Plusieurs supporters du Stella, le club que vous dirigez, estiment que vous n’avez pas fait toutes vos preuves dans cette équipe pour viser la FIF…
Ce sont ceux qui ne savent rien du club qui le disent. J’ai été joueur au Stella. Je le répète avec fierté, j’ai le plus long règne au Stella, soit 10 ans. J’ai hérité du Stella en 2001 en D2. J’ai encore les documents de la passation et je n’ai hérité que du nom : Stella. Je n’avais que 6 joueurs, sans rien, à deux semaines de l’ouverture de la saison. Dix ans après, je suis fier de présenter un actif. Nous avons un centre de formation et tout ce qu’il faut pour gérer un club. Ceux qui tiennent de tels propos sont certainement des sympathisants et non supporters du club. Aujourd’hui au Stella, il n’y a que 23 électeurs. C’est peu pour un club qui aspire à de grandes choses…
Pensez-vous pouvoir faire mieux que Jacques Anouma si vous êtes élu le 10 septembre ?
Anouma a mis la FIF à un niveau élevé avec le sacrifice de tous les clubs. En 2007, après le Mondial en Allemagne, il a utilisé le tiers de l’argent du Mondial pour poser le synthétique au Stade Robert Champroux de Marcory et au Parc des Sports de Treichville (avec le soutien de la FIFA). Un autre tiers de l’argent a servi pour augmenter les subventions, etc. la FIF est l’émanation des clubs et applique la politique voulue par ceux-ci. Nous ne sommes donc pas en dehors de ce qui a été fait.
Combien de clubs revendiquez-vous sur les 76 votants ?
C’est une stratégie de campagne. Une campagne n’est jamais gagnée d’avance. Je suis serein. J’ai mes atouts.
N’avez-vous pas peur de défections dans vos rangs après celles d’Adzopé FC, du Sabé et de Yopougon FC par exemple ?
Personne ne fait l’unanimité. Ce sont des jugements personnels. Ces exemples ont prouvé que le messie pouvait venir d’ailleurs et qu’ils n’étaient pas capables de gérer leur propre chose. C’est décevant…
Quelles seront vos premières actions une fois élu président de la FIF ?
Notre ambition est de redorer l’image des présidents de clubs que nous sommes. Etre président de club n’est pas une fonction. Nous faisons autre chose en dehors du football. C’est notre passion qui nous amène à nous engager pleinement dans le football. Il y aura des divergences et il faudra rassembler avant tout. Notre chantier est vaste. Nous voulons une identité pour les clubs ivoiriens.
Votre slogan est « Solution » ! N’est-ce pas du plagiat après la campagne réussie du président de la République ?
Ce n’est pas une marque déposée. C’est une phrase que nous utilisons quotidiennement. Il ne faut pas bannir ce mot. Les clubs ont besoin d’une solution à leurs problèmes. Je ne suis pas complexé par les critiques.
Qu’est-ce qui fera la différence le 10 septembre entre vos concurrents et vous ?
La différence est que je dirige un club (ndlr, Stella-Club) depuis dix ans. Anzouan Kacou et Sidy Diallo n’ont jamais dirigé de club.
Et que répondez-vous à ceux qui affirment que vous êtes la marionnette de Me Roger Ouégnin ?
On a aussi dit que le chef de l’Etat était la marionnette des Français et des Américains… Aujourd’hui, tout le monde veut se reconnaître en lui. Cela voudra dire que tout le monde aura été la marionnette de Me Ouégnin. En 92, lorsque nous gagnions la CAN au Sénégal, ce sont avec des joueurs de l’Asec plus Diaby Sékana. En 2006, si nous nous qualifions pour le Mondial allemand, c’est grâce aux Académiciens. Si Me Roger Ouégnin est le chef marionnettiste pouvant faire avancer le football ivoirien, tant mieux ! Je n’ai aucun complexe.
Entretien réalisé par G.F.Y.
Ce sont ceux qui ne savent rien du club qui le disent. J’ai été joueur au Stella. Je le répète avec fierté, j’ai le plus long règne au Stella, soit 10 ans. J’ai hérité du Stella en 2001 en D2. J’ai encore les documents de la passation et je n’ai hérité que du nom : Stella. Je n’avais que 6 joueurs, sans rien, à deux semaines de l’ouverture de la saison. Dix ans après, je suis fier de présenter un actif. Nous avons un centre de formation et tout ce qu’il faut pour gérer un club. Ceux qui tiennent de tels propos sont certainement des sympathisants et non supporters du club. Aujourd’hui au Stella, il n’y a que 23 électeurs. C’est peu pour un club qui aspire à de grandes choses…
Pensez-vous pouvoir faire mieux que Jacques Anouma si vous êtes élu le 10 septembre ?
Anouma a mis la FIF à un niveau élevé avec le sacrifice de tous les clubs. En 2007, après le Mondial en Allemagne, il a utilisé le tiers de l’argent du Mondial pour poser le synthétique au Stade Robert Champroux de Marcory et au Parc des Sports de Treichville (avec le soutien de la FIFA). Un autre tiers de l’argent a servi pour augmenter les subventions, etc. la FIF est l’émanation des clubs et applique la politique voulue par ceux-ci. Nous ne sommes donc pas en dehors de ce qui a été fait.
Combien de clubs revendiquez-vous sur les 76 votants ?
C’est une stratégie de campagne. Une campagne n’est jamais gagnée d’avance. Je suis serein. J’ai mes atouts.
N’avez-vous pas peur de défections dans vos rangs après celles d’Adzopé FC, du Sabé et de Yopougon FC par exemple ?
Personne ne fait l’unanimité. Ce sont des jugements personnels. Ces exemples ont prouvé que le messie pouvait venir d’ailleurs et qu’ils n’étaient pas capables de gérer leur propre chose. C’est décevant…
Quelles seront vos premières actions une fois élu président de la FIF ?
Notre ambition est de redorer l’image des présidents de clubs que nous sommes. Etre président de club n’est pas une fonction. Nous faisons autre chose en dehors du football. C’est notre passion qui nous amène à nous engager pleinement dans le football. Il y aura des divergences et il faudra rassembler avant tout. Notre chantier est vaste. Nous voulons une identité pour les clubs ivoiriens.
Votre slogan est « Solution » ! N’est-ce pas du plagiat après la campagne réussie du président de la République ?
Ce n’est pas une marque déposée. C’est une phrase que nous utilisons quotidiennement. Il ne faut pas bannir ce mot. Les clubs ont besoin d’une solution à leurs problèmes. Je ne suis pas complexé par les critiques.
Qu’est-ce qui fera la différence le 10 septembre entre vos concurrents et vous ?
La différence est que je dirige un club (ndlr, Stella-Club) depuis dix ans. Anzouan Kacou et Sidy Diallo n’ont jamais dirigé de club.
Et que répondez-vous à ceux qui affirment que vous êtes la marionnette de Me Roger Ouégnin ?
On a aussi dit que le chef de l’Etat était la marionnette des Français et des Américains… Aujourd’hui, tout le monde veut se reconnaître en lui. Cela voudra dire que tout le monde aura été la marionnette de Me Ouégnin. En 92, lorsque nous gagnions la CAN au Sénégal, ce sont avec des joueurs de l’Asec plus Diaby Sékana. En 2006, si nous nous qualifions pour le Mondial allemand, c’est grâce aux Académiciens. Si Me Roger Ouégnin est le chef marionnettiste pouvant faire avancer le football ivoirien, tant mieux ! Je n’ai aucun complexe.
Entretien réalisé par G.F.Y.