Le Patriote : Quel bilan faites vous des 100 jours du président Ouattara à la présidence de la République ?
Gouali Dodo : Merci de me donner l’occasion de m’exprimer sur les 100 jours du président de la République. Quand on sait les conditions difficiles dans lesquelles le président de la République a eu la plénitude de son pouvoir, on peut dire aisément que le bilan du président est largement positif. Nous avons passé près de 5 mois d’enfer. Ou le président sortant et perdant Laurent Gbagbo avait confisqué le pouvoir contre le gré et la volonté du peuple ivoirien. Il a eu à massacrer des ivoiriens. On a dénombré plus de 3 mille morts. Le tissu économique et social a été totalement délabré. Tous les immeubles, tous les bureaux ont été pillés. Nous avons connu 10 ans d’enfer et 5 mois de souffrance énorme depuis la proclamation des résultats de l’élection présidentielle. Mais depuis que le président est là après 100 jours, les ivoiriens sont fiers de constater qu’ ils n’ont pas eu tord de confier les destinées du pays au Dr Alassane Dramane Ouattara.
Lp : Vous avez parlé de bilan largement positif, quels sont les éléments concrets qui vous permettent d’affirmer cela ?
G.D : Ecoutez la Côte d’Ivoire est totalement réunifiée. La côte d’Ivoire est réunifiée grâce à l’élection d’Alassane Ouattara. On n’entend plus parler de com zone, des zones Cno. C’est ce que nous souhaitons, parce depuis le déclenchement de la crise la Côte d’Ivoire était divisée en deux. Il n’y a plus de division de la Côte d’Ivoire en deux. C’est déjà un bilan largement positif. Et puis sur le plan sécuritaire des efforts sont en train d’être menés pour que les ivoiriens vivent tranquillement. On peut passer d’un point à un autre sans être inquiété. Je sais qu’il y a encore des efforts à faire pour que la sécurité soit totale. Mais dans aucun pays au monde on ne peut atteindre une sécurité à degré zéro. Il faut aussi signaler que le réseau routier est en train d’être refait. Abidjan comme à ressembler à une capitale d’un pays normal. Pendant dix ans des trous qui ont étaient totalement ouverts et que le pouvoir d’alors contournait pour aller au travail sont en train d’être bouchés. C’est ce qu’on appelle la volonté politique. Alassane Ouattara ne prendra pas l’argent de la Côte d’Ivoire pour acheter des armes. Il utilisera l’argent de la Côte d’Ivoire pour construire des routes, parce que la route précède le développement. Il utilisera l’argent du pays pour construire des écoles, des universités pour construire des immeubles pour donner du travail aux ivoiriens. Voilà ce que nous ce que nous recherchons et Dieu nous a donné la chance d’avoir eu Alassane Ouattara comme président de la République. En trois mois nous sommes satisfaits de ce qui se passe.
Lp : Honorable il y a encore beaucoup à faire selon vous quels devraient être les chantiers prioritaires ?
G.D : Tous les grands chantiers se trouvent dans le programme de gouvernement du Dr Alassane Dramane Ouattara. Si Laurent Gbagbo n’avait pas usurpé le pouvoir s’il ne nous avait pas mis dans les conditions difficiles d’exercice du pouvoir, il y aurai déjà une université qui serait déjà en train d’être construite. Mais avec la politique du président de la République cela va être rattrapé. Mais l’urgence aujourd’hui c’est de faire en sorte qu’il y ait la sécurité. Vous savez quand l’environnement n’est pas apaisé les operateurs économiques ne viennent pas. Moi qui suis en relation avec les opérateurs économiques Français je sais de quoi je parle. Il faut donc renforcer cet environnement là. Il faut que la sécurité soit véritablement de mise. Il faut aussi que les touristes reviennent. C’est ça aussi le volet économique. Il donc des priorités mais tout part de la sécurité. Et les operateurs économiques qui ont aujourd’hui une confiance à la Côte d’Ivoire à partir de l’élection du Dr Alassane Dramane Ouattara, sont en train de venir. Vous voyez que les ambassadeurs américains de l’Afrique de l’ouest vont se réunir à Abidjan et faire en sorte que les investisseurs américains viennent en Côte d’Ivoire. Les opérateurs économiques français, les entreprises françaises qui sont déjà là vont renforcer leur présence. On ne peut pas imaginer un pays sans entreprise. Vous avez constaté que pendant les 10 ans de son règne Gbagbo en a chassé au lieu de venir, c’était malheureux et les Ivoiriens étaient livrés au chômage. Donc en claire les priorités aujourd’hui c’est la sécurité. C’est également faire en sorte que les Ivoiriens aient les moyens nécessaires pour pouvoir subvenir à leur besoin. C’est de donner du travail aux ivoiriens. Avec les chantiers qui sont en train d’être ouverts il y aura beaucoup d’emploi. Le président de la République est un économiste, il ne parle pas en l’air. Nous sommes conscients que les résultats vont tomber bientôt.
LP : L’autre priorité vous l’avez dit, c’est également la réconciliation nationale. Certaines comprennent mal le paradoxe entre la main tendue du président de la République et les mandats d’arrêt qu’on lance.
G.D : Mais il ne faut pas confondre les choses. Il n’y a pas de réconciliation sans justice. Moi Goualy Dodo je ne peux pas comprendre qui ai vu certainement un de mes parents tués par quelqu’un que je connais. Au nom de la réconciliation je ne peux pas admettre que cette personne me dépasse tout temps et me nargue. Alors l’Etat ne m’aurait pas rendu un service. Parce que je risque de me faire justice. Donc la réconciliation nationale n’exclut pas la justice. Il y a des ivoiriens qui ont été brulés vifs , d’autres tués un imam a été tué à Williamsville par des soldats à la solde de Abéhi . L’imam a été tué sa mère ainsi que ses enfants ont été tués. On n’en vu du côté de Port Bouet 2 à Yopougon. Des Ivoiriens ont été brulés vifs à l’appelle de Blé Goudé et de Mme Bro Gregbé. Et donc à l’appelle de Laurent Gbagbo. Alors croyez vous que au nom de la réconciliation on va laisser sous silence trous ces crimes. Mais Dieu va nous punir nous qui voulons ce genre de réconciliation. Ils vont payer pour ce qu’ils ont fait. Mais le président demande à ceux qui ne se reprochent rien de rentrer au pays pour continuer le développement. Parce que la Côte d’Ivoire c’est chez eux. Quand tu fuis ton pays c’est que tu te reproches quelque chose. Ceux qui ne se reprochent rien sont là. Quand je prends certains militants de Lmp comme Miaka Oureto, le président par intérim du Fpi, il est resté en Côte d’Ivoire. Il été parmi les premiers à se rendre à l’assemblée nationale. Il y a plusieurs députés Fpi qui viennent avec nous à l’assemblée nationale. Il y a même des ministres Fpi qui sont au pays. Est-ce qu’ils sont inquiétés ? Ceux qui sont inquiétés s’en vont. Ils savent ce qu’ils ont fait. Ils ont entretenu des miliciens ici . Ils ont permis à des ivoiriens de tuer d’autres ivoiriens. Ceux là ils doivent payer pour ce qu’ils ont fait si c’est prouvé qu’ils sont coupables de ces actes. On ne peut pas parler de réconciliation sans justice, sans inculpation de tous ceux qui ont tué certains Ivoiriens ici. Il faut qu’il le sache.
LP : Honorable nous allons parler des législatives. Vous êtes un élu , comment les choses se passent concrètement les choses.
G : D : Au Pdci les préparatifs des législatives a commencé depuis l’appelle du secrétaire général Alphonse Djédjé Mady. Mais il faut comprendre ces préparatifs par le faite qu’étant donné que nous sommes dans une situation d’alliance et avant d’aller à cette alliance il faut préparer ses militants. C’est ce qui a motivé le président Henri Konan Bédié à demander aux éventuels candidats du parti de se faire connaitre. Et c’est ce qui est en train d’être fait. Mais cela ne signifie pas que le Pdci veuille aller aux élections de façon solidaire. Le Pdci tient à aller aux élections en Rhdp. Parce que le candidat qui a été élu le Dr Alassane Dramane Ouattara l’a été en tant que candidat Rhdp. C’est très important, il faut que les uns et les autres le comprennent. Parce moi Gouali Dodo si d’aventure je venais à l’assemblée nationale, je suis député pour Alassane Ouattara. Jamais je ne voterai contre Alassane Ouattara. Il faut que cela soit clair dans les esprits. Je me sentirai en tant que député Rhdp et non pas en tant que Pdci ni député Rdr. Notre ennemi c’est le Fpi. Il faut que cela soit clair dans les esprits des uns et des autres. Le Pdci prépare les législatives il veut avoir ses militants qui veulent postuler à des postes mais en même temps il entend que dans les concertations à venir il puisse proposer ses militants aux autres partis dont particulièrement le Rdr. Je voudrais ajouter que depuis que le président Alassane Ouattara est au pouvoir la Côte d’Ivoire est devenue fréquentable. Nous avons connu ici l’arrivée de plusieurs chefs d’Etat pendant l’investiture du Dr Alassane Dramane Ouattara. Le président Français son premier ministre sont venus en Côte d’Ivoire. Le ministre français de la défense est aussi venu. Ce sont des choses qui ne sont jamais arrivées. Il n’y a pas longtemps la Cedeao était là. Elle veut même aider les ivoiriens à reconstruire leur pays. C’est pour vous dire que la Côte d’Ivoire est redevenue fréquentable. Depuis dix ans nous avons vécu l’enfer sous Laurent Gbagbo. On ne prenait pas les ivoiriens au sérieux. Alassane Ouattara a ouvert les vannes. Il a fait en sorte que les ivoiriens sont désormais respectés à l’extérieur c’est extrêmement important. Il nous a démontré que la Côte d’Ivoire ne peut pas vivre en autarcie. Nous sommes un pays ouvert au monde extérieur. Sur le plan diplomatique, économique, des relations internationales la Côte d’Ivoire est redevenue un pays fréquentable. Grâce à la politique menée par le président Alassane Ouattara. C’est la raison pour laquelle je voudrais demander à certains de nos compatriotes qui représentent la Côte d’Ivoire à l’extérieur d’être un peu percutant. De ne pas être présents parc qu’on les envoyés d’aller représentera la Côte d’Ivoire à l’extérieur. Il faut pouvoir vendre la Côte d’Ivoire. Expliquer aux uns et aux autres la politique du Dr Alassane Dramane Ouattara. Faire en sorte que les Ivoiriens de l’extérieur aient confiance en leur pays. Il faut une diplomatie concurrente pour aider le président Alassane Ouattara à pouvoir asseoir une politique dans notre pays. Pour que les opérations économiques d’autres pays aient confiance à notre pays. Je pense que sur ce plan nos compatriotes qui nous représentent à l’extérieur doivent comprendre l’importance du rôle qu’ils ont à jouer.
Depuis dix ans on a rien vu de tout cela. La côte d’Ivoire s’est endormie. Et nous sommes détruits. Nous avons le devoir aujourd’hui grâce à Alassane Ouattara de nous retrouver et d’aller au concert des nations avec une nouvelle vision du développement, de la politique économique, et de la politique de développement. C’est extrêmement important. Et nous pensons que nous allons réussir. Dans 5 ans les ivoiriens seront fiers de leur pays. Ils sont déjà fiers pour le début. Mais dans 5 ans ils le seront plus. Ils seront fiers de leur pays et leur président.
Réalisé par Yves-M. ABIET
Gouali Dodo : Merci de me donner l’occasion de m’exprimer sur les 100 jours du président de la République. Quand on sait les conditions difficiles dans lesquelles le président de la République a eu la plénitude de son pouvoir, on peut dire aisément que le bilan du président est largement positif. Nous avons passé près de 5 mois d’enfer. Ou le président sortant et perdant Laurent Gbagbo avait confisqué le pouvoir contre le gré et la volonté du peuple ivoirien. Il a eu à massacrer des ivoiriens. On a dénombré plus de 3 mille morts. Le tissu économique et social a été totalement délabré. Tous les immeubles, tous les bureaux ont été pillés. Nous avons connu 10 ans d’enfer et 5 mois de souffrance énorme depuis la proclamation des résultats de l’élection présidentielle. Mais depuis que le président est là après 100 jours, les ivoiriens sont fiers de constater qu’ ils n’ont pas eu tord de confier les destinées du pays au Dr Alassane Dramane Ouattara.
Lp : Vous avez parlé de bilan largement positif, quels sont les éléments concrets qui vous permettent d’affirmer cela ?
G.D : Ecoutez la Côte d’Ivoire est totalement réunifiée. La côte d’Ivoire est réunifiée grâce à l’élection d’Alassane Ouattara. On n’entend plus parler de com zone, des zones Cno. C’est ce que nous souhaitons, parce depuis le déclenchement de la crise la Côte d’Ivoire était divisée en deux. Il n’y a plus de division de la Côte d’Ivoire en deux. C’est déjà un bilan largement positif. Et puis sur le plan sécuritaire des efforts sont en train d’être menés pour que les ivoiriens vivent tranquillement. On peut passer d’un point à un autre sans être inquiété. Je sais qu’il y a encore des efforts à faire pour que la sécurité soit totale. Mais dans aucun pays au monde on ne peut atteindre une sécurité à degré zéro. Il faut aussi signaler que le réseau routier est en train d’être refait. Abidjan comme à ressembler à une capitale d’un pays normal. Pendant dix ans des trous qui ont étaient totalement ouverts et que le pouvoir d’alors contournait pour aller au travail sont en train d’être bouchés. C’est ce qu’on appelle la volonté politique. Alassane Ouattara ne prendra pas l’argent de la Côte d’Ivoire pour acheter des armes. Il utilisera l’argent de la Côte d’Ivoire pour construire des routes, parce que la route précède le développement. Il utilisera l’argent du pays pour construire des écoles, des universités pour construire des immeubles pour donner du travail aux ivoiriens. Voilà ce que nous ce que nous recherchons et Dieu nous a donné la chance d’avoir eu Alassane Ouattara comme président de la République. En trois mois nous sommes satisfaits de ce qui se passe.
Lp : Honorable il y a encore beaucoup à faire selon vous quels devraient être les chantiers prioritaires ?
G.D : Tous les grands chantiers se trouvent dans le programme de gouvernement du Dr Alassane Dramane Ouattara. Si Laurent Gbagbo n’avait pas usurpé le pouvoir s’il ne nous avait pas mis dans les conditions difficiles d’exercice du pouvoir, il y aurai déjà une université qui serait déjà en train d’être construite. Mais avec la politique du président de la République cela va être rattrapé. Mais l’urgence aujourd’hui c’est de faire en sorte qu’il y ait la sécurité. Vous savez quand l’environnement n’est pas apaisé les operateurs économiques ne viennent pas. Moi qui suis en relation avec les opérateurs économiques Français je sais de quoi je parle. Il faut donc renforcer cet environnement là. Il faut que la sécurité soit véritablement de mise. Il faut aussi que les touristes reviennent. C’est ça aussi le volet économique. Il donc des priorités mais tout part de la sécurité. Et les operateurs économiques qui ont aujourd’hui une confiance à la Côte d’Ivoire à partir de l’élection du Dr Alassane Dramane Ouattara, sont en train de venir. Vous voyez que les ambassadeurs américains de l’Afrique de l’ouest vont se réunir à Abidjan et faire en sorte que les investisseurs américains viennent en Côte d’Ivoire. Les opérateurs économiques français, les entreprises françaises qui sont déjà là vont renforcer leur présence. On ne peut pas imaginer un pays sans entreprise. Vous avez constaté que pendant les 10 ans de son règne Gbagbo en a chassé au lieu de venir, c’était malheureux et les Ivoiriens étaient livrés au chômage. Donc en claire les priorités aujourd’hui c’est la sécurité. C’est également faire en sorte que les Ivoiriens aient les moyens nécessaires pour pouvoir subvenir à leur besoin. C’est de donner du travail aux ivoiriens. Avec les chantiers qui sont en train d’être ouverts il y aura beaucoup d’emploi. Le président de la République est un économiste, il ne parle pas en l’air. Nous sommes conscients que les résultats vont tomber bientôt.
LP : L’autre priorité vous l’avez dit, c’est également la réconciliation nationale. Certaines comprennent mal le paradoxe entre la main tendue du président de la République et les mandats d’arrêt qu’on lance.
G.D : Mais il ne faut pas confondre les choses. Il n’y a pas de réconciliation sans justice. Moi Goualy Dodo je ne peux pas comprendre qui ai vu certainement un de mes parents tués par quelqu’un que je connais. Au nom de la réconciliation je ne peux pas admettre que cette personne me dépasse tout temps et me nargue. Alors l’Etat ne m’aurait pas rendu un service. Parce que je risque de me faire justice. Donc la réconciliation nationale n’exclut pas la justice. Il y a des ivoiriens qui ont été brulés vifs , d’autres tués un imam a été tué à Williamsville par des soldats à la solde de Abéhi . L’imam a été tué sa mère ainsi que ses enfants ont été tués. On n’en vu du côté de Port Bouet 2 à Yopougon. Des Ivoiriens ont été brulés vifs à l’appelle de Blé Goudé et de Mme Bro Gregbé. Et donc à l’appelle de Laurent Gbagbo. Alors croyez vous que au nom de la réconciliation on va laisser sous silence trous ces crimes. Mais Dieu va nous punir nous qui voulons ce genre de réconciliation. Ils vont payer pour ce qu’ils ont fait. Mais le président demande à ceux qui ne se reprochent rien de rentrer au pays pour continuer le développement. Parce que la Côte d’Ivoire c’est chez eux. Quand tu fuis ton pays c’est que tu te reproches quelque chose. Ceux qui ne se reprochent rien sont là. Quand je prends certains militants de Lmp comme Miaka Oureto, le président par intérim du Fpi, il est resté en Côte d’Ivoire. Il été parmi les premiers à se rendre à l’assemblée nationale. Il y a plusieurs députés Fpi qui viennent avec nous à l’assemblée nationale. Il y a même des ministres Fpi qui sont au pays. Est-ce qu’ils sont inquiétés ? Ceux qui sont inquiétés s’en vont. Ils savent ce qu’ils ont fait. Ils ont entretenu des miliciens ici . Ils ont permis à des ivoiriens de tuer d’autres ivoiriens. Ceux là ils doivent payer pour ce qu’ils ont fait si c’est prouvé qu’ils sont coupables de ces actes. On ne peut pas parler de réconciliation sans justice, sans inculpation de tous ceux qui ont tué certains Ivoiriens ici. Il faut qu’il le sache.
LP : Honorable nous allons parler des législatives. Vous êtes un élu , comment les choses se passent concrètement les choses.
G : D : Au Pdci les préparatifs des législatives a commencé depuis l’appelle du secrétaire général Alphonse Djédjé Mady. Mais il faut comprendre ces préparatifs par le faite qu’étant donné que nous sommes dans une situation d’alliance et avant d’aller à cette alliance il faut préparer ses militants. C’est ce qui a motivé le président Henri Konan Bédié à demander aux éventuels candidats du parti de se faire connaitre. Et c’est ce qui est en train d’être fait. Mais cela ne signifie pas que le Pdci veuille aller aux élections de façon solidaire. Le Pdci tient à aller aux élections en Rhdp. Parce que le candidat qui a été élu le Dr Alassane Dramane Ouattara l’a été en tant que candidat Rhdp. C’est très important, il faut que les uns et les autres le comprennent. Parce moi Gouali Dodo si d’aventure je venais à l’assemblée nationale, je suis député pour Alassane Ouattara. Jamais je ne voterai contre Alassane Ouattara. Il faut que cela soit clair dans les esprits. Je me sentirai en tant que député Rhdp et non pas en tant que Pdci ni député Rdr. Notre ennemi c’est le Fpi. Il faut que cela soit clair dans les esprits des uns et des autres. Le Pdci prépare les législatives il veut avoir ses militants qui veulent postuler à des postes mais en même temps il entend que dans les concertations à venir il puisse proposer ses militants aux autres partis dont particulièrement le Rdr. Je voudrais ajouter que depuis que le président Alassane Ouattara est au pouvoir la Côte d’Ivoire est devenue fréquentable. Nous avons connu ici l’arrivée de plusieurs chefs d’Etat pendant l’investiture du Dr Alassane Dramane Ouattara. Le président Français son premier ministre sont venus en Côte d’Ivoire. Le ministre français de la défense est aussi venu. Ce sont des choses qui ne sont jamais arrivées. Il n’y a pas longtemps la Cedeao était là. Elle veut même aider les ivoiriens à reconstruire leur pays. C’est pour vous dire que la Côte d’Ivoire est redevenue fréquentable. Depuis dix ans nous avons vécu l’enfer sous Laurent Gbagbo. On ne prenait pas les ivoiriens au sérieux. Alassane Ouattara a ouvert les vannes. Il a fait en sorte que les ivoiriens sont désormais respectés à l’extérieur c’est extrêmement important. Il nous a démontré que la Côte d’Ivoire ne peut pas vivre en autarcie. Nous sommes un pays ouvert au monde extérieur. Sur le plan diplomatique, économique, des relations internationales la Côte d’Ivoire est redevenue un pays fréquentable. Grâce à la politique menée par le président Alassane Ouattara. C’est la raison pour laquelle je voudrais demander à certains de nos compatriotes qui représentent la Côte d’Ivoire à l’extérieur d’être un peu percutant. De ne pas être présents parc qu’on les envoyés d’aller représentera la Côte d’Ivoire à l’extérieur. Il faut pouvoir vendre la Côte d’Ivoire. Expliquer aux uns et aux autres la politique du Dr Alassane Dramane Ouattara. Faire en sorte que les Ivoiriens de l’extérieur aient confiance en leur pays. Il faut une diplomatie concurrente pour aider le président Alassane Ouattara à pouvoir asseoir une politique dans notre pays. Pour que les opérations économiques d’autres pays aient confiance à notre pays. Je pense que sur ce plan nos compatriotes qui nous représentent à l’extérieur doivent comprendre l’importance du rôle qu’ils ont à jouer.
Depuis dix ans on a rien vu de tout cela. La côte d’Ivoire s’est endormie. Et nous sommes détruits. Nous avons le devoir aujourd’hui grâce à Alassane Ouattara de nous retrouver et d’aller au concert des nations avec une nouvelle vision du développement, de la politique économique, et de la politique de développement. C’est extrêmement important. Et nous pensons que nous allons réussir. Dans 5 ans les ivoiriens seront fiers de leur pays. Ils sont déjà fiers pour le début. Mais dans 5 ans ils le seront plus. Ils seront fiers de leur pays et leur président.
Réalisé par Yves-M. ABIET