Candidat à l’élection du président de la Fif le 10 septembre prochain, Albert Anzouan-Kacou a officiellement lancé sa campagne hier matin au siège de son QG, en Zone 4. Anzouan-Kacou Albert, en course pour la présidence de la Fif, a officiellement démarré sa campagne hier matin au siège de son QG, en Zone 4. De façon soft, il a organisé cette cérémonie en présence de ses colistiers. Contrairement à ses deux adversaires, Salif Bictogo et Sidy Diallo qui avaient sollicité et obtenu la présence des responsables des équipes qui votent, c’est face à la presse nationale et internationale qu’il a épluché son programme. « Mes camarades et moi connaissons notre cible, ce sont les présidents de clubs, a souligné Anzou-Kacou d’entrée de jeu. C’est nous qui devons aller vers eux et non l’inverse ». Justifiant le caractère sobre de sa cérémonie, il a expliqué que « l’heure n’est pas à la fête en cette période post-crise ». Pour l’essentiel, Anzouan qui place sa candidature sous le signe de la fraternité estime « qu’il faut tirer les leçons des erreurs passées pour construire l’avenir du football ivoirien». Pour le candidat qui est pour un « président pour une Fif qui gagne avec les clubs », trois problématiques guident sa détermination à succéder à l’Ambassadeur Jacques Bernard Anouma : « la morosité de notre football local, l’absence de résultats tant en sélections nationales qu’au niveau des clubs et la défection des stades par les spectateurs ». Pour palier ces difficultés, les solutions d’Albert Anzoun-Kacou se résument également en un triptyque. A savoir : « rendre efficace le fonctionnement de la Fif, rendre les compétitions performantes et attractives, renforcer les capacités financières des clubs ». Evoquant de son accord de partenariat paraphé récemment avec le candidat Salif Bictogo, il justifie son choix par le fait que « la liste Bictogo est la plus sérieuse avec laquelle il fallait collaborer ». Avant les échanges avec la presse, Anzouan-Kacou a souhaité « que, par respect pour les familles des victimes des événements malheureux du 29 septembre 2009, on n’exploite pas ce drame en cette période de campagne ».
Eugène Djabia
Eugène Djabia