Etienne Ader Ya, président de l’AS Daoukro et colistier de Bictogo, est au four et au moulin, chaque jour au QG de campagne de sa tête de liste à Cocody. Hier mercredi 07 septembre, il s’est confié à l’IA pour dit-il, « préciser que Bictogo ira jusqu’au bout ».
Président, il se raconte que la liste conduite par les responsables n’ira pas à l’AG élective du 10 septembre 2011, du fait d’un consensus qui serait imminent…
Ce sont des rumeurs qui circulent. Nous ne pouvons pas les empêcher. Ce que vous devez savoir, c’est que la liste Bictogo a été validée par la Commission électorale indépendante de la FIF et elle travaille pour gagner les élections le 10 septembre prochain. Notre liste est en pole position pour les élections. C’est la liste des présidents de clubs et ce sont ces derniers qui votent. Nous voulons gagner pour faire mieux que ce que le président Jacques Anouma a fait.
Anzouan Kacou qui a signé un protocole d’accord avec vous, a décidé de rouler pour Sidy Diallo. Et dans le même temps, un de vos colistiers, en l’occurrence Cyrille Domoraud rejoint encore Diallo, à quelques jours du scrutin. Est-ce que votre liste est habilitée à aller à cette élection après le retrait de Domoraud et ne craignez-vous pas que certains présidents vous lâchent au dernier moment ?
Pour Cyrille Domoraud, c’est un non-événement parce que la liste est bloquée et a été de surcroît validée par la CEI. Il n’y a que la démission de la tête de liste qui peut annuler une liste. Parce que c’est la tête de liste qui est candidat et qui présente une liste. Donc pour invalider notre liste, il faut que Bictogo qui est la tête de liste, démissionne. Tel n’est pas le cas. Alors nous sommes sereins. Bictogo demeure candidat et notre liste est valable. En ce qui concerne le protocole d’accord signé avec Anzouan, il a été fait pour le second tour. Nous sommes sûrs de notre affaire et nous allons gagner au premier tour. Il n’y a pas de raison de s’inquiéter.
Est-ce que la tête de liste qui est Bictogo Salif pourra tenir jusqu’au bout ?
Nous n’avons pas de pressions. Pourquoi le président Bictogo ne va-t-il pas tenir ? Nous irons jusqu’au bout. Les gens évoquent des pressions du côté politique, mais nous pouvons vous rassurer qu’il n’en est rien. Les autorités politiques ont compris le bien-fondé de la démocratie. Dans ces élections à la FIF, les autorités sont restées en dehors. Nous n’avons pas eu de pressions, ce sont des rumeurs. Nous sommes au QG de campagne en train de travailler. S’il y avait une pression, nous ne serions pas là. Il y a bien sûr des négociations qui se font pour essayer de voir s’il peut y avoir une coalition mais à l’heure actuelle, on ne peut rien faire.
A dire vrai, est-ce que votre liste n’a pas souvent rencontré les autorités ivoiriennes pour des questions relatives à cette élection à la FIF ?
Pour une telle élection, il faut échanger avec les autorités du pays et leur présenter le programme d’action. Après tout, l’Etat joue un rôle majeur dans le développement du sport en Côte d’Ivoire. Nous ne pouvons pas ignorer les autorités. Nous allons vers les autorités pour les rassurer par rapport à la conduite de notre mission et à la campagne. Parce qu’il ne faudrait pas que d’autres personnes utilisent notre campagne pour troubler l’ordre public ou inventer des choses inexistantes. Ce qui est important, c’est qu’il n’y a pas de pressions. Nos contacts sont usuels. Nous allons vers tout le monde, même vers les populations à travers des affiches, quand bien même, elles ne votent pas.
Aucun collaborateur de Jacques Anouma ne figure sur votre liste. Et pourtant, vous dîtes que c’est pour lui que vous voulez prendre le contrôle de la FIF. Tout de même aberrant !
La porte était ouverte à tout le monde. Nous ne pouvons pas obliger quelqu’un à venir sur notre liste. Nous prenons un seul cas, l’ex-président de la Ligue professionnelle, Sory Diabaté qui avait sollicité notre liste. Nous lui avons dit d’apporter son dossier malheureusement, il a préféré aller sur une autre liste pendant que nous l’attendions. C’est sa volonté. C’est pour vous dire que nous n’avons rejeté personne. Les présidents de clubs ont pris l’initiative de prendre le contrôle de la FIF et c’est à juste titre que nous avons coopté assez de présidents. Ce qui ne veut pas dire que nous n’allons pas faire appel à des compétences en dehors du monde du football. Nous avons mis en priorité les présidents de clubs. Nous ne courons pas après quelqu’un. C’est Sory lui-même qui a préféré aller ailleurs. Sinon, nous respectons le travail abattu par Jacques Anouma.
Réalisé par Annoncia Sehoué
Président, il se raconte que la liste conduite par les responsables n’ira pas à l’AG élective du 10 septembre 2011, du fait d’un consensus qui serait imminent…
Ce sont des rumeurs qui circulent. Nous ne pouvons pas les empêcher. Ce que vous devez savoir, c’est que la liste Bictogo a été validée par la Commission électorale indépendante de la FIF et elle travaille pour gagner les élections le 10 septembre prochain. Notre liste est en pole position pour les élections. C’est la liste des présidents de clubs et ce sont ces derniers qui votent. Nous voulons gagner pour faire mieux que ce que le président Jacques Anouma a fait.
Anzouan Kacou qui a signé un protocole d’accord avec vous, a décidé de rouler pour Sidy Diallo. Et dans le même temps, un de vos colistiers, en l’occurrence Cyrille Domoraud rejoint encore Diallo, à quelques jours du scrutin. Est-ce que votre liste est habilitée à aller à cette élection après le retrait de Domoraud et ne craignez-vous pas que certains présidents vous lâchent au dernier moment ?
Pour Cyrille Domoraud, c’est un non-événement parce que la liste est bloquée et a été de surcroît validée par la CEI. Il n’y a que la démission de la tête de liste qui peut annuler une liste. Parce que c’est la tête de liste qui est candidat et qui présente une liste. Donc pour invalider notre liste, il faut que Bictogo qui est la tête de liste, démissionne. Tel n’est pas le cas. Alors nous sommes sereins. Bictogo demeure candidat et notre liste est valable. En ce qui concerne le protocole d’accord signé avec Anzouan, il a été fait pour le second tour. Nous sommes sûrs de notre affaire et nous allons gagner au premier tour. Il n’y a pas de raison de s’inquiéter.
Est-ce que la tête de liste qui est Bictogo Salif pourra tenir jusqu’au bout ?
Nous n’avons pas de pressions. Pourquoi le président Bictogo ne va-t-il pas tenir ? Nous irons jusqu’au bout. Les gens évoquent des pressions du côté politique, mais nous pouvons vous rassurer qu’il n’en est rien. Les autorités politiques ont compris le bien-fondé de la démocratie. Dans ces élections à la FIF, les autorités sont restées en dehors. Nous n’avons pas eu de pressions, ce sont des rumeurs. Nous sommes au QG de campagne en train de travailler. S’il y avait une pression, nous ne serions pas là. Il y a bien sûr des négociations qui se font pour essayer de voir s’il peut y avoir une coalition mais à l’heure actuelle, on ne peut rien faire.
A dire vrai, est-ce que votre liste n’a pas souvent rencontré les autorités ivoiriennes pour des questions relatives à cette élection à la FIF ?
Pour une telle élection, il faut échanger avec les autorités du pays et leur présenter le programme d’action. Après tout, l’Etat joue un rôle majeur dans le développement du sport en Côte d’Ivoire. Nous ne pouvons pas ignorer les autorités. Nous allons vers les autorités pour les rassurer par rapport à la conduite de notre mission et à la campagne. Parce qu’il ne faudrait pas que d’autres personnes utilisent notre campagne pour troubler l’ordre public ou inventer des choses inexistantes. Ce qui est important, c’est qu’il n’y a pas de pressions. Nos contacts sont usuels. Nous allons vers tout le monde, même vers les populations à travers des affiches, quand bien même, elles ne votent pas.
Aucun collaborateur de Jacques Anouma ne figure sur votre liste. Et pourtant, vous dîtes que c’est pour lui que vous voulez prendre le contrôle de la FIF. Tout de même aberrant !
La porte était ouverte à tout le monde. Nous ne pouvons pas obliger quelqu’un à venir sur notre liste. Nous prenons un seul cas, l’ex-président de la Ligue professionnelle, Sory Diabaté qui avait sollicité notre liste. Nous lui avons dit d’apporter son dossier malheureusement, il a préféré aller sur une autre liste pendant que nous l’attendions. C’est sa volonté. C’est pour vous dire que nous n’avons rejeté personne. Les présidents de clubs ont pris l’initiative de prendre le contrôle de la FIF et c’est à juste titre que nous avons coopté assez de présidents. Ce qui ne veut pas dire que nous n’allons pas faire appel à des compétences en dehors du monde du football. Nous avons mis en priorité les présidents de clubs. Nous ne courons pas après quelqu’un. C’est Sory lui-même qui a préféré aller ailleurs. Sinon, nous respectons le travail abattu par Jacques Anouma.
Réalisé par Annoncia Sehoué
