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Sport Publié le mercredi 31 août 2011 |

Qui d’autre que la liste Salif Bictogo pour diriger la FIF?

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Election à la FIF : Campagne du candidat Salif Bictogo
Election à la fédération ivoirienne de Football : le candidat Salif Bictogo en campagne
A qui pourrait-on logiquement confier la gestion de la fédération ivoirienne de football? A regarder la liste Salif Bictogo, il ne fait aucun doute. Avec 18 présidents de clubs présents sur cette liste et le soutien indéfectible de l’association des footballeurs ivoiriens par la voix de Cyrille Domoraud, Salif Bictogo sera le remplaçant de Jacques Anouma au soir du 10 septembre 2011.

Si nous restons fidèle au principe de bonne gouvernance dont s’est doté notre pays depuis quelques mois déjà grâce aux efforts soutenus du chef de l’Etat son Excellence Monsieur Alassane Ouattara et du premier ministre, ministre de la défense, Monsieur Guillaume K. Soro, le bureau fédéral, doit logiquement être un lieu, réservé aux présidents des clubs et aux hommes du football. Il doit être le lieu de construction sur base d’expérience et non pas, un lieu d’évasion voire une colonie de vacances pour certains, en mal de sensation. C’est cette vision qui est partagée par la majorité des sportifs. Le camp Sidy Diallo ne pourra rien contre cette évidence. Ils auront beau tenter de chanter une autre mélodie dans tous les journaux de la place, ils n’arriveront à convaincre personne, en tout cas, pas ceux qui connaissent bien le football ivoirien. Le débat de fond qui accourt dans cette élection tourne autour de la rupture des habitudes et des faux-fuyants, au profit des principes et des valeurs cardinales.
Les faits sont là et sont irréfutables aujourd’hui. Des hauts fonctionnaires de l’Etat, au mépris de la charte éthique instaurée par le président de la République et son gouvernement, soutiennent ouvertement un candidat et usent de leur influence administrative contrairement au droit de réserve qui leur est imposé dans l’exercice de leur fonction. Certains ont donné comme exemple, le Togo, le Maroc et bien d’autre encore. Mais la Côte d’Ivoire, la nouvelle Côte d’Ivoire, la vraie Côte d’Ivoire est celle qui se projette vers les nations les plus développées. Il est inimaginable de voir dans les grandes nations du football, les commis de l’Etat diriger la fédération nationale de football. Assurément non, fussent-ils de qualité… Et que l’on ne nous serve pas comme référence biblique, les années 60, 70, l’aube naissante de notre pays pour conduire notre football au devenir.
Projetons nous résolument vers le développement de notre football et surtout vers le changement de mentalités qui impliquent, et nous le comprenons, un sacrifice individuel et collectif. Le football doit rester et restera aux mains de ceux qui chaque jour nourrissent, éduquent et soignent notre jeunesse sportive. L’œuvre n’est certes pas parfaite, c’est bien pour cela justement que pour une fois, les présidents de Clubs ont décidé de choisir eux mêmes leur président, en la personne de Salif BICTOGO pour diriger la fédération de football… Et rien d’autre que leurs propres convictions, ne les fera changer d’avis… C’est dire combien l’étau se resserre contre le camp adverse…
Alors au lieu de se lancer dans des querelles injustifiées, demandons humblement à ces hauts fonctionnaires de notre administration de respecter leur engagement prit auprès du président et du peuple de cote d’ivoire en conformité avec la charte éthique ; Il est important de garder la sérénité et de rester impartial.

Fofana Lassiné,
Journaliste indépendant
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