C’est une mise en garde sans précédent. Le porte-parole du ministère de la Défense, le capitaine Alla Kouakou, n’a pas mâché ses mots lorsqu’il lisait le communiqué relatif aux rackets des FRCI, hier au journal de 20 h. Il a formellement interdit aux éléments des FRCI de se mêler des affaires qui, en principe, relèvent de la compétence des juridictions civiles. Il a interdit notamment les incursions de certains éléments des FRCI dans les affaires civiles. Sur le point principal concernant le racket, le porte-parole du ministère de la Défense a été on ne peut plus clair. « Ceux qui seront surpris en train de s’adonner à cette pratique seront purement et simplement radiés des effectifs de l’armée ivoirienne » a-t-il averti. Ce communiqué qui intervient à la suite des déclarations du Premier ministre Guillaume Soro et du ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko sur les mêmes questions du racket est, on peut le dire, l’ultime avertissement aux militaires, gendarmes et policiers qui seront pris la main dans le sac. Le communiqué du capitaine Allah est également sans équivoque sur l’une des questions majeures qui hantent les Ivoiriens, les opérateurs économiques et les diplomates accrédités en Côte d’Ivoire : le port des armes par des éléments se réclamant des FRCI. Il est désormais strictement interdit à ces derniers de se promener avec leurs kalaches dans les rues et autres ruelles de la capitale. Des prescriptions sur lesquelles le gouvernement n’entend aucunement transiger.
YMA
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