Les échéances électorales prochaines arrivent à grands pas. Cependant, elles semblent êtres menacées au regard de nombreuses dettes accumulées par la Cei. La structure traîne encore plusieurs milliards de dettes aux 11 imprimeurs d’affiches et de bulletins de vote qui grognent contre le ministre de l’Economie et des Finances pour avoir bloqué leur paiement.
Il y a environ sept mois que les imprimeurs d’affiches et de bulletins de vote attendent de rentrer dans leurs fonds. En effet, exaspérés par le laxisme et la volonté manifeste des trésoriers ivoiriens de vouloir retarder le règlement de leurs factures, la grogne monte et s’enfle. Sept longs mois de patience et de sacrifice n’ont pas suffi pour que ces opérateurs économiques soient payés. Oubliées et abandonnées par M. Charles Koffi Diby, qui ne fait pas de cette question une priorité, ces entreprises locales peinent à honorer leurs engagements vis-à-vis de leurs employés. Et pourtant, la société de sécurité Sagem, entreprise étrangère vient d’introduire une action vigoureuse auprès des autorités compétentes pour réclamer son du. A l’issue des discussions, a-t-on appris, environ 16 milliards seront versés sur le compte de ladite société. Une mesure qualifiée d’arbitraire par l’ensemble des imprimeurs, et qui par ailleurs pénalise les entreprises locales dont la seule faute est d’avoir engagé à leurs propres frais, des dépenses colossales pour permettre à la Côte d’Ivoire d’avoir un président. Et pourtant lorsque la Cei éprouvait des difficultés pour organiser les élections, ce sont les sociétés qui ont été sollicitées afin de la soulager. Les autorités avaient pris à cet effet, l’engagement d’honorer leurs factures. Mais jusque-là, rien a été fait dans le but de satisfaire les imprimeurs. Le chargé de communication de la Cei M. Nicolas Baba Coulibaly, justifie ce retard par le fait que, la Commission ne dispose pas d’une caisse propre à elle, où il y a de l’argent frais pour payer les créanciers. Selon toujours lui, ces arriérés sont imputables aux lenteurs des régies financières amplifiées par la crise postélectorale. M. Charles Koffi Diby, gagnerait plutôt à aider Bakayoko à organiser les futures échéances électorales par l’apurement des arriérés de la Commission électorale indépendante. Lesdites entreprises risquent de mettre la clef sous le paillasson. Toute chose qui serait un autre coup dur pour la commission électorale qui a procédé tout récemment à des licenciements. Le problème est certainement du côté du ministre de l’Economie et des Finances, qui semble volontairement retarder le règlement des factures des sociétés locales au profit des entreprises étrangères. Toute cette cacophonie n’est pas de nature à rassurer les Ivoiriens sur l’atmosphère et l’ambiance qui règnent autour des élections futures. La bonne gouvernance tant prônée par les nouvelles autorités, passe aussi par le règlement des dettes de l’Etat.
Jean-Baptiste Essis (jean.essis@gmail.com)
Il y a environ sept mois que les imprimeurs d’affiches et de bulletins de vote attendent de rentrer dans leurs fonds. En effet, exaspérés par le laxisme et la volonté manifeste des trésoriers ivoiriens de vouloir retarder le règlement de leurs factures, la grogne monte et s’enfle. Sept longs mois de patience et de sacrifice n’ont pas suffi pour que ces opérateurs économiques soient payés. Oubliées et abandonnées par M. Charles Koffi Diby, qui ne fait pas de cette question une priorité, ces entreprises locales peinent à honorer leurs engagements vis-à-vis de leurs employés. Et pourtant, la société de sécurité Sagem, entreprise étrangère vient d’introduire une action vigoureuse auprès des autorités compétentes pour réclamer son du. A l’issue des discussions, a-t-on appris, environ 16 milliards seront versés sur le compte de ladite société. Une mesure qualifiée d’arbitraire par l’ensemble des imprimeurs, et qui par ailleurs pénalise les entreprises locales dont la seule faute est d’avoir engagé à leurs propres frais, des dépenses colossales pour permettre à la Côte d’Ivoire d’avoir un président. Et pourtant lorsque la Cei éprouvait des difficultés pour organiser les élections, ce sont les sociétés qui ont été sollicitées afin de la soulager. Les autorités avaient pris à cet effet, l’engagement d’honorer leurs factures. Mais jusque-là, rien a été fait dans le but de satisfaire les imprimeurs. Le chargé de communication de la Cei M. Nicolas Baba Coulibaly, justifie ce retard par le fait que, la Commission ne dispose pas d’une caisse propre à elle, où il y a de l’argent frais pour payer les créanciers. Selon toujours lui, ces arriérés sont imputables aux lenteurs des régies financières amplifiées par la crise postélectorale. M. Charles Koffi Diby, gagnerait plutôt à aider Bakayoko à organiser les futures échéances électorales par l’apurement des arriérés de la Commission électorale indépendante. Lesdites entreprises risquent de mettre la clef sous le paillasson. Toute chose qui serait un autre coup dur pour la commission électorale qui a procédé tout récemment à des licenciements. Le problème est certainement du côté du ministre de l’Economie et des Finances, qui semble volontairement retarder le règlement des factures des sociétés locales au profit des entreprises étrangères. Toute cette cacophonie n’est pas de nature à rassurer les Ivoiriens sur l’atmosphère et l’ambiance qui règnent autour des élections futures. La bonne gouvernance tant prônée par les nouvelles autorités, passe aussi par le règlement des dettes de l’Etat.
Jean-Baptiste Essis (jean.essis@gmail.com)