Hommes d’affaires et ancien dirigeant de l’Africa Sports, Malick Tohé, membre de l’équipe de Sidy pour l’élection à la Fif, s’est confié à "Le Mandat". Son regard est sans ambages: « Sidy a le meilleur programme et des hommes de valeur ».
Vous êtes le directeur de campagne adjoint de la liste Sidy Diallo, chargé de la recherche des financements. Est-ce que les choses vont bien à ce niveau ?
Augustin Sidy Diallo a mis les gens valables à la place qu’il faut. C’est ainsi que j’ai hérité de la recherche de financements et du sponsoring. Ce qui n’est pas nouveau pour moi. Dans le Comité directeur sortant de la Fif, j’étais conseiller du président Jacques Anouma, chargé de la recherche de financements et du sponsoring. Bien avant, à l’Africa Sports, en qualité de vice-président, je m’occupais, en priorité, des financements. C’est pour dire que j’ai une expérience en la matière. Est-ce que ça se présente bien ? Je dirai plus que bien. Cela dit, nous avons un programme scindé en deux étapes. La première consiste en la recherche de financements pour la campagne, la deuxième, c’est le sponsoring une fois qu’on sera aux affaires. Au niveau de la première articulation, les choses évoluent parfaitement bien. C’est d’ailleurs, ce qui fait croire à certaines personnes que nous avons mis des moyens colossaux dans la campagne. Alors qu’en réalité, nous avons bénéficié d’appuis de la part de certains amis et des sponsors à des hauteurs impressionnantes. Je ne dirais pas de chiffres au risque de choquer les gens. Mais, nous sommes bien soutenus par nos amis et sponsors.
Qu’est-ce qui explique, selon-vous, ce soutien tous azimuts ?
La raison est simple. Nous avons un programme cohérent, ambitieux et très pratique. A ce jour, tout le monde convient que nous avons le meilleur programme. Mieux, il sera dirigé par des personnes de qualité. Car, la meilleure politique au monde ne peut être valable que par les hommes qui l’animent. Lorsqu’on s’attaque à nos hommes et leur demande de démissionner, comme c’est mon cas, cela veut dire que l’équipe Sidy Diallo est composée d’hommes de qualité. Des hommes qui ont été choisis après des réflexions mûries. Si certains ont formé leurs listes sans faire attention à certains et se rendent compte, au finish, que ce qu’ils considéraient comme atout est devenu un handicap, ce n’est la faute à personne.
Voulez-vous dire qu’une liste constituée, essentiellement, de dirigeants de club est un handicap?
Voyez-vous, les gens n’ont pas tenu compte de certains aspects dans la composition de leurs listes. C’est vrai qu’au départ, il était question d’avoir des voix sûres. Pour autant, il fallait voir la campagne dans sa globalité. Aujourd’hui, chemin faisant, ils se rendent compte de leurs erreurs. Plutôt que de se remettre en cause, ils accusent les autres d’avoir des personnes d’une position dominante. Etant des Ivoiriens comme nous, ils pouvaient, eux aussi, choisir des personnes à position dominante ; il y en a plusieurs en Côte d’Ivoire. S’ils ne l’ont pas fait, c’est soit par faute de réflexion bien mûrie, soit tout simplement, parce que ces personnes à position dominante ne leur font pas confiance. Pour notre part, nous avons choisi des hommes valables et capables pour animer ce programme.
71 clubs auraient signé une charte de fidélité à la liste Bictogo. Comment réagissez-vous à cette démarche qui constituerait un acquis de taille à quelques jours de l’élection ?
Je ne sais pas si les 71 en question sont d’une autre planète. Une chose est sûre, sur les 75 clubs votants, nous avons 6 sur notre liste. Faites un peu d’arithmétique, et vous saurez si c’est la vérité ou du bluff. Je ne pense pas que les clubs qui sont avec nous puissent aller voter un autre candidat. Mieux, l’Africa Sports vient de nous accorder, officiellement, son soutien. Sans compter ceux qui ne sont pas sur notre liste, mais qui s’impliquent dans la campagne à nos côtés. C’est possible qu’ils aient 71 clubs, étant donné qu’à Abidjan, il y a des clubs de quartier. Ou bien certains de ces clubs sont à l’étranger. En fait, je pense qu’il y a un manque de sérénité en face. On s’attaque à notre programme, on nous attaque nous-mêmes. Enfin, on dit avoir 71 clubs. Soyons sérieux, et honnêtes. Arrêtons de raconter des histoires au peuple de Côte d’Ivoire et aux sportifs. Les Ivoiriens sont mûrs; ils savent analyser pour comprendre. Ils ont vu le débat sur les programmes à la télévision. Nous avons vu le résultat sur le terrain. Nous n’avons pas de commentaire sur le nombre de clubs qui sont avec nous. Nous attendons le 10 septembre pour voir qui a réellement le plus de clubs
Le camp Sidy reste-t-il ouvert au consensus à une semaine de l’élection ?
Bien sûr ! Nous sommes les seuls à avoir rallié à notre camp l’un des candidats déclarés à la Fif, M.Séré William. Autant dire que nous étions, dès le départ, pour le consensus. Ensuite, nous avons rencontré la liste Bictogo à plusieurs reprises pour un consensus. Ce qui a été considéré, à l’époque, comme un manque de confiance de notre part. N’empêche, nous restons ouverts au consensus, en même temps que nous travaillons pour aller à la bataille des urnes, le 10 septembre.
Est-il vrai que vos adversaires avaient souhaité monnayer le consensus, à prix d’or ?
Nous avons fait des proposions au cours des négociations. Chaque fois, nos adversaires ont opposé des fins de non recevoir, sans dire pourquoi. C’est donc à eux de donner les raisons de leur refus.
Réalisée par MARTIAL GALE
Vous êtes le directeur de campagne adjoint de la liste Sidy Diallo, chargé de la recherche des financements. Est-ce que les choses vont bien à ce niveau ?
Augustin Sidy Diallo a mis les gens valables à la place qu’il faut. C’est ainsi que j’ai hérité de la recherche de financements et du sponsoring. Ce qui n’est pas nouveau pour moi. Dans le Comité directeur sortant de la Fif, j’étais conseiller du président Jacques Anouma, chargé de la recherche de financements et du sponsoring. Bien avant, à l’Africa Sports, en qualité de vice-président, je m’occupais, en priorité, des financements. C’est pour dire que j’ai une expérience en la matière. Est-ce que ça se présente bien ? Je dirai plus que bien. Cela dit, nous avons un programme scindé en deux étapes. La première consiste en la recherche de financements pour la campagne, la deuxième, c’est le sponsoring une fois qu’on sera aux affaires. Au niveau de la première articulation, les choses évoluent parfaitement bien. C’est d’ailleurs, ce qui fait croire à certaines personnes que nous avons mis des moyens colossaux dans la campagne. Alors qu’en réalité, nous avons bénéficié d’appuis de la part de certains amis et des sponsors à des hauteurs impressionnantes. Je ne dirais pas de chiffres au risque de choquer les gens. Mais, nous sommes bien soutenus par nos amis et sponsors.
Qu’est-ce qui explique, selon-vous, ce soutien tous azimuts ?
La raison est simple. Nous avons un programme cohérent, ambitieux et très pratique. A ce jour, tout le monde convient que nous avons le meilleur programme. Mieux, il sera dirigé par des personnes de qualité. Car, la meilleure politique au monde ne peut être valable que par les hommes qui l’animent. Lorsqu’on s’attaque à nos hommes et leur demande de démissionner, comme c’est mon cas, cela veut dire que l’équipe Sidy Diallo est composée d’hommes de qualité. Des hommes qui ont été choisis après des réflexions mûries. Si certains ont formé leurs listes sans faire attention à certains et se rendent compte, au finish, que ce qu’ils considéraient comme atout est devenu un handicap, ce n’est la faute à personne.
Voulez-vous dire qu’une liste constituée, essentiellement, de dirigeants de club est un handicap?
Voyez-vous, les gens n’ont pas tenu compte de certains aspects dans la composition de leurs listes. C’est vrai qu’au départ, il était question d’avoir des voix sûres. Pour autant, il fallait voir la campagne dans sa globalité. Aujourd’hui, chemin faisant, ils se rendent compte de leurs erreurs. Plutôt que de se remettre en cause, ils accusent les autres d’avoir des personnes d’une position dominante. Etant des Ivoiriens comme nous, ils pouvaient, eux aussi, choisir des personnes à position dominante ; il y en a plusieurs en Côte d’Ivoire. S’ils ne l’ont pas fait, c’est soit par faute de réflexion bien mûrie, soit tout simplement, parce que ces personnes à position dominante ne leur font pas confiance. Pour notre part, nous avons choisi des hommes valables et capables pour animer ce programme.
71 clubs auraient signé une charte de fidélité à la liste Bictogo. Comment réagissez-vous à cette démarche qui constituerait un acquis de taille à quelques jours de l’élection ?
Je ne sais pas si les 71 en question sont d’une autre planète. Une chose est sûre, sur les 75 clubs votants, nous avons 6 sur notre liste. Faites un peu d’arithmétique, et vous saurez si c’est la vérité ou du bluff. Je ne pense pas que les clubs qui sont avec nous puissent aller voter un autre candidat. Mieux, l’Africa Sports vient de nous accorder, officiellement, son soutien. Sans compter ceux qui ne sont pas sur notre liste, mais qui s’impliquent dans la campagne à nos côtés. C’est possible qu’ils aient 71 clubs, étant donné qu’à Abidjan, il y a des clubs de quartier. Ou bien certains de ces clubs sont à l’étranger. En fait, je pense qu’il y a un manque de sérénité en face. On s’attaque à notre programme, on nous attaque nous-mêmes. Enfin, on dit avoir 71 clubs. Soyons sérieux, et honnêtes. Arrêtons de raconter des histoires au peuple de Côte d’Ivoire et aux sportifs. Les Ivoiriens sont mûrs; ils savent analyser pour comprendre. Ils ont vu le débat sur les programmes à la télévision. Nous avons vu le résultat sur le terrain. Nous n’avons pas de commentaire sur le nombre de clubs qui sont avec nous. Nous attendons le 10 septembre pour voir qui a réellement le plus de clubs
Le camp Sidy reste-t-il ouvert au consensus à une semaine de l’élection ?
Bien sûr ! Nous sommes les seuls à avoir rallié à notre camp l’un des candidats déclarés à la Fif, M.Séré William. Autant dire que nous étions, dès le départ, pour le consensus. Ensuite, nous avons rencontré la liste Bictogo à plusieurs reprises pour un consensus. Ce qui a été considéré, à l’époque, comme un manque de confiance de notre part. N’empêche, nous restons ouverts au consensus, en même temps que nous travaillons pour aller à la bataille des urnes, le 10 septembre.
Est-il vrai que vos adversaires avaient souhaité monnayer le consensus, à prix d’or ?
Nous avons fait des proposions au cours des négociations. Chaque fois, nos adversaires ont opposé des fins de non recevoir, sans dire pourquoi. C’est donc à eux de donner les raisons de leur refus.
Réalisée par MARTIAL GALE