La liste Augustin Sidy Diallo (ASD) refuse d’être accusée à tort et à raison de mener une campagne injurieuse contre ses adversaires. Par la voix de l’un de ses colistiers, William Séré, la liste « Fédérer, continuer et réussir » a décidé de tirer les choses au clair et de rétablir la vérité sur les accusations portées contre elle. Pour le président du club omnisport de San-Pedro, ce n’est pas en s’attaquant personnellement à un adversaire qu’une élection se gagne, mais dans la pertinence des programmes. « Je ne sais pas si à un seul moment, un de nos membres a insulté quelqu’un. On a tous signé et adhéré à une charte de fair-play. Tu ne peux solliciter des gens et en même temps les insulter. Notre souci majeur est de faire en sorte que nos collègues présidents de clubs comprennent l’intérêt qu’il y a à élire le candidat Sidy Diallo. Ce n’est pas en s’attaquant personnellement à quelqu’un qu’on gagne un vote. C’est une élection et donc l’opposition actuelle est une opposition circonstancielle, juste le temps des élections. Après le 10 septembre, on redeviendra des dirigeants de clubs comme toujours et la vie va continuer. Pourquoi alors insulter les uns et les autres ? », s’est-il indigné. A la question de savoir si la liste Augustin Sidy Diallo serait prête à accepter les résultats de l’élection en cas de défaite, William Séré a fait savoir qu’il s’agit ni plus ni moins d’une compétition sportive et non politique. « Nous sommes en sport, pas en politique. En sport, il y a un vainqueur et un vaincu. Il n’y a qu’en politique où les gens ont du mal à accepter leur défaite. Si d’aventure, nous perdions cette élection, nous accepterons avec courage et honneur notre défaite. Mais comme nous allons gagner, on n’a pas de crainte à se faire », a-t-il répondu. Toutefois, le colistier d’ASD tient à lancer un appel ‘’solennel’ à tous les présidents de clubs et à leurs secrétaires généraux qui rechignent encore à adhérer à la liste « Fédérer, continuer et réussir ». « L’avenir du football, c’est la liste Augustin Sidy Diallo. Je suis président de club depuis une quinzaine d’années et je sais ce qu’on a enduré. On avait 75 mille F CFA comme subvention à l’époque. On a 8 millions aujourd’hui. Si on doit passer de 8 à 20 millions en 2ème division ; de 7 à 15 millions en D3 et à 50 millions en ligue 1, c’est un bond à la fois qualitatif et quantitatif. Il ne faut pas rater ça. C’est un tournant décisif pour l’avenir de nos jeunes et du football ivoirien», prévient-il.
David Yala
David Yala
