L’élection du successeur de Jacques Anouma à la tête de la Fédération ivoirienne de football (FIF) n’a pas livré tous ses secrets. Hier, Albert Anzouan Kacou a jeté l’éponge. Mieux, il soutient désormais Augustin Sidy Diallo.
Coup de théâtre ! Depuis hier, le candidat Albert Anzouan Kacou n’est plus candidat à la course à la succession de Jacques Anouma. Il a décidé de jeter l’éponge au profit du candidat Augustin Sidy Diallo. Grand artisan de ce rapprochement inattendu, le PCA de l’Africa Sports, Me Koné Cheick Oumar. Depuis peu, il fait montre de qualités de médiateur insoupçonnées. Et hier, assis côte à côte avec Anzouan Kacou à son QG de campagne, au complexe Saint-Tropez, en zone 4, Me Koné Cheick Oumar a indiqué qu’il avait de bonnes nouvelles pour les Ivoiriens. Expliquant le sens de sa démarche, « le milliardaire » Oyé a estimé que l’allure que prenait la campagne pour le poste de président de la FIF l’inquiétait et a poursuivi : « Les Ivoiriens sont fatigués des palabres… Ils veulent que tout le monde travaille dans le sens de leur bien-être. Nous sommes à l’heure de la réconciliation. Et j’ai pris mon bâton de pèlerin pour rapprocher les adversaires ». A son tour, Albert Anzouan Kacou a tenté de justifier sa défection. « La liste Anzouan Kacou veut un consensus autour du candidat Augustin Sidy Diallo. Je ne veux pas que la déchirure de notre football arrive par moi. Sidy est un grand-frère et nous mettons nos listes à plat », a-t-il déclaré. A la question de savoir ce que deviendra son accord avec le camp Salif Bictogo, signé il y a quelques jours à grand renfort de publicité, Anzouan Kacou a une réponse : « Mon accord avec Bictogo était juste pour l’élection. En cas de second tour, le mieux placé serait soutenu par l’autre. Là, nous allons autour d’une tête de liste. Je ne suis plus candidat. Et la liste Augustin Sidy Diallo va nous fédérer… », a-t-il confié. N’a-t-il pas subi de pressions politiques ? « Non. Je m’inscris en faux. Il n’y a pas eu de pression politique. Nous avons librement pris notre décision en consultant les membres de notre équipe et surtout en informant les présidents de club. C’est en toute indépendance après avoir mûrement réfléchi que nous avons décidé de sauver le football ivoirien en allant au consensus réel sur des bases saines », jure encore Anzouan Kacou. Aux dernières nouvelles, d’autres démarches sont entamées par Me Koné Cheick Oumar afin que le camp Salif Bictogo rejoigne également Sidy Diallo. L’objectif est d’éviter à notre football une crise aussi puérile qu’inutile. Reste à savoir si le camp Salif Bictogo capitulera…
Guy-Florentin Yaméogo
Coup de théâtre ! Depuis hier, le candidat Albert Anzouan Kacou n’est plus candidat à la course à la succession de Jacques Anouma. Il a décidé de jeter l’éponge au profit du candidat Augustin Sidy Diallo. Grand artisan de ce rapprochement inattendu, le PCA de l’Africa Sports, Me Koné Cheick Oumar. Depuis peu, il fait montre de qualités de médiateur insoupçonnées. Et hier, assis côte à côte avec Anzouan Kacou à son QG de campagne, au complexe Saint-Tropez, en zone 4, Me Koné Cheick Oumar a indiqué qu’il avait de bonnes nouvelles pour les Ivoiriens. Expliquant le sens de sa démarche, « le milliardaire » Oyé a estimé que l’allure que prenait la campagne pour le poste de président de la FIF l’inquiétait et a poursuivi : « Les Ivoiriens sont fatigués des palabres… Ils veulent que tout le monde travaille dans le sens de leur bien-être. Nous sommes à l’heure de la réconciliation. Et j’ai pris mon bâton de pèlerin pour rapprocher les adversaires ». A son tour, Albert Anzouan Kacou a tenté de justifier sa défection. « La liste Anzouan Kacou veut un consensus autour du candidat Augustin Sidy Diallo. Je ne veux pas que la déchirure de notre football arrive par moi. Sidy est un grand-frère et nous mettons nos listes à plat », a-t-il déclaré. A la question de savoir ce que deviendra son accord avec le camp Salif Bictogo, signé il y a quelques jours à grand renfort de publicité, Anzouan Kacou a une réponse : « Mon accord avec Bictogo était juste pour l’élection. En cas de second tour, le mieux placé serait soutenu par l’autre. Là, nous allons autour d’une tête de liste. Je ne suis plus candidat. Et la liste Augustin Sidy Diallo va nous fédérer… », a-t-il confié. N’a-t-il pas subi de pressions politiques ? « Non. Je m’inscris en faux. Il n’y a pas eu de pression politique. Nous avons librement pris notre décision en consultant les membres de notre équipe et surtout en informant les présidents de club. C’est en toute indépendance après avoir mûrement réfléchi que nous avons décidé de sauver le football ivoirien en allant au consensus réel sur des bases saines », jure encore Anzouan Kacou. Aux dernières nouvelles, d’autres démarches sont entamées par Me Koné Cheick Oumar afin que le camp Salif Bictogo rejoigne également Sidy Diallo. L’objectif est d’éviter à notre football une crise aussi puérile qu’inutile. Reste à savoir si le camp Salif Bictogo capitulera…
Guy-Florentin Yaméogo