatures de Bictogo et Anzouan». Si elle a reconnu l’existence des faits mentionnés par le camp Sidy à l’encontre des mis en cause, elle a, par ailleurs, statué sur la forme et ce, conformément au chronogramme arrêté lors de l’assemblée générale mixte du 9 juillet dernier à la CAISTAB. Relativement au délai imparti pour la saisine de la Commission des Recours, l’article 10.1 du Code électoral indique que «les recours, dûment motivés, sont envoyés par courrier recommandés ou déposés contre accusé de réception au secrétariat général de la FIF dans un délai de cinq jours ouvrables après réception de la décision de la CEI». La CEI ayant notifié aux différents candidats leur éligibilité le 4 août dernier, le premier jour ouvrable comptabilisé pour déterminer le délai de cinq jours ouvrables au cours duquel les recours devaient être déposés, est le vendredi 5 août conformément aux textes. Me Marie-Laurence Didier-Zézé a expliqué qu’en ce qui concerne la notion de jour ouvrable, l’article 46 de l’Acte Uniforme du Traité OHADA portant organisation des Procédures Simplifiées de Recouvrement et des Voies d’Exécution indique : «Aucune mesure d’exécution ne peut être effectuée un dimanche ou un jour férié si ce n’est en cas de nécessité et en vertu d’une autorisation spéciale du Président de la Juridiction dans le ressort de laquelle se poursuit l’exécution». Ce qui est loin d’être le cas dans la présente affaire. Sidy Diallo, qui a donc introduit sa demande d’invalidation des candidatures de Salif Bictogo et d’Albert Anzouan Kacou le vendredi 12 août 2011, est «hors délai» des cinq jours ouvrables. OG


Drôle de décision !
En sportifs accomplis, Augustin Sidy Diallo et sa liste ont accepté le verdict pour le moins bizarre de la commission de recours. L’argument de fond de Mme Zézé et ses deux collègues est que le recours de la liste ASD a été déposé hors délai. A première vue, on lui donnerait raison car s’article 10.0 du code électoral. Jusque là tout va bien. Mais où le bas blesse c’est Mme Zézé parle de tenir compte du chronogramme. Car effectivement, c’est en tenant compte du chronogramme que la liste ASD a déposé son recours le vendredi 12 aout à 15 heures. Car le chronogramme arrêté par l’assemblé générale du 9 juin et valider par la CEI dans son communiqué à la presse atteste que les recours sont ouverts du 8 aout au 12 aout. C’est fort de cela que la liste ASD a déposé son recours. D’où vient-il que ce recours est délai. Les trois personnalités de la commission de recours peuvent tout dire mais ils ne pourront jamais effacer le chronogramme arrêté par l’AG et communiqué aux différents états-majors. Sans rester dans ces considérations, allons dans le fond que la CR a refusé d’analyser. Même si elle reconnait « l’existence des faits », la CR s’est cachée devant un pseudo « hors délai » pour fuir la réalité du débat. Mais tout compte fait, l’opinion, loin d’être dupe aura compris. Les deux personnes mises en cause ont bien commis des actes répréhensibles et pour cela, elles ont été sanctionnées. Et rien que pour l’éthique sportive et la morale, elles ne devront pas s’aligner dans une compétition dont la finalité est de gérer le football et ses démembrements. Si le simple fait d’être sur une liste doit moralement amener à la démission de la ligue professionnelle ou du comité directeur, frapper un arbitre ou être accusé d’émission de tickets parallèles qui ont abouti au drame du 29 mars doivent aussi amener à la démission. De toute façon, les électeurs et les Ivoiriens ne sont pas dupes. Ils sauront faire la différence entre le vrai et l’ivraie.

KL
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